Histoire des bateaux
Publié le 18/03/2012
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On suppose que ce sont des troncs d'arbre flottants quiservirent de première 'embarcation', et il est peu probable que leurs occupants aient appris à nager avant d'affronter l'élément liquide. Des bateaux élémentaires étaient déjà construits il y a plus de 40 000 ans et, sans doute, ces premiers marins savaient-ils déjà comment se mouvoir et se diriger, d'abord avec les mains et plus tard avec des pagaies. Mais cela n'était rien, comparé aux difficultés qu'il faudrait surmonter pour construire des bateaux capables d'affronter la haute mer. Et bien du temps passera avant que la navigation devienne un art.

«
variations du vent.
Dans les années qui suivirent 1820, la
machine à vapeur commença à rivaliser sérieusement
avec la voile, et
le fer, déjà, se posait en rival des coques
en bois.
Vint alors
le vapeur à coque métallique, tandis
que du
côté de la marine à voile, l'évolution, aiguillonnée
par cette nouvelle concurrence, connaissait aux alentours
de
1850 un véritable aboutissement avec les élégants clip
pers à trois-mâts et à gréement carré sur une coque en fer
(plus tard en acier).
Beaucoup de gens
se refusaient à croire que le fer pouvait
flotter.
Or, non seulement il pouvait flotter, mais il per-
A droite : Vue de 1858 montrant le fameux Great Eastern dessiné par lsambard Kingdom Brunei.
Ce pionnier de la va peur avait une double coque révolutionnaire en acier , qui
servit de modèle pour toutes les lignes maritimes futures; il
comportait cinq cheminées .
Portant 5 435 m 1 de voilure, et conçu pour accueillir confortablement quatre mille passa
gers , ce navire s'avéra trop coûteux pour assurer des lignes
régulières et fut affecté à la pose des câbles sous l'Atlanti
que.
Le Great Eastern/ut envoyé à la ferraille en 1889.
Ci-dessous : Une des plus anciennes embarcations n'ayant
subi aucune modification:
la jonque chinoise.
De formes et
de dimensions jort variées, toutes ont en commun deux mâts
sans haubans avec des voiles en nattes renforcées par des lat
tes horizontales en bambou.
mettait également de construire des structures moins
épaisses,
ce qui permettait au bateau d'emporter des car
gaisons sensiblement supérieures.
La police des mers
assurée par
les flottes de plusieurs pays éliminèrent la
plupart des pirates et, avec eux, la construction des châ
teaux et gaillards d'arrière.
Tout au long du XIXe siècle,
l'intérêt des
armateJ.IrS balança entre la vapeur et la voile;
beaucoup
adopta ient · des bâtiments possédant les deux
modes de propulsion.
Tous
les premiers vapeurs étaient
mûs
par des roues à aubes latérales ou, dans le cas des va
peurs fluviaux américains, par une seule roue arrière oc
cupant toute la largeur.
En
1840, on commençait à entre
voir la supériorité de 1 'hélice, sauf dans
les eaux peu pro
fondes
où elle pouvait se détériorer.
Certains bâtiments,
comme le gigantesque
Great Eastern de 1858, avaient une
hélice, des aubes et des voiles.
Mais, vers
1880, on se
tourna résolument vers le vapeur à coque d'acier mû par
sa seule hélice et entièrement dépourvu de voiles.
La chauffe
au charbon
était alors universelle et, à l'aube du
XXe siècle, la révolution apportée par la turbine à vapeur
dans le domaine de la vitesse avait déjà trouvé son appli
cation sur les navires les plus importants.
1911 voit apparaître le premier navire à moteur, au ma
zout ou Diesel, dont
le succès ne se démentira plus
jusqu'à ce que, en 1960, enfin, il représenta un ton
nage mondial global supérieur à celui des navires à va
peur.
En 1959, on lança le premier navire marchand à propul
sion nucléaire (le
Savannah, propriété des Etats-Unis),
Ci-dessus: Le Savannah, premier navire marchand à propulsion
nucléaire.
Si la crise du pétrole s'aggrave, il est probable que l'on aura de plus en
plus recours à la propulsion nucléaire.
mais ce mode de propulsion pourtant techniquement au
point ne sera jamais économiquement viable.
A la fin des
années soixante-dix, on étudia la construction de
vracquiers nucléaires de très forts tonnages, solution pro
visoirement rejetée qui pourrait toutefois être réenvisagée
si un renchérissement ultérieur des prix du pétrole impo
sait un perfectionnement de cette filière.
Chemin faisant,
la turbine à gaz, largement éprouvée dans les airs, a réus
si une percée magistrale dans le domaine de la propulsion
navale sous l'impulsion de trois compagnies, la
Ro/ls
Royce
britannique et les firmes américaines General Elec
tric
et Pratt & Whitney.
Les plus grands et les plus rapi
des des porte-conteneurs sont déjà,
pour la plupart, équi
pés de ces turbines à gaz qui
non seulement fournissent
des appareils moteurs efficaces et fiables mais permettent
également de transporter un poids utile considérablement
accru du fait de leur masse et de leur encombrement ré
duits..
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