Grand oral du bac : LE MOUVEMENT PERPÉTUEL
Publié le 30/01/2019
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La machine de Cox
Inventée en 1774 par un horloger britannique, cette horloge ne s’arrêtait jamais. En pratique, le mouvement d’une horloge fonctionnant sur le mode du pendule est amené à cesser du fait des frottements que subissent son balancier et ses rouages: c’est pour cela qu’il est nécessaire d’entretenir le mouvement par de petites impulsions complémentaires, obtenues avec un système de poids que l’on remonte. Or, l’horloger James Cox trouva le moyen de faire remonter les poids automatiquement : il fixa à son horloge un baromètre à mercure, dont la colonne de métal liquide se dilatait ou se contractait au fur et à mesure des changements de la pression
soufflet
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À Une machine a mouvement perpétuel dessinée par Georg Bôchler en 1686 pour faire jouer les eaux d’une fontaine: l’élévation de l’eau dans une vis d’Archimède se ferait par la rotation d’une roue, auto-entretenue par le déplacement de poids mobiles dans des casiers à sa périphérie. Le vice du raisonnement réside dans le mouvement supposé de la roue que le déplacement des poids est incapable d’assurer.
Le mécanisme d’une horloge donne l'illusion du mouvement perpétuel. Mais le mouvement de la comtoise n’est en fait qu’une exploitation de la force de la pesanteur. Il est à terme condamné à s'arrêter de lui-même, soumis aux forces de frottement.
atmosphérique. Un engrenage communiquait tout mouvement de la colonne de mercure, dans un sens comme dans l’autre (et là résidait l’astuce) au mécanisme de remontée des poids du balancier. Ainsi, l’horloge était continuellement remontée, et animée d’un mouvement perpétuel. Une variation de 1 °C assurait 48 h de fonctionnement. Pourtant, la pendule Atmos de Cox ne fonctionnait pas toute seule. D’une part, le mouvement de la pendule était fourni au départ par celui qui soulevait le balancier jusqu’à sa position haute afin de provoquer le mouvement initial ; d’autre part, l’énergie d’entretien du mouvement par l’intermédiaire du baromètre était une récupération de l’énergie changeante de l’atmosphère, elle-même due à l’ensoleillement. Ainsi la machine de Cox n’était-elle pas auto-animée; elle fonctionnait, indirectement, à l’énergie solaire.
«
Le
mouvement perpétuel
d'énergie.
Dans l'Univers, l'énergie ne s'obtient
pas par "génération spontanée>>.
Avant que les
savants saisissent cette vérité première, leurs
essais de machines à mouvement perpétuel
furent aussi originaux que variés.
De drôles de machines
Un manuscrit sanscrit du V" siècle décrit une roue
percée à sa périphérie de deux rangées de ca
vités, chaque cavité étant à moitié remplie d'un
liquide lourd (du mercure en l'occurrence).
Montée sur un axe et une fois lancée, la roue ver
ticale tournerait indéfiniment d'elle-même par le
balancement du mercure dans les cavités.
Ce concept de la roue automotrice allait être
exploré sous toutes ses formes.
Il fut ainsi sug
géré qu'une roue à aubes entraînée par un
cours d'eau pouvait actionner une pompe qui
élèverait l'eau sortant de la roue pour la faire
retourner en amont et actionner la roue de nou
veau.
Séduisant sur le papi er, ce système se
heurte, comme toutes les tentatives de mouve
ment perpétuel, au phénomène de la perte
d'énergie par frottement à l'intérieur du système
- de l'axe de la roue, des pales dans l'eau, des
éléments de la pompe.
Il en résulte que l'éner
gie décroît au lieu de rester constante.
Ainsi, la
roue, une fois lancée à la force des bras ou par
tout autre apport d'énergie extérieure, est-elle
condamnée à s'arrêter rapidement.
D'autres savants dessinèrent des dispositifs de
roues armées de poids fixés sur des tiges périphé
riques, celles-ci restant étendues au cours d'une
moitié de la rotation alors qu'elles se rabattent
avec leurs poids sur l'autre moitié du parcours.
Les savants supposaient que les poids étendus
fourniraient un plus grand moment de rotation à
la roue sur l'une de ses moitiés, entretenant ainsi
un déplacement.
C'était mal comprendre la gécr
métrie du système car le dispositif, du fait de sa
mobilité, rassemble un plus grand nombre de
poids sur la moitié montante de la roue que sur
la moitié descendante, cette disparité entraînant
rapidement l'arrêt de la rotation.
Les recherches
se portèrent alors sur les mouvements des hor
loges.
Mais là non plus les résultats ne furent pas probants.
La réalisation la plus connue est la pen
dule Atm os de James Cox.
La machine de Cox
Inventée en 1774 par un horloger britannique,
cette horloge ne s'arrêtait jamais.
En pratique,
le mouvement d'une horloge fonctionnant sur
le mode du pendule est amené à cesser du fait
des frottements que subissent son balancier et
ses rouages: c'est pour cela qu'il est nécessaire
d'entretenir le mouvement par de petites impul
sions complémentaires, obtenues avec un sys
tème de poids que l'on remonte.
Or, l'horloger
James Cox trouva le moyen de faire remonter
les poids automatiquement: il fixa à son horloge
un baromètre à mercure, dont la colonne de
métal liquide se dilatait ou se contractait au fur
et à mesure des changements de la pression atmosphérique.
Un engrenage communiquait
tout mouvement de la colonne de mercure, dans
un sens comme dans l'autre (et là résidait
l'astuce) au mécanisme de remontée des poids
du balancier.
Ainsi, l'horloge était continuel
lement remontée, et animée d'un mouvement
perpétuel.
Une variation de 1 oc assurait 48 h de
fonctionnement.
Pourtant, la pendule Atmos de
Cox ne fonctionnait pas toute seule.
D'une part,
le mouvement de la pendule était fourni au
départ par celui qui soulevait le balancier jus
qu'à sa position haute afin de provoquer le mou
vement initial; d'autre part, l'énergie d'entretien
du mouvement par l'intermédiaire du baromètre
était une récupération de l'énergie changeante
de l'atmosphère, elle-même due à l'ensoleil
lement.
Ainsi la machine de Cox n'était-elle pas
auto-animée; elle fonctionnait, indirectement, à
l'énergie solaire.
i Une machine à mouvement perpétuel A dessinée par Georg Bochler en 1686
pour faire jouer les eaux d'une fontaine:
l'élévation de l'eau dans une vis
d'Archimède se ferait par la rotation
d'une roue, auto-entretenue par
le déplacement de poids mobiles dans
des casiers à sa périphérie.
Le vice du
raisonnement réside dans le mouvement
supposé de la roue que le déplacement
des poids est incapable d'assurer.
.......
Dans ce dispositif qui se veut à
mouvement perpétuel, des soufflets
actionnés par des poids sont censés
refouler du mercure vers le côté opposé
de la roue, la dissymétrie de masse
entraînant sa rotation.
Le mécanisme d'une horloge donne �
l'illusion du mouvement perpétuel.
Mais le mouvement de la comtoise n'est
en fait qu'une exploitation de la force
de la pesanteur.
Il est à terme
condamné à s'arrêter de lui-même,
soumis aux forces de frottement..
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