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HISTOIRE D'ANTHROPOLOGIE PHYSIQUE

Publié le 02/05/2019

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ANTHROPOLOGIE MOLÉCULAIRE

 

Les développements récents des techniques de biologie moléculaire ont eu des conséquences importantes sur l’étude de l’évolution humaine, au point d’amener certains savants à adopter la définition d’anthropologie moléculaire (créée par Emil Zuckerkandl en 1962) pour définir une nouvelle branche spécifique de l’anthropologie. Outre Zuckerkandl lui-même, citons parmi les fondateurs de l’anthropologie moléculaire d’autres chercheurs américains comme Vincent Sarich, Morris Goodman et John Cronin. Parmi les pionniers de ce secteur, rappelons également le néo-zélandais Allan Wilson (1934-1991), auteur d’études très importantes sur l’ADN mitochondrial et sur les relations évolutives entre notre espèce et les singes anthropomorphes. C’est aux États-Unis aussi qu’opèrent les représentants les plus connus dans ce domaine, tels que Henry Harpending, Mark Stoneking et Alan Templeton.

 

 

PRIMATOLOGIE

 

Une compréhension vaste et précise de l’évolution humaine ne peut pas faire abstraction de l’étude des Primates, l’ordre de Mammifères auquel appartient notre espèce. La primatologie prend en considération les caractéristiques morphologiques, physiologiques, génétiques, écologiques et comportementales des Primates dans le but d’en reconstruire l’histoire naturelle et de définir leur rôle dans les écosystèmes. Parmi les représentants les plus importants de ce secteur, citons l’anatomiste anglais Wilfrid E. Le Gros Clark (1896-1971), le suisse Adolph Schultz (1891-1976) et l’américain George G. Simpson (1902-1984).

 

 

ANTHROPOLOGIE LÉGALE ET ERGONOMIE

 

L’anthropologie trouve un domaine d’application dans l’anthropologie légale et dans l’ergonomie. Si l’anthropologie étudie l’homme dans sa dimension naturelle et populationniste, l’anthropologie légale - dont le développement est dû principalement à d’éminents chercheurs américains tels que Larry Angel, Milton Krogman et Mehmet Y. Yscan†- est le secteur d’application de la discipline qui couvre les aspects de l’analyse et de l’interprétation de restes humains dans le but de l’identification individuelle dans le domaine légal. Les restes humains, principalement osseux et dentaires, relevant de l’anthropologie doivent donc être soumis à des études, en grande partie communes à la paléobiologie humaine, pour identifier des personnes données, qu’il s’agisse des victimes d’un crime ou d’un accident. Dans le cadre de l’ergonomie, qui a toujours comme but d’étudier et d’optimiser l’interface homme-structures technologiques, les anthropologues peuvent offrir une contribution précieuse en utilisant les méthodes anthropométriques concernant les critères de détermination et d’analyse des dimensions, des formes et de la composition corporelles.

 

 

AUTRES SECTEURS DE RECHERCHE

 

 

À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, l’étude des polymorphismes génétiques et des instruments offerts par la génétique des populations ont ouvert un secteur alternatif de recherche, qui est désigné par certains savants sous le nom d’anthropologie génétique ou anthropogénétique. Si, outre les variables génétiques, on prend en considération les variables plus généralement biologiques, on peut essayer d’interpréter les mécanismes qui déterminent la variabilité biologique de l’homme, comme se propose de le faire la biologie des populations humaines. Sur la base de l’interaction entre la démographie et l’anthropologie naît la biodémographie, qui étudie par exemple les transformations de la structure des populations grâce à l’analyse de données recueillies dans les registres d’état civil et les registres paroissiaux. Si la distribution des indicateurs biologiques est mise en rapport avec les facteurs écologiques, on entre alors dans le domaine de l’écologie humaine, où sont analysés les rapports réciproques entre l’homme et le milieu, afin également de planifier des projets qui ont pour but final l’amélioration de la qualité de la vie. L’anthropologie des populations actuelles appliquent en règle générale les principes définis précédemment pour la paléoanthropologie. Parmi les savants vivants qui ont fourni des contributions importantes, rappelons Luigi L. Cavalli Sforza, Masatoshi Nei et Ranajit Chakraborty, qui ont développé et perfectionné de nombreux modèles théoriques de la génétique de population.

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« 2 dont le point de départ précède de beaucoup celui de l’histoire écrite ; environ 2-3 millions d’années si l’on se réfère aux premiers représentants du genre Homo , voire 4-5 millions d’années, si l’on considère le moment où la ligne évolutive qui mena ensuite à l’homme ( Australopithecus ) se détache de celle des grands singes anthropomorphes.

Tandis que les historiens peuvent être aidés dans leur tâche par l’existence de documents écrits et de témoignages oraux, les anthropologues, qui ne disposent pas d’informations si directes, doivent accumuler toute une série de données à travers un travail complexe de recherche, aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire. L’ANTHROPOLOGIE AUJOURD’HUI Une première subdivision de l’anthropologie en sous-disciplines avait été proposée par Pierre-Paul Broca (1824-80), en 1866.

Il avait distingué une anthropologie zoologique (concernant les rapports de parenté entre l’homme et les autres animaux), une anthropologie descriptive (visant à décrire la diversité humaine surtout sur le plan morphologique) et, enfin, une anthropologie générale (portant sur des questions génétiques et écologiques).

Actuellement, cette répartition ne pourrait pas décrire de façon adéquate le vaste territoire de la discipline.

Le domaine de l’anthropologie est très diversifié et l’introduction permanente de méthodes innovatrices implique une redéfinition constante de ses contenus.

En termes généraux, l’ensemble des recherches anthropologiques peut être synthétiquement ramené à deux lignes fondamentales d’étude : a) l’analyse des caractéristiques phénotypiques (aussi bien macroscopiques que microscopiques) et génétiques des individus et des populations pour la reconstruction des phénomènes évolutifs ; b) l’adaptation, l’état de santé et la qualité de la vie des individus et des communautés humaines. Essayons maintenant de tracer un tableau des branches dans lesquelles se subdivise le travail actuellement mené par les spécialistes qui travaillent dans le domaine de l’anthropologie. PALÉOANTHROPOLOGIE En étudiant les fossiles des hominidés et leur datation, la paléoanthropologie s’efforce de reconstruire les parcours évolutifs qui ont mené au détachement de la ligne évolutive humaine de celle des Primates d’une part, et à son évolution ultérieure jusqu’à l’apparition de l’homme moderne d’autre part.

La paléoanthropologie, dite aussi paléontologie humaine, est le secteur dans lequel ont travaillé le plus grand nombre de spécialistes, parmi lesquels il nous faut nommer les savants sud-africains Robert Broom (1866-1951) et Raymond Dart (1893-1988), l’américain John Napier (1917-1987), et l’allemand Franz Weidenrich (1873-1948).

Parmi les paléoanthropologues les plus importants actuellement en activité, citons le sud-africain Philip Tobias, l’anglais Cristopher Stringer, le français Yves Coppens, les américains Tim White, Milford Wolpoff et Erik Trinkaus. PALÉOÉCOLOGIE HUMAINE ET PALÉOETHNOLOGIE. »

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