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La maîtrise de la fission nucléaire

Publié le 26/03/2019

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tels ceux de l'uranium 235 se « cassent » naturellement en libérant des neutrons et de l'énergie sous forme de rayonnement. Lorsque ces neutrons rencontrent d'autres atomes d'uranium, ils les brisent à leurtour, créant ce que l'on appelle une réaction en chaîne et un dégagement de chaleur. Le problème consiste donc à contrôler la réaction

la centrale expérimentale d'Arec, dans l'Idaho (États-Unis), est la première installation à produire de l'électricité à partir de la fission de l'atome.

et à récupérer la chaleur. Pour augmenter les chances de collision entre un atome et un neutron,

La maîtrise de la fission nucléaire

Le 21 décembre 1951, le réacteur de recherche EBR 1 à Arco, Idaho, monte en puissance pour la première fois et produit de l'électricité à partir de l'énergie tirée de la fission du noyau atomique.

Le programme Atoms for Peace, présenté aux Nations unies le 8 décembre 1953 par le président américain Dwight Eisenhower, reflète les espoirs placés au cours des années 50 dans l'utilisation civile de la puissance nucléaire. À côté de la course aux armements atomiques menée par les grandes puissances, les ingénieurs cherchent à maîtriser le

 

Le réacteur nucléaire d'Arco, dans l'Idaho (États-Unis)

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phénomène de la fission nucléaire afin d'offrir à l'humanité une nouvelle source d'énergie, alors que, jusqu'ici, les recherches avaient été principalement tournées vers des objectifs militaires.

 

Treize ans seulement après la découverte par Otto Hahn de la fission de l'atome (en 1938). un appareil expérimental - appelé réacteur et fondé sur ce principe -produit pour la première fois du courant électrique : cela se passe à Arco, aux États-Unis. Cette réalisation ouvre la porte au développement des centrales industrielles dès le début des années 60.

 

Toutes les centrales produisant de l'électricité fonctionnent selon le

« il faut ralentir ce dernier : c'est le rôle du modérateur .

Pour contrôler la réaction, il faut pouvoir absorber les neutrons en surnombr e, c'est le rôle des barres de contrôle, consti­ tuées de métaux capables de les absorber, tels le bore ou le cad mium.

Reste à récupérer la chaleur : c'est le rôle du fluide caloporteur qui peut être gazeux (gaz carbonique aujour­ d'hui abandonné) ou liquide.

De nos jours, la plup art des réacteurs fonctionnent selon deux princi pes, les réacteurs à eau bou illan te et les réacteur s à eau pressurisée dans lesquels l'eau joue à la fois le rôle de modérateur et celui de caloporteur.

Au milieu des années 90, environ 430 centrales atomiq ues sont en activité dans une trentaine de pays, prod uisant un sixième de l'éle ctricité mondiale .

Grâce à la fission nucléair e, et malgr é les problèmes qu'elle pose au ni veau de la sécurité et du tra itement des déc hets, l'av enir énergétique de notre planète peut être considéré avec confiance.

Le développement des réacteurs en France 1956 Réact eurs à uranium naturel­ graph ite-gaz Le premier réacteur français de ce type est construit à Marcoule.

Il est essentiel­ lement destiné à produire le plu ton ium nécessaire à la fabrication des bombes A.

Il sera arrêté en 1968.

1963 19 5 1 les centrales gaz-graph ite la centrale cie Marcoule La première centrale indus· trielle française est construite à Chinon, sur les bords de la Loire.

Elle réunit trois réac- teurs comportant un modéra- teur en graphite dans lequel sont introduits des éléments d'ur anium refroidis par du gaz carbonique.

En raison de son faible rendement, ce système d'origine française sera abandonné.

17 avril 1967 Réacteurs à eau pressurisée (REP) la première centrale française à eau pressurisée est mise en service à Chooz, dans les Ardennes.

Elle ouvre la voie à la majorité des centrales Chinon frança ises.

54 d'entre elles relèvent de cette filière.

31 août 1973 Réacteurs surgénérateurs Ce type de réacteur produit plus de combustible qu'il n'en consomme en utilisant comme modérateur un élé­ ment fissile, le plutonium.

Les technologies sont délicates, ces installations étant refroi­ dies par du sodium fondu.

la France met en service Phénix en août 1973, et Super Phénix 13 ans plus tard, situé près de Creys- Malville sur le Rhône qui doit développer une puis­ sance de 1 200 MW.

Mais l'exploitation est arrêtée à la suite d'un certain nombre d'i ncident s techniques.

Cette filière pose autant de pro­ blèmes politiques que techniques.

Super Phénix est abandonné en 1998 sous la pression des Verts.

Super Phénix 19 77 Mise en service cie la centrale cie Fess enheim (REB) En 1969, la France opte pour la filiè re à eau bouillante.

la première centrale de ce type, d'une puissance de 900 MW, est construite sur les bords du Rhin, à Fess enheim.

Elle sera suivie de nombreuses autres.

Fessenheim 47. »

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