Devoir de Philosophie

Grand oral du bac : Sciences et Techniques L' OCÉANOGRAPHIE

Publié le 31/01/2019

Extrait du document

L’un des plus anciens parcs d’Argentine est celui d’Iguaçu, créé en 1934 pour sauvegarder les environs des magnifiques chutes d’eau situées à la frontière qui sépare ce pays du Brésil. 11 a été étendu de l’autre côté de la frontière en 1939 et les deux parties forment maintenant un site inclus dans la liste du patrimoine mondial. Les animaux sauvages y abondent et, parmi eux, les cochons d’eau, les jaguars, les ocelots, les paresseux à deux doigts et les tapirs. Le second parc d’Argentine, créé la même année que le premier, est celui de Nahuel Huapi. Situé sur les Andes, il comporte

 

William S. Paton/Planet Earth Pictures

des milieux variés: plaines de la pampa, pâturages de haute altitude et glaciers. Il abrite des chevreuils, des pumas et des oiseaux.

 

Le Chili comporte plusieurs régions protégées dans les hautes Andes, entre autres le parc national Bosque Fray Jorge créé en 1941. Il possède aussi une réserve de réputation internationale, celui de Rapa Nui (île de Pâques), créé en 1935.

L’avenir

 

Le mouvement auquel on doit la création des parcs nationaux aux États-Unis avait au départ deux objectifs: protéger la nature d’une part, en faciliter l’accès d’autres part. À partir de 1990, on s’aperçut que le nombre de visiteurs qui fréquentaient les parcs était si élevé qu’on devait leur affecter 92 % du budget, ce qui ne laissait pas grand chose pour la protection de la nature. C’est ainsi que les gardes forestiers passent une partie importante de leur temps à jouer le rôle d’agents de police, à contrôler le trafic et à prévenir toute dégradation, plutôt que de se consacrer à des travaux scientifiques.

 

Les menaces qui pèsent sur les parcs proviennent des dangers que fait peser sur l’équilibre écologique l’exploitation, à l’intérieur des parcs ou dans leur voisinage, des ressources minérales, des forêts et des sources d’eau. Ces menaces sont contrebalancées par le souci croissant de défendre la nature. Cette attitude s’est manifestée à l’occasion de nombreuses campagnes menées pour prévenir les risques que feraient courir à l’environnement certains projets, tel celui de construire des barrages dans le Grand Canyon.

Les chutes de l’Iguaçu, hautes de 80 m, sont situées près de la frontière qui sépare l'Argentine du Brésil, dans le parc national qui porte leur nom.

 

▼ L'archipel volcanique des Galapagos, situé dans l’océan Pacifique à l'ouest des côtes de l'Équateur, est célèbre pour sa faune et sa flore très particulières.

▼ Dans le parc national Nahuel Huapi, situé dans les Andes à la frontière entre l'Argentine et le Chili, on peut admirer des glaciers, des forêts et des lacs.

En Amérique du Sud, la situation est quelque peu différente. Si depuis 1960, populations et gouvernements sont convaincus de la nécessité de conserver la nature, la tâche des défenseurs de la nature reste difficile sur un continent

« L'océanographie LA PROFONDEUR DES OCÉANS plateau contlnentll ! Ce graphique met en évidence _a les limites de la plongée sous-marine.

A mesure que l'on descend vers les grandes profondeurs, la lumière disparaÎt, la température baisse et la pression augmente tellement que l'homme ne pourrait résister à ces nouvelles conditions sans équipement.

Sur ce schéma sont indiquées les profondeurs moyennes des différents fonds océaniques.

Des graphiques .....

d'ordinateur traduisent en images l'onde sonore renvoyée par une montagne sous-marine de plus de 5 000 m de haut.

Quand le magma se soulève et perce la croûte terrestre, il se solidifie.

La roche qui s'accumule ainsi sur des milliers d'années forme une montagne.

Depuis l'Antiquité, les hommes ont cherché à séjourner plus longuement sous l'eau.

Ce plongeur, équipé d'un scaphandre, peut étudier les profondeurs marines.

profondeur des mers sur leur chemin et établir des cartes marines.

