Devoir de Philosophie

INDUSTRIES MÉCANIQUES : OUTILS, MACHINES-OUTILS. ASSEMBLAGE. CONTROLE. LUBRIFICATION. ROULEMENTS.

Publié le 17/12/2011

Extrait du document

L'un comme l'autre de ces outils doivent être tenus bien en main, mais sans rigidité; la main droite tient la queue de l'outil et ne sert qu'au mouvement de va-et-vient. Ce mouvement doit être effectué uniquement avec le poignet et le bras, le corps ne devant jamais intervenir dans l'effort de poussée. La main gauche dirige l'outil et exerce seule la pression; elle doit toujours rester parallèle au plan de poussée, condition impérative pour limer plat; enfin la pression sur l'outil ne doit se faire qu'en poussant et jamais en revenant; en outre, on ne doit jamais « reprendre « à la scie, mais continuer sur la première entaille jusqu'au sectionnement; par contre, on doit toujours « croiser « les traits à la lime pour obtenir une surface parfaitement plane et polie.

« - 3 4 5 ....

......

wmmw .....

î -m :me Fig.

3.

- Différentes formes de limes.

De haut en bas : lime ,lata; lime demi-ronde; lime carrée; lime ronde (ou queue de rat); lime triangulaire (ou tiers-point) .

• • COMMENT SE SERVIR DES SCIES ET LIMES 7 L'un comme l'autre de ces outils doivent être tenus bien en main, mais sans rigidité; la main droite tient la queue de l'outil et ne sert qu'au mouvement de va-et-vient.

Ce mouvement doit être effectué uniquement avec le poignet et le bras, le corps ne devant ja­ mais intervenir dans l'effort de poussée.

La main gauche dirige l'outil et exerce seule la pression; elle doit toujours rester parallèle au plan de poussée, condition impérative pour limer plat; enfin la pression sur l'outil ne doit se faire qu'en poussant et jamais en reve­ nant; en outre , on ne doit jamais « repren­ dre » à la scie, mais continuer sur la première entaille jusqu'au sectionnement; par contre, on doit toujours « croiser » les traits à la lime pour obtenir une surface parfaitement plane et polie.

PERÇAGE, ALESAGE, TARAUDAGE, FILETAGE MANUELS Le perçage manuel est effectué avec un ou­ til communément appelé chignole; celle-ci peut être électrique ou plus simplement à main.

La chignole porte en bout d'arbre un mandrin destiné à recevoir le foret; il est impératif de bloquer le foret sur le man­ drin pour qu'il ne tourne pas sur lui.

Pour percer, on commence par noter l'emplace­ ment du trou par deux traits croisés effectués à l'aide de la pointe à tracer puis on marque à l'aide d'un pointeau et d'un coup sec du marteau sur celui-ci, ceci pour éviter que le foret ne chasse quand on commencera à per­ cer.

Ensuite on effectuera la percée en n'ou­ bliant pas que s'il s'agit de faire un trou d'une certaine grandeur il sera largement bé­ néfique de réaliser d'abord un avant-trou avec un foret de petite dimension et de re­ prendre ensuite avec un foret à la cote; au moment du débouchage, diminuer très sensi­ blement la pression sur la chignole pour évi­ ter que le foret ne s'engage; si cela arrivait cependant, arrêter la chignole, et, à la main, .

INDUSTRIES MECANIQUES faire revenir le foret en tournant à l'envers; dans aucun cas il ne faut forcer, le foret cas­ serait net .

Lorsque le trou doit être d'un diamètre très précis, il n'est pas possible de le réaliser directement au foret; on s'approche de la cote et l'on termine par un alésage.

L'alésoir est un outil de forme le plus sou­ vent conique mais de faible conicité; pour une très grande précision on effectuera la fi­ nition avec un alésoir cylindrique .

Ces outils portent un certain nombre de cannelures par­ faitement aiguisées; certains sont extensibles et permettent d 'obtenir différents diamètres, mais leur précision est moins parfaite.

Notons .......

~ ......

~-~ .

-- - Fig.

4.

- Al6solr.

en passant qu'un alésoir ne doit être tourné que dans un seul sens, celui des aiguilles d'une montre, on ne doit jamais revenir en arrière, même pour dégager.

Pour donner à l'outil sa giration on se sert d'un tourne-à­ gauche, sorte de double manche possédant en son centre un trou carré réglable dans lequel est serrée la tête de l'outil.

Le taraudage a pour but de former un file­ tage à l'intérieur d'un trou.

Les tarauds (fig.

5) sont vendus par séries de trois pour cha­ que dimension , comprenant : un taraud co­ nique, un demi-conique, un cylindrique.

Pour pouvoir être taraudé, le trou devra avoir un ;..· .....

~-- ' ,.-~ ~:n:::;~;~n~~~IHilo• Fig.

5.

- Taraud.

diamètre sensiblement inférieur au diamètre du cylindrique à fond de filets; on commence à travailler avec le conique en se servant d'un tourne-à-gauche : la seule difficulté est de savoir tarauder droit, exactement dans l'axe du trou.

Le taraudage s'effectue en tournant dans le sens du vissage (en général à droite, mais il existe des pas à gauche) et en effec­ tuant des retours en arrière fréquents pour dé­ gager les copeaux; il est parfois indiqué de lubrifier légèrement.

On passe en dernier le taraud cylindrique qui doit parfaire le travail.

Le filetage a pour but de former un pas de vis sur une partie cylindrique mâle : à cotes égales la pièce filetée se visse dans la pièce taraudée.

Le filetage est effectué à l'aide d'une filière dont il existe deux types principaux : la filière à peignes (fig.

6) et la filière à cous­ sinets extensibles (fig.

7).

La filière à peignes est composée de deux ou plusieurs pièces ta­ raudées avec évidements de dégagement, mon­ tées sur un support qui permet de régler l'écartement des peignes jusqu'à obtention de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles