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Grand oral du bac : LES MOYENS DE TRANSPORT

Publié le 05/02/2019

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pulsion électrique parallèlement à l’amélioration des moteurs thermiques encore largement majoritaires. En 1995, seulement 0,01% des 47,5 millions de voitures du parc allemand étaient électriques. Fin 1996, on ne comptait en France que 3000 immatriculations de véhicules de ce type. Ces chiffres paraissent dérisoires si l’on considère que 90% des déplacements quotidiens effectués par les automobilistes se font sur une distance compatible avec l’autonomie des véhicules électriques (150 km environ). Ces derniers restent cependant beaucoup moins rentables économiquement que des véhicules à moteur thermique, et posent de sérieux problèmes de stockage d’énergie. Aussi les ingénieurs s’échinent-ils à développer des systèmes de batteries performants (de type Zébra, couplant sodium et chlorure de nickel, ou batteries lithium/ion) supérieurs aux actuelles batteries au plomb ou au nickel/cadmium. Des solutions plus innovantes sont envisagées, à l’image des volants d’inertie, des systèmes capables de stocker et restituer l’énergie cinétique émise par un rotor tournant à l’incroyable vitesse de 100000 tours par seconde!

 

Cela dit, aucune de ces solutions n’est encore en mesure de rivaliser avec les quelque 1,8 million de kilos-joules contenus dans un réservoir de 50 litres d’essence. C’est pourquoi la transition au tout électrique se fera par l’intermédiaire de véhicules à propulsion mixte, c’est-à-dire des solutions mariant moteur électrique et thermique dans un même véhicule (hybrides)... voire des moteurs électrique fabriquant à bord leur propre électricité, grâce à de petits moteurs à combustion. Renault propose, avec son modèle «Fever», un véhicule produisant sa propre électricité grâce à une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène liquide, moteur qui ne rejette que de l’eau et dispose d’une autonomie de 500 km. Mercedes-Benz mettra sur le marché ses propres véhicules à piles à combustible dès 2006.

Les transports du xxie siècle

 

La constitution d’un marché unique en Europe ainsi que la mondialisation et l’accroissement de la production entraînent des échanges de marchandises de plus en plus nombreux. Par ailleurs, l’éclatement de la famille dont chaque membre tend à vivre de son côté, la diminution du temps de travail, amènent chacun à faire des déplacements de plus en plus fréquents, de plus en plus variés.

 

Les transports, synonymes de liberté, d’échanges, doivent répondre aux nécessités de

Rex Features

A l'image de ce prototype Zoom, réalisé par les ingénieurs de Renault et Matra, les véhicules de petite taille aux performances adaptées aux exigences du trafic urbain devraient connaître un essor soutenu dans les prochaines décennies.

notre temps. La sécurité, préoccupation de tous les jours sur la route, pour les avions, les trains, les bateaux, mais aussi la pollution, constituent les soucis principaux des gouvernements européens, tout comme le bruit.

 

En matière de sécurité, on attend également de grands bouleversements. Les systèmes de localisation des trains et de gestion du trafic ont

Conçu par la société néerlandaise Neyk, ce sous-marin de poche introduit un nouveau concept en matière de transport privé et préfigure très certainement les modes de découverte des grands espaces qui seront, en mer ou dans l’espace, prisés par les plaisanciers de demain.

 

internationales, le nombre de lignes nouvelles desservies par les navettes s’est accru pour devenir un concurrent sérieux face aux autres moyens de transports régionaux. L’avenir de ce moyen de transport est dépendant des modes de desserte. L’éloignement entre aéroports et centres-villes constitue l’un des principaux freins au développement des courtes distances. Le réduire, grâce à des moyens propres et adaptés, c’est garantir le succès du transport aérien et surtout répondre à la demande des usagers.

 

Des équipements récents ont déjà avantageusement facilité la desserte interne de plates-formes aéroportuaires comme celle de Roissy-Charles-de-Gaulle. Ils préfigurent les projets favorisant l’interconnexion entre les différents modes de transports: TGV, RER, métro, autoroutes. À plus lointaine échéance, les ingénieurs planchent sur de nouvelles navettes à décollage vertical (modèle BB-609 Bell-Boeing) qui devraient révolutionner le transport aérien en réduisant par deux le temps de trajet porte à porte et en allégeant considérablement un trafic aérien particulièrement chargé sur les grands aéroports internationaux. Une étude montre que l’ouverture de «rotor-ways» pour hélicoptères ou avions convertibles (à décollage vertical) augmenterait de 40% la capacité d’accueil d’un aéroport aussi saturé que celui de Francfort. Sécurité, vitesse et respect de l’environnement seront ainsi mieux conciliés.

