La diversité biologique (Sciences & Techniques)
Publié le 22/02/2012
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plus petits (ou plus grands), toutes cesdifférences s'expliquent par le "hasard" des transmissions du patrimoine génétique.
Dans le règne végétal et animal
Prise dans son sens le plus élémentaire, la diversité biologique témoigne que la vie sur la Terre revêt des formes très variées : lesarbres, les fleurs, les oiseaux, les insectes, les mammifères, les poissons, les vers et les algues.
Malgré les apparences, cettevariété n'est cependant pas infinie.
Animaux et plantes appartiennent tous à des groupes de base : les espèces.
La reproduction entre êtres appartenant à une mêmeespèce est possible, elle ne l'est pas entre membres d'espèces différentes.
Les lions s'apparient avec les lionnes, les tigres avec lestigresses, les guépards avec les guépards, mais les croisements entre ces différentes catégories d'animaux sont en principeimpossibles.
Le nombre des espèces animales répertoriées par les biologistes s'élève aujourd'hui à environ 1,5 million.
Il serait important pourl'avenir d'en connaître le nombre exact et de savoir comment elles évoluent.
Il s'agit là d'une tâche gigantesque que les ressources,le temps et l'équipement dont les biologistes disposent ne leur permettent pas encore de mener à bien.
On doit donc se satisfaired'estimations divergentes : en effet, certains chercheurs pensent qu'en comptant les plantes, les animaux, les champignons et lesbactéries, il y a environ 5 millions d'espèces vivantes sur notre planète ; pour d'autres, il y en aurait 100 millions.
Une autre question se pose.Elle concerne le rythme auquel les espèces disparaissent.
On peut dire qu'il est lent dans les régionscomme l'océan Arctique où elles ne sont pas nombreuses.
Toutefois, le dugong, ce mammifère marin de six tonnes, faitexception : objet d'une chasse impitoyable au XVII e siècle, il a presque disparu.
La situation est différente dans les forêts tropicales, considérées comme les zones de diversité maximale.
Dans les régions quel'on exploite pour leur bois ou que l'on défriche pour faire place à des champs, des pâturages, des habitations et des usines, desespèces qui nous sont inconnues s'éteignent certainement tous les jours.
Il s'agit surtout d'insectes, de vers, de fleurs et dechampignons.
Selon les estimations, le nombre des espèces qui disparaissent varie de une par jour à une par heure voire par minute.
Quel qu'ilsoit, ce nombre traduit une accélération phénoménale du rythme de l'extinction des espèces tel qu'il existait en tant quephénomène naturel faisant partie du processus de l'évolution.
Il est aujourd'hui environ mille fois plus rapide qu'avant l'apparitionde l'homme sur Terre.
La diversité des espèces menacées
La disparition de certaines espèces est très alarmante.
Le gorille des montagnes ne compte plus que 300 ou 400 individus quivivent, en Afrique centrale, dans les brouillards qui enveloppent les montagnes boisées du Zaïre et du Rwanda.
De nombreusespersonnes, alertées par la menace qui pèse sur ces animaux, ont collecté des fonds pour leur venir en aide.
On peut même direque les gorilles participent eux-mêmes à leur propre sauvetage car beaucoup de touristes viennent leur rendre visite : une part desdevises est employée à la sauvegarde des primates.Enfin, une surveillance sévère empêche les braconniers de pénétrer dans leszones qu'ils occupent.
Certains mollusques qui vivent en Polynésie et dans d'autres îles du Pacifique font aussi partie de la grande famille des animauxmenacés d'extinction.
Leur avenir est d'autant plus sombre que les mollusques sont loin d'émouvoir le grand public comme c'est lecas pour les gorilles.
S'ils sont peu prisés du public, ces mollusques fascinent les biologistes.
Des études ont en effet montré queces animaux, du point de vue des mécanismes de l'évolution, faisaient figure d'exemple.
Les observations recueillies sur leurcomportement, leur alimentation, leur mode de reproduction, leur fonctionnement génétique, leurs prédateurs et les animaux aveclesquels ils sont en concurrence ont fourni de précieux renseignements à ce sujet.
L'installation dans leurs îles natales d'animaux qui ont détruit leur habitat a mis en danger plus de 1000 espèces de cesgastéropodes.
Certaines ont disparu et des centaines d'autres sont menacées.
On a mis à l'abri des individus appartenant à unevingtaine d'espèces dans l'espoir qu'ils pourront se reproduire en captivité mais le dommage causé n'en est pas moins irréparable.
La consanguinité
Des phénomènes, qui longtemps sont demeurés sans explication, se produisent dans les populations dont le nombre a beaucoupdiminué.
Des mutations (changements dans les gènes) y apparaissent qui sont la cause d'anomalies et d'infirmités.
Tous ceux qui.
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