Grand oral du bac : LA DISSUASION NUCLÉAIRE
Publié le 02/02/2019
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La France a développé sa force nucléaire pour des raisons autant politiques que stratégiques. Par la «dissuasion proportionnelle» les Français voulaient une force nucléaire proportionnelle à l’enjeu défendu. Pour dissuader une superpuissance de l’attaquer, la France devait être en mesure d’infliger à son agresseur une attaque dont les dommages dépasserait les bénéfices escomptés par ce dernier. La France développa donc une stratégie dite «du faible au fort». Il ne s’agissait pas d’égaler le nombre d’armes de l’adversaire mais d’en avoir suffisament pour se défendre et éviter une frappe initiale.
En 1983 quand le président Ronald Reagan annonça le lancement de l’initiative de Défense
Ces deux frères ont survécu au bombardement sur Nagasaki le 9 août 1945. La première bombe atomique venait d’être lancée sur Hiroshima trois jours plus tôt. Au début des années 1980, on estimait que la puissance de l’arsenal nucléaire mondial équivalait à 1350 000 fois la puissance de la bombe lancée sur Nagasaki !
Lancement du premier bombardier américain B-2 en juillet 1982. Ces bombardiers stratégiques dont l’enveloppe était conçue pour les rendre extrêmement difficiles à détecter par les radars adverses emportaient une nouvelle génération de bombes nucléaires.
Stratégique (IDS). Ce programme de défense antimissile devait faire appel aux technologies de pointe. Les missiles soviétiques seraient alors interceptés et anéantis dans l’espace extra-atmosphérique par des satellites «tueurs» munis de lasers ou faisceaux lumineux étroits de très grande puissance.
Très vite, les objectifs ambitieux de la «guerre des étoiles» ont paru irréalisables. Les coûts de sa mise en œuvre étaient énormes, les difficultés techniques insurmontables et les objections des alliés européens des États-Unis ont contraint le gouvernement américain à abandonner ce plan. L’arme invincible censée protéger le territoire américain n’a jamais été mis en place, car le projet fut finalement victime de l’histoire.
START I et II
Le démantèlement du rideau de fer en 1989 et la désintégration de l’URSS marquaient la fin de la guerre froide ainsi que de la course à l’armement nucléaire. En 1987, les superpuissances éli-mèrent une catégorie entière d’armes nucléaires pour mettre fin à «la bataille des euromissiles». En 1991, l’URSS et les États-Unis signèrent le traité START I. Ils réduisaient ainsi leur nombre d’ogives nucléaires de 12000 à 9000 et leurs vecteurs à 1600. À peine ce traité fut-il signé que l’URSS fut démantelé. START 11 fut donc signé en 1992 entre les États-Unis et la Russie. Chacun des signataires s’est engagé à réduire ses armes nucléaires à 3500 unités d’ici l’an 2003.
«
La
dissuasion nucléaire
jamais ratifié, mais ses dispositions furent respec
tées par les deux supergrands.
Le concept de dissuasion nucléaire n'apparut
que dans les années 1950, quand les deux super
puissances se rendirent compte que les armes
nucléaires n'étaient finalement pas faites pour
gagner la guerre, mais en empêcher l'éclatement
qui entraînerait certes des victoires, mais des
conquêtes de pays complètement ravagés par le
souffle nucléaire.
Cela n'empêcha pourtant pas la
course à l'arm ement.
En effet, plus on avait
d'armes, plus l'effet dissuasif avait d'impact.
Vers le
milieu des années 1980, les États-Unis et l'URSS
regroupaient à eux deux une puissance nucléaire
totale de plus de 13800 mégatonnes.
Fbur contrôler
tout éventuel dérapage, un système d'alerte avancé
par radar a été déployé, notamment au point de
passage de toute attaque par missile, à savoir le pôle
Nord.
La mise en place du «téléphone rouge" entre
Moscou et Washington découle du même esprit.
Les stratégies nucléaires
Entre les États-Unis et l'ex-URSS, l'Europe repré
sentait à l'ouest pour l'un, à l'est pour l'autre, une
rampe de lancement idéale dans les années
1950-1960.
En cas d'!J.ttaque soviétique sur l'Euro
pe occidentale, les Etats-Unis prévoyait une poli
tique de «représailles massives•• à l'aide de bom
bardiers et de fusées.
Mais bientôt, l'URSS se dota
de missiles de port�e intercontinentale qui pou
vaient atteindre les Etats-Unis sans passer par l'Eu
rope.
Les Américains mirent alors au point la
politique de «riposte graduée".
Cette stratégie
impliquait l'utilisation d'armes nucléaires tac-tiques
(courte portée) avant de lancer les armes
stratégiques (longue portée).
La France a développé sa force nucléaire pour
des raisons autant politiques que stratégiques.
Par la
«dissuasion proportionnelle" les Français voulaient
une force nucléaire proportionnelle à l'enjeu défen
du.
Pour dissuader une superpuissance de l'atta
quer, la France devait être en mesure d'infliger à son
agresseur une attaque dont les dommages dépasse
rait les bénéfices escomptés par ce dernier.
La Fran
ce développa donc une stratégie dite «du faible au
fort».
Il ne s'agissait pas d'égaler le nombre d'armes
de l'adver saire mais d'en avoir suffisament pour se
défendre et éviter une frappe initiale.
En 1983 quand le président Ronald Reagan
annonça le lancement de l'Initiative de Défense
Vue de la salle .....
de contrôle de la
NORAD, centre
de commandement
de l'aviation
stratégique nord
américaine, enfoui aux
pieds des montagnes
Rocheuses, dans
le Colorado.
On y
exploite les
informations venant
du système d'alerte
avancée par radar
installé en Alaska
et au Canada.
Ces
deux frères .....
ont survécu au
bombardement sur
Nagasaki le 9 août
1945.
La première
bombe atomique
venait d'être lancée
sur Hiroshima trois
jours plus tôt.
Au
début des années
1980, on estimait que
la puissance de
l'arsenal nucléaire
mondial équivalait à
1350 000 fois la
puissance de la bombe
lancée sur Nagasaki !
� Lancement
du premier
bombardier américain
B-2 en juillet 1982.
Ces bombardiers
stratégiques dont
l'enveloppe était
conçue pour les rendre
extrêmement difficiles
à détecter
par les radars adverses
emportaient une
nouvelle génération
de bombes nucléaires.
Stratégique
(IDS).
Ce programme de défense anti
missile devait faire appel aux technologies de poin
te.
Les missiles soviétiques seraient alors interceptés
et anéantis dans l'espace extra-atmos phérique par
des satellites «tueurs" munis de lasers ou faisceaux
lumineux étroits de très grande puissance.
Très vite, les objectifs ambitieux de la «guerre
des étoiles " ont paru irréalisables.
Les coûts de sa
mise en œuvre étaient énormes, les difficultés
techniques insurmontables et les objections des
alliés européens des États-Unis ont contraint le
gouvernement américain à abandonner ce plan.
L'arme invincible censée protéger le territoire
américain n'a jamais été mis en place, car le
projet fut finalement victime de l'histoire.
START 1 et Il
Le démantèlement du rideau de fer en 1989 et la
désintégration de l'URSS marquaient la fin de la
guerre froide ainsi que de la course à l'arme
ment nucléaire.
En 1987, les superpuissances éli
mèrent une catégorie entière d'armes nucléaires
pour mettre fin à.
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