« " 0 '5 � 1 al Les moyens de transport Unis, la tendance est à privilégier les transports rapides (avion notamment), alors que la voiture représentait 90% de la mobilité américaine en 1960 (contre 70% en Europe occidentale actuel­ lement et 55% au Japon).

Pour des raisons de revenus, mais aussi bien sûr d'infrastructures et de densité de population, les transports collectifs (autobus et train) devraient rester prépondérants en Asie et dans les pays peu développés.

La navigation, longtemps souveraine Le transport par voie d'eau est généralement le moins coûteux pour déplacer des charges lourdes et importantes sur de longues distances.

Pour cette raison, le transport fluvial peut être consi- déré comm� le système de fret le plus ancien du monde.

En Egypte, les habitants des rives du Nil découvrirent, avant -4000 (époque qui laissa aux archéologues des vestiges en bon état de conser­ vation), qu'ils pouvaient construire des bateaux en assemblant des fibres de papyrus, plante abon­ dante sur les bords du fleuve.

Les embarcations construites dès cette époque, de forme arrondie, assurèrent le transport des matériaux.

En 3000 av.

J..C., la ville de Memphis, sur le Nil, était déjà un port important.

Les gros blocs qui servirent à la ' Savoir gérer la complémentarité des différents moyens de transport est une nécessité du développement local.

Ici à l'image du port allemand de Bremerhaven, où se croisent transports maritimes, ferroviaires et aériens, chaque pôle économique doit pouvoir compter sur une desserte totale et diversifiée.

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Chariot médiéval, diligence du ' Far West, troïka de Sibérie ...

l'attelage à traction animale a constitué pour l'homme un moyen de transport terrestre pratique, longtemps resté sans concurrence.

En 1910, cette hippomobile sur rail assurait, à marée basse, la navette entre des îles allemandes de la mer du Nord et le continent.

construction des pyramides, près du Caire, furent transportés par des bateaux géants, capables de porter des charges de plusieurs dizaines de tonnes.

Les pierres étaient ensuite roulées sur des troncs d'arbres- eux-mêmes importés de régions lointaines -afin de permettre les monumentales constructions pyramidales que nous admirons encore aujourd'hui.

Trente siècles avant notre ère, les bateaux égyp­ tiens se hasardaient en Méditerranée où la marine crétoise était déjà puissante.

Les affrontements navals et les prises à l'ennemi permirent de découvrir les inventions de celui-ci.

C'est ainsi que le gouvernail et la voile-deux inventions capitales- se répandirent dans les pays méditerranéens.

Puis apparut la quille, pièce de bois formant la partie inférieure de la charpente du bateau, qui arma des navires de plus en plus allongés, qui ne tardèrent pas à s'équiper de ran­ gées de rameurs, de chaque côté de l'embarca­ tion.

La guerre est, en tous pays et de tous temps, le principal aiguillon pour l'optimisation des tech­ nologies.

Les Grecs et les Phéniciens, sous l'impul­ sion de leurs généraux, mirent au point des trières, bâtiments de 40 mètres, jaugeant une cen­ taine de tonnes (la jauge exprime le volume inté­ rieur du navire, indiquant sa capacité d'utili­ sation).

Avec leurs 48 avirons, actionnés par �·tl��·u��� ..

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-�� ��" - ::_ - ' - quelque 144 rameurs, ces trières pouvaient atteindre la vitesse de 10 nœuds (les vitesses des bateaux s'expriment encore aujourd'hui en nœuds marins, soit la vitesse nécessaire pour par­ courir un mille-1852 mètres- en une heure).

Le secret de Christophe Colomb Les Phéniciens, qui ont fondé des comptoirs (éta­ blissements commerciaux installés dans les colo­ nies) jusqu'à Gibraltar, travaillèrent à la construc­ tion de bateaux de plus en plus robustes, de plus en plus grands.

Ils renforcèrent la coque par des éléments métalliques, calfatèrent les planches de DES CARGOS ULTRA-RAPIDES Avec des systèmes de propulsion classique, les navires à moteur ne peuvent dépasser une vitesse de 30 nœuds car, au-delà, la pression vaporise l'eau au contact des hélices et de dangereuses vibrations surviennent (phéno­ mène de cavitation).

Grâce à des améliora­ tions de coque (navires monocoques semi-pla­ nants), mais aussi à de nouveaux systèmes de motorisation (hydrojets), une nouvelle génération de cargos à grande vitesse devrait bientôt assurer les liaisons transatlantiques à des vitesses approchant 40 nœuds.

Actuel­ lement comprise entre 14 et 35 jours selon les conditions météorologiques, la jonction Europe-�tats-Unis serait, avec ces bateaux révolutionnaires peu affectés par les vents ou une mer agitée, r6duite è une s.maine ou mo (qa,�:_- ·· , �ÇO -�i.��j·-� ��� D(Ic':•or da ..

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