Depuis 1987, les bateaux équipés d'un sonar très perfectionné, le système Gloria, sont en mesure d'explorer des bandes de fond marin de 60 kilomètres de large.

Les lignes plombées d'autrefois étaient sou­ vent munies de tubes témoins destinés à préle­ ver des échantillons de sol: les carottes.

Les ins­ truments actuels, beaucoup plus volumineux et plus lourdement lestés, peuvent s'enfoncer dans un sol sédimentaire sur une trentaine de mètres d'épaisseur.

Les grandes découvertes Les découvertes des années 1960 ont révolutionné les sciences de la Terre.

Elles ont montré que le fond des océans était de formation récente, et que les mouvements des plaques tectoniques conti­ nuaient à modeler lentement la surface de la Terre.

Ce sont ces mêmes mouvements qui provoquent les tremblements de terre, les éruptions volca­ niques et l'apparition des chaînes montagneuses.

Les expéditions sous-marines effectuées le long des crêtes montagneuses de la dorsale média­ atlantique, où une nouvelle croûte rocheuse est en formation, ont montré que les mouvements des plaques tectoniques sont accompagnés d'une intense activité volcanique.

Entre 1968 et 1983, un navire de recherches, le Glomar Challenger, a par­ couru tous les océans en forant le sol sous-marin, ce qui a fourni des données précieuses aux géo­ logues.

Au cours des années 1980, le Joides Reso­ lution, capable de forer sous 8300 mètres d'eau, a poursuivi le travail.

Les études sismiques ont éga­ lement contribué à apporter un grand nombre d'informations sur les fonds marins.

Pour réaliser ces études, on envoie des ondes de choc qui pénètrent dans le sol et sont ensuite réfléchies différemment selon la nature de la roche.

On obtient de cette manière de précieux renseignements sur la structure du sous-sol.

Celle-ci peut alors révéler la présence éventuelle de ressources (comme des gisements pétroliers ou des molécules métallifères).

D'autres instru­ ments sont utilisés en vue de prélever des échan­ tillons d'eau à diverses profondeurs, de mesurer la température de la mer et la vitesse des cou­ rants.

On emploie aujourd'hui les satellites pour analyser la température de l'océan et les cou­ rants qui affectent le climat encore mystérieux.

Ces recherches donnent des indications essen­ tielles sur l'évolution des climats et le réchauffe­ ment général de la planète.

Les plongeurs munis de bouteilles d'air compri­ mé peuvent atteindre des profondeurs maximales de l'ordre de 100-130 mètres.

Au-delà de cette limite, on descend et on remonte le plongeur, qui respire par paliers un mélange gazeux spécial, dans un caisson hyperbare.

Cette technique est appliquée sur les gisements pétroliers en mer, car elle permet plus de souplesse que les lourds sca­ phandres.

Pour descendre plus bas, les scienti­ fiques ont recours à des submersibles.

En 1960, Jacques Piccard, un savant suisse, accompagné par le lieutenant américain Donald Walsh, a battu le record de profondeur en attei­ gnant 10917 mètres dans la fosse des Mariannes à bord du bathyscaphe lR Trieste, mis au point par son père le physicien Auguste Piccard.

Mais la mission la plus spectaculaire est sans doute celle du petit submersible américain Alvin: en 1985- 1986, il a exploré l'épave du Titanic, à une profon­ deur de 4200 mètres.

Le Nautile, quant à lui, est un submersible français très utilisé en particulier pour les recherches géologiques.

Il plonge plu­ sieurs fois par an à des profondeurs pouvant atteindre 6000 mètres.

Dans les années 1990, autour des sources d'eau minérale chaude qui jaillissent au fond de la mer, à plusieurs milliers de mètres de profondeur, les chercheurs ont découvert, grâce aux submer­ sibles, une faune jusqu'alors inconnue.

On a ainsi pu définir un nouvel écosystème hydrothermal composé de colonies de bactéries servant de nourriture à des mollusques, gastéropodes et pois­ sons, qui se développent grâce au souffre et sans l'aide du soleil et de la photosynthèse.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles