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LA CORROSION

Publié le 03/02/2019

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La forme la plus courante de corrosion est la rouille, ou piqûre d’attaque, sur certains métaux ou alliages. Chaque année elle détruit le quart des produits en acier. En dépit de la rapidité avec laquelle elle attaque le fer et l’acier, l’usage de ces derniers est largement répandu, principalement pour leur résistance et pour leur faible prix.

Un phénomène chimique

La corrosion est le résultat d’une réaction chimique survenue entre une surface métallique et le milieu ambiant (air, eau douce ou salée, bactérie). Cette dégradation peut aller jusqu’à la destruction totale du matériau. Dans le cas du fer et de l’acier, cette réaction se manifeste au contact de l’oxygène et de l’eau par la formation d’un composé de couleur brun roux, l’hydroxyde de fer connu sous le nom de rouille. Celle-ci peut également se former dans l’eau mais pour que le processus chimique soit possible, il faut qu’elle contienne suffisamment d’oxygène dissous.

 

La rouille est capable d’endommager sérieusement les structures, toutefois, la corrosion offre

 

souvent un aspect plus inquiétant qu’elle ne l’est réellement. Cela s’explique par le fait que le volume d’oxyde de fer produit est supérieur à celui du fer détruit. La corrosion attaque d’autant plus volontiers un métal si, au départ, celui-ci présente des défauts dans son alliage (rayure, microparticule étrangère, dislocation, inclusion etc.).

 

La plupart des autres métaux sont également sujets à la corrosion. Le potassium et le sodium, par exemple, sont des solides mous qui s’oxydent si rapidement qu’il faut les conserver dans de l’huile de vaseline pour empêcher que l’humidité atmosphérique ne les détruise.

L’acier inoxydable est un alliage composé de 18% de chrome, 8% de nickel et 0,08% de carbone. L’inox est très résistant à l’oxydation sèche de l’air, aux hautes températures et aux solutions salines.

 

Il présente aussi l’avantage de ne pas se rayer aisément. C’est pourquoi il est utilisé pour les éviers domestiques.

« Œ UJ N Le corrosion l'or et au plat ine, ils ne sont sensibles ni à l'atmo­ sphère ni aux polluants et conservent leur éclat.

Une autoprotection La corrosion rapide des métaux n'exclue pas pour autant leur utilisation dans la fab rication d'objets d'usage quotidien.

De nombreux outils et appareils, par exemple les casseroles, sont réalisés en aluminium.

Il s'agit d'un métal extrê­ mement corrosif lorsqu'il est exposé à l'air; tou­ tefois, la fine couche d'oxyde qui se forme rapi­ dement le protège contre de nouvelles attaques.

Si cette protection vient à être endommagée, une nouvelle couche se reformera presque immédiatement.

Les matériaux de substitution Lorsque la corrosion d'un matériau particulier devient une véritable gêne, il arrive que l'on soit contraint de le remplacer par un autre.

Par exemple, afin d'éviter la rouille, il est possible d'utiliser des vis en laiton à la place de celles en acier.

Le laiton se ternit progressivement et se couvre d'une surface mate toutefois préférable à la rouille poudreuse, courante sur l'acier.

Cependant, si l'on veut s'assurer d'un sertissage solide, aucun métal n'est aussi fiable que l'acier.

La solution réside dans l'utilisation d'une compo­ sition anticorrosive de cet alliage.

Les équipe­ ments des navires, par exemple, sont fabriqués à ......

Dans/es cimetières de bateaux, les épaves se décomposent lentement.

Le contact avec l'eau et l'oxygène de l'air oxyde peu à peu les métaux.

' Les pièces métalliques des motos sont recouvertes de nickel, puis de chrome qui les protègent de la rouille.

partir d'un acier inoxydable extrêmement résis­ tant à la corrosion.

Les revêtements Les alliages spéciaux sont onéreux, donc réservés à des usages bien particuliers.

C'est pourquo i on adopte souven t une solution meilleur marché qui consiste à conserver le même matériau de base en y appliquant un revêtement anticorrosif.

La protection la plus courante contre la rouille est la lubrification.

La visserie en acier est enduite immédiatement ......

Depuis l'Antiquité, on utilise l'or pour fondre des bijoux et réaliser de nombreux accessoires, car il ne se corrode pas.

Au fil du temps, il conserve son lustre et son brillant.

C'est un matériau éternel.

après sa fabrication d'une couche d'huile de sorte qu'elle ne s'altère pas lorsqu'elle est utili­ sée dans un milieu humide.

L'huile ne peut tou­ tefois assurer qu'une protection provisoire.

En revanche, il est possible de protéger de façon plus durable les parties exposées en les recou­ vrant d'une pellicule plus épaisse de graisse.

En plus de son action antirouille, la graisse facilite les mouvements mécaniques mais elle attire des particules de poussière.

Ce n'est pas gênant pour les machines, mais lorsqu'il s'agit de par­ ties métalliques exigeant un minimum de quali­ tés esthétiques, il convient de les recouvrir d'une matière plastique ou de les peindre avec un apprêt.

La peinture peut être une excellente pro­ tection mais, dès qu'elle s'écaille, J'oxygène et l'humidité pénètrent facilement le métal et le problème resurgit.

Même si la surface découverte est réduite, la rouille s'étend sous la peinture.

C'est pourquoi il convient de remédier immé­ diatement à la disparition de la peinture.

La protection électrochimique Ces procédés sont de deux types: l'électrolyse et la galvanisation.

L'électrolyse consiste à faire passer un courant électrique dans une solution chimique au moyen de deux électrodes.

On recouvre ainsi de chrome et de nickel les équipements automo­ biles qui conservent leur esthétique et ne risquent plus de rouiller.

La galvanisation consiste à plonger le matériau dans une solution contenant du zinc en fusion qui se déposera sur sa surface le proté­ geant durablement contre la rouille.

Ce procédé est utilisé pour le petit outillage (tournevis, plaques d'acier) et la visserie.. »

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