Grand oral du bac : LES SONDES SPATIALES

« Les sondes spatiales ! Les sondes spatiales destinées à explorer A le système solaire le plus proche sont équipées de panneaux solaires.

En revanche, lorsqu'il s'agit d'obtenir des renseignements sur les planètes lointaines où l'insolation est trop faible, on a recours à des piles atomiques pour la production d'électricité.

remontée.

Quant à Luna 17, elle déposa sur la Lune un véhicule à huit roues, le Lunakhod, qui devint le premier véhicule-robot envoyé sur un autre monde, accomplissant en une année de mission télécommandée un parcours de plus de 10 km autour du site d'alunissage.

Pendant vingt ans, de 1973 à 1993, la Lune fut ensuite boudée par les responsables des pro­ grammes spatiaux et ce n'est que tout récem­ ment que de nouvelles sondes ont été mises en chantier pour continuer l'exploration automa­ tique de l'astre des nuits.

Après la moisson photo­ graphique recueillie autour de la Lune par la petite sonde américaine Clementine en 1994, une autre petite sonde, Lunar Prospector, fut mise en orbite sélène en juin 1997, équipée d'un spectro­ mètre gamma qui établira la composition chi­ mique des terrains survolés, et d'un spectromètre à neutrons pour détecter d'éventuelles poches souterraines de glace.

Le Japon prévoit le lance­ ment d'une sonde sélène: Luna A.

Ce regain d'intérêt pour la Lune se poursuivra par la mise en chantier d'autres sondes, tant russo-américaines que japonaises, qui prendront la route de l'espace au début du siècle prochain.

Le Japon prévoit le lancement, en 2001, autour de la Lune, d'un comp lexe orbital de près de trois tonnes, suivi en 2004 par l'alunissage d'un véhicule automatique à six roues, d'une masse de quelque 500 kg, qui aura pour mission de par­ courir plus de 1 000 kilomètres, des champs de lave de la mer de la Sérénité jusqu'au cratère Copernic de l'océan des Tempêtes.

De leur côté, les Américains et les Russes échafaudent plu­ sieurs projets de coopération qui pourraient ' La mise en place des panneaux solaires d'un télescope spatial est une opération longue et délicate.

Elle est ici réalisée par des techniciens de British Aerospace, en relation avec l'Agence spatiale européenne.

déboucher dès 1998 sur d'autres prototypes de véhicules automatiques, dont le rover Jules Verne développé par l'université de Californie.

Mais le calendrier de ces missions lunaires dépendra de la disponibilité des fusées russes, laquelle -étant donné l'état économique des industries aérospa­ tiales de ce pays- est loin d'être assurée.

À l'assaut de Mars et de Vénus Les planètes voisines de la Terre, Mars et Vénus, furent, après la Lune, les deux objectifs priori­ taires des sondes spatiales.

Les Russes connurent leurs premiers succès avec les sondes Venera notamment Venera 7, qui devint, en 1970, le pre­ mier engin à survivre à la traversée infernale de la chaude et oppressante atmosphère de Vénus et à émettre des données depuis sa surface.

Mais il fallut attendre Venera 9, en 1975, pour obtenir ......

Pour communiquer avec les sondes spatiales et pour recevoir leurs données photographiques et scientifiques, les agences spatiales utilisent des radiotélescopes géants, comme cette antenne de 64 m de diamètre implantée en plein désert de Californie.. »