Devoir de Philosophie

Histoire des armes

Publié le 19/03/2012

Extrait du document

histoire

Les armes primitives étaient constituées par tout ce qui écrasait, piquait ou coupait et étaient destinées à être tenues à la main ou à être lancées. Par la suite, on inventa des systèmes destinés à augmenter la vitesse des armes de jet, la fronde par exemple qui augmentait la vitesse des pierres. D'autres appareils ingénieux pour tuer à distance ont été le 'lance-javeline' - support utilisé pour le lancement d'un javelot - et les 'bolas' sud-américaines - deux ou trois balles pesantes réunies par des cordes. La plus remarquable de toutes les armes primitives a peut-être été le boomerang, de conception aérodynamique. Lancé adroitement, il atteint son objectif, ou revient au lanceur....

histoire

« se par l'Inde et l'Europe occidentale, où, pendant l'ère napoléonienne, Sir William Congreve lui conféra le sta­ tut d'arme de précision à boîtier en acier.

Par la suite, les Européens ont entièrement adopté le canon.

Les premiè­ res armes de ce genre étaient des pièces d'artillerie gros­ sières remplies d'une charge de poudre à canon et de di­ vers projectiles: flèches lourdes, pierres ou boulets en dif­ férents matériaux.

Le canon possédait une 'lumière', qui permettait de met­ tre le feu à la charge.

Le recul était freiné par l'inertie de la masse du canon.

Vers 1300, on utilisa pour la première fois d'énormes canons ou bombardes se chargeant par la culasse, mais la charge par la bouche fut encore commu­ nément utilisée jusqu'au XIXe siècle.

Les pièces d'artillerie primitives étaient encombrantes.

On a naturellement essayé de fabriquer des canons desti­ nés à l'infanterie, mais ils étaient à l'origine trop lourds et extrêmement difficiles à déplacer sur une certaine dis­ tance.

Les premiers canons se composaient d'un simple tube muni à une extrémité, d'une lumière pour la poudre, et, à la bouche, d'un évasement par lequel l'utilisateur pouvait introduire de la grenaille de plomb, des clous ou des pierres.

Un support fourchu était fréquemment utili­ sé pour soutenir l'avant du tube et améliorer la précision du pointage.

Vers 1460, l'invention de certains mécanismes de mise à feu représentèrent un progrès majeur.

Ces mécanismes prirent le nom de 'verrous', parce qu'ils furent à l'origine fabriqués par des serruriers.

Dans les modèles primitifs, on mettait en contact avec la poudre un morceau de mèche à combustion lente mais, ultérieu­ rement, ce dispositif potentiellement hasardeux fut rem­ placé par des étincelles jaillissant d'un silex.

Parallèle­ ment à l'amélioration du mécanisme de verrouillage, les canons devinrent plus légers et plus précis, tirant des pro­ jectiles spécialement fabriqués à cet effet, et au XIXe siè- Ci-dessus: Le fusil à pierre succéda au fusil à mè­ che.

Le mouvement de la détente avait deux effets : il soulevait le dessus du bassinet et projetait le sile x contre une pièce en acier pour produire l'étincelle nécessaire.

A droite: La vie misérable des tranchées durant le premier conflit mondial .

Après la bataille de la Marne, cette guerre fut essentiellement statique, des milliers d'hommes mourant pour gagner ou dé­ fendre quelques mètres de terrain .

Ceux qui n 'é­ taient pas tués demeuraient plusieurs années dans des tranchées comme celle- ci.

cie, ils posséderont des tubes rayés destinés à imprimer un mouvement de rotation au projectile pour le mainte­ nir en permanence vers l'objectif.

Vers 1850, l'artillerie et l'armement individuel furent non seulement équipés de tubes rayés mais purent aussi se charger par la culasse au moyen d'une munition parfaite­ ment adaptée.

Ces capsules fulminantes, détonant sous l 'effet d'un coup sec, remplacèrent le mécanisme à étin­ celles et, dans la première moitié du XIXe siècle, on en arriva de plus en plus à utiliser communément un 'projec­ tile complet', dans lequel l'obus ou la balle était monté à l'extrémité de la douille contenant une charge propulsive et une capsule fulminante.

Il fut ensuite tout naturel de progresser pour en arriver aux divers systèmes de charge­ ment automatique et, finalement, aux armes automati­ ques d'aujourd'hui.

C'est la balle qui, graduellement, ôta toute valeur à l'ar­ mure lourde destinée à l'homme et au cheval, car il était pratiquement impossible de porter une armure dont l'é­ paisseur procurât une réelle protection.

Vers 1720, l'ar­ mure avait pratiquement disparu, mais ce fut pour ac­ quérir plus d'importance encore dans la guerre navale, grâce à la protection offerte par les grandes épaisseurs de chêne, de fer et finalement d'aciers spéciaux convena­ bles.

De même, dans la guerre terrestre, l'impasse de la guerre des tranchées de 1914-1918, où l'homme sans protection était immobilisé dans sa tranchée par le feu meurtrier des mitrailleuses, a conduit au char blindé et à d'autres véhi­ cules de combat blindés en usage aujourd'hui.

La guerre moderne est dominée par l'électronique sous la forme de détecteurs, d'équipements de communication, de commande et de contrôle, et de systèmes de guidage; aux armes traditionnelles, sont venues se joindre des ar­ mes nucléaires, biologiques et chimiques capables d'effa­ cer toute vie humaine de cette planète.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles