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La croûte terrestre

Publié le 29/04/2012

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La croûte terrestre, ou lithosphère (litho = pierre), cette peau extérieure dont l'épaisseur varie entre 30 et 70 km, est l'élément le mieux connu des hommes. Mais qu'en connaissons-nous au juste? La croûte terrestre se compose de deux grandes catégories de roches qui se répartissent en deux groupes principaux: les roches légères, riches en silice et en alumine, qui constituent les continents, et les roches basaltiques, plus lourdes, qui contiennent beaucoup de fer et de magnésium; celles-ci forment le fond des océans et s'étendent sous les continents et probablement tout autour de la Terre.

« jours en cours .

Les scientifique s accordent leur crédit à la théorie de Wegener.

Selon les dernières constatations , la croûte terrestre se compose de différentes plaques rigides dan s lesquelles s 'encastrent les continents .

Au bord de ces plaques , qui coïncident avec les dorsales océanique s, de nouvelles ma­ tières remontent constamment et écartent lentement ces plaques de la dorsale.

Lorsque deux plaques se touchent, l'une chevauche l'autre.

Au fur et à mesure que la plaque inférieure descend pour se mélanger à nouveau avec le magma, de grandes cassures se forment (les fo sses et les tranchées océaniques) et ces région s s ont soumise s à une intense activité volcanique.

Lorsqu'une plaque en rencontre une autre dont le bord principal est occupé par un continent , ce qui semble être le cas sur la côte ouest de 1 'Amérique du Sud , une ca ssure se forme près de la côte .

La croûte continentale est trop légère pour être aspirée vers le bas et elle se déforme donc pour donner naissance à de s chaîne s de montagne s, com­ me la cordillère des Ande s, par exemple.

Si des conti­ nents se trouvent sur l'arête principale des deux plaques, de vastes chaînes de montagne s apparai ssent de même qu'une déformation des roches continentales, plus légè­ res.

C'est probablement ce qui s'est passé lorsque la pla­ que portant le sous-continent indien est entrée en colli- s ion avec la plaque eurasienne , donnant ainsi naissance à l'Himalaya.

Certaines chaînes de montagnes situées à l'intérieur des terre s, comme l'Oural, reflètent probable­ ment une ancienne activité et représentent peut-être les li­ mites d'anci~ns océans disparu s.

De récentes études océanographiques ont prouvé ce mou­ vement des continents.

Le Glomar Challenger, navire de forage et de carottage, mis en service en 1968, a remonté, des fonds marins, des sédiments qui s'y étaient déposés il y a plus de 200 millions d'années.

Mais la preuve la plu s concluante de l'exten sion des océan s est fournie par l'é­ tude du magnéti sme des roche s.

L'étude des roche s de s deux côtés de la dorsale médio­ atlantique a montré que celles-ci étaient disposées en couches d'une intensité de magnétisation variable, ce qui cadre bien avec la notion connue d'inversion de la polari­ té du champ magnétique de la Terre.

Ainsi, au fur et à mesure que le liquide basaltique se déverse dans le centre de la crête par la fissure, il se solidifie des deux côtés, pour être magnéti sé dans la direction dominante du champ magnétique terrestre.

De nouvelles matières, e x erçant une pre ssion sur la fissure , provoquent l'écarte­ ment des couches de roche solidifiée et se solidifient à leur tour.

Une telle inversion du champ magnétique de la Terre a eu lieu pour la dernière fois il y a trente mille an s.

A g auche: C arl e du mo nde m on/ rani les plaqu es de la c roûle /erres/ re qui form enl la surfa ce des t e rres.

D es mOli è res e n fu sio n r emo nlen l en/r e certain es plaq ues el l es mainl ienn enl en mo uve­ m en/ fe n/ , m ais co ntin u.

C i-d esso u s: Les Alp es, fo rm ées lo rs de la co lli­ sio n des plaque s eura sie nn e el afri cain e.

La fo r­ m a /ion d es A lpes débula il y a 40 milli ons d 'an ­ nées el se le rm ina il y a 25 milli ons d 'ann ées.

Croûte continenta le (sous le n iveau dela merl Bords des pleques Endroit oû les plaques se chevauchent Endro it où les plaques divergen t ou s'éloianent l'une de l 'autre Limites incerta ines des p laques 23. »

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