La météorologie (Sciences & Techniques)
Publié le 22/02/2012
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Les satellites
Depuis les années 1960, on obtient des informations précieuses sur les conditions atmosphériques grâce à deux types de satellitesmétéorologiques : les satellites géostationnaires (Météosats) et les satellites à défilement.
Les premiers se déplacent sur orbite à environ 36000 kilomètres au-dessus de l'équateur.
Ils avancent en suivant la rotation de laTerre, de sorte qu'ils observent toujours la même région terrestre, mais jamais les zones polaires.
Cependant, grâce à leuraltitude, ils peuvent fournir toutes les trente minutes une image couvrant la totalité de l'hémisphère.
Ces images séquentiellespermettent aux météorologues d'observer les déplacements de nuages et de calculer la vitesse des vents en altitude.
Les secondsévoluent à 1500 kilomètres d'altitude environ.
Placés sur orbite polaire, ils survolent une même région du globe deux fois par jour,et émettent, à peu près toutes les 200 secondes, des photographies couvrant un carré de quelque 1600 kilomètres de côté.
Les clichés obtenus grâce à ces satellites ont permis d'étudier les mouvements des nuages et la formation des ouragans, cesderniers faisant l'objet d'une surveillance particulièrement minutieuse afin d'assurer la sécurité des populations, les servicesmétéorologiques lancent ainsi des avis d'alerte gradués selon la gravité prévue dès qu'un ouragan approche des terres.
Lesphotographies des nuages prises depuis l'espace ont également permis de corroborer la théorie formulée dans les années 1920relative à la formation des dépressions qui entraînent des échanges thermiques entre les vents d'origine polaire et les ventsd'origine tropicale.
Aujourd'hui, les satellites sont équipés d'un dispositif extrêmement sophistiqué.
Ils mesurent l'humidité et la température ausommet des couches nuageuses ou à la surface du globe.
Leurs informations sont précieuses pour étudier le climat dans deszones où il existe très peu de stations météorologiques (océans, déserts ou régions polaires).
L'élaboration informatique des prévisions
Une fois les données collectées dans les différentes stations d'observation, celles-ci sont transmises en code aux centres deprévisions météorologiques.
Après avoir été décodées, elles sont introduites dans des ordinateurs, qui les traitent et les restituentsous forme de cartes synoptiques synthétisant les différentes informations et prises de vue en une image générale.
Ces cartes sontl'image de l'atmosphère observée à une heure donnée.
Elles font apparaître les courbes isobares, c'est-à-dire des lignes quiréunissent par un trait continu tous les points où la pression atmosphérique est la même, à un instant et à une altitude donnés.
Lescourbes formées par les isobares indiquent l'emplacement des dépressions (zones où l'air monte et où le temps est instable) etcelui des anticyclones (zones où l'air descend et où le ciel est dégagé).
D'autres renseignements y figurent, comme les lignes dedémarcation entre des masses d'air de température et d'origine différentes que l'on nomme les fronts (fronts froids et frontschauds), la vitesse et la direction des vents, les précipitations et la couverture nuageuse.
La rapidité des ordinateurs
La principale difficulté, en matière de prévision météorologique, provient de la rapidité avec laquelle les opérations doivent êtremenées, car une donnée d'observation perd tout intérêt pour le météorologue si elle n'arrive pas au centre de prévision à tempspour être prise en compte.
En vue d'accélérer le traitement des données, les ordinateurs ont été mis à contribution.
Ils sontcapables d'effectuer des millions de calculs par seconde, et leurs performances ne cessent de se développer.
Ainsi, l'ordinateurde Bracknell, qui effectuait déjà 400 millions de calculs par seconde, a été remplacé dans les années 1980 par un ordinateurpuissant, puis par un autre en 1998, capable d'effectuer des billions (mille milliards, 1012) de calculs par seconde!
Les ordinateurs sont plus aujourd'hui capables de produire des modèles de comportements atmosphériques à grande échelle.Pour créer les maquettes, on quadrille la surface de la Terre en unités de 150 kilomètres carrés.
Chacune de ces unités est elle-même subdivisée sur le plan vertical en quinze niveaux.
Toutes les données se rapportant à ces unités, qu'elles soient récoltées ausol ou dans l'atmosphère, sont introduites dans le modèle et analysées.
Celui-ci calcule alors les prévisions météorologiques pourchaque unité, jusqu'à 168 heures, soit sept jours comme à Météo France, à l'avance.
Comme les zones d'observations sont plusnombreuses dans certaines régions du globe, en Europe, par exemple, les prévisions peuvent être détaillées davantage.
Les prévisions à 24 heures
En théorie, les ordinateurs sont plus aptes que les météorologues à prévoir le temps, puisqu'ils peuvent calculer toutes lespossibilités beaucoup plus rapidement que l'homme.
Pourtant, lorsqu'il s'agit de préparer une prévision sur 24 heures, le rôle dumétéorologue demeure très important..
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