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Grand oral du bac : HISTOIRE DE LA MÉDECINE

Publié le 29/01/2019

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histoire

Il faut d’abord ne pas nuire, et tout traitement doit apporter un bénéfice nettement supérieur aux risques qu’il fait courir ou à la simple abstention. Le médecin ne peut bien soigner que ce qu’il a bien diagnostiqué par l’observation et éventuellement vérifié par les examens. Il ne soigne pas une maladie mais un malade avec ses particularités, ses goûts, ses allergies ou ses intolérances, ses fragilités et son histoire personnelle.

 

Chaque cas est particulier, et le médecin choisit le traitement autant en fonction de ses connaissances que de ses convictions, et plus encore en fonction du malade dans le cadre des règles et principes reconnus par les autorités. Les

G. de Laubier - Pix

femme ménopausée. Les traitements palliatifs tentent de compenser un état irréversible pour permettre une vie satisfaisante, comme les prothèses des amputés. Mais quel que soit le traitement choisi, il peut toujours déclencher des réactions de défense du corps ou des effets secondaires désagréables ou dangereux. Il n’y pas de traitement sans risque.

 

La prescription de règles d’hygiène est un autre aspect essentiel de la thérapeutique. Elle intervient dans un but préventif (limitation des épidémies, diminution des risques d’intoxication aiguë ou chronique, des troubles liés au déséquilibre alimentaire) ou dans un but curatif.

 

Quant aux médicaments, leur rôle est fondamental. 11 existe en France plusieurs milliers de molécules et de produits pharmaceutiques, présentés sous douze mille marques commerciales et trente mille formes galéniques (comprimés, pilules, sirops, suppositoires, formes injectables...). Ils agissent dans pratiquement tous les domaines de la médecine. Un grand nombre de produits est disponible sans ordonnance médicale. Les autres sont soumis à des règles précises

Discipline paramédicale, la kinésithérapie comporte un large éventail de techniques.

 

Appliquée aux affections de l’appareil locomoteur (fractures, rhumatismes, scolioses), aux maladies neurologiques (hémiplégie), aux maladies respiratoires (bronchite, asthme, mucoviscidose), elle voit ses champs d’activité s’étendre: personnes âgées, gynécologie post-partum...

traitements étiologiques s’attaquent à la cause ou au mécanisme d’une maladie, comme les antibiotiques qui tuent les bactéries dangereuses ou les anti-inflammatoires qui soulagent les rhumatismes aigus. Les traitements symptomatiques soulagent les manifestations gênantes ou doulou-

reuses, comme les antalgiques qui diminuent la douleur, les antitussifs qui calment la toux ou les tranquillisants qui apaisent l’angoisse sans en modifier l’origine. Les traitements substitutifs pallient les défaillances de l’organisme, comme l’insuline du diabétique ou les hormones de la

À La phytothérapie - traitement des maladies par l’usage des plantes - fait partie des médecines douces. En France, seuls les médecins ont le droit de pratiquer la phytothérapie sous forme de consultation et seuls pharmaciens et herboristes sont habilités à donner des conseils.

 

de dose, de durée de traitement, de contre-indications, de non-association, différentes pour chaque produit.

 

La chirurgie, pour sa part, a toujours tenté de réparer les organes inaccessibles à un traitement médicamenteux. Aux grandes opérations classiques (ablation d’organes, réparation de blessures) se sont ajoutées depuis quarante ans les transplantations, puis la chirurgie réparatrice et fonctionnelle.

 

Enfin, les autres traitements sont innombrables. Radiothérapie et chimiothérapie des cancers, laser, kinésithérapie, physiothérapie, orthophonie, soins dentaires, prothèses, psychothérapies, thermalisme sont de pratique courante.

 

Les médecines douces ou naturelles font appel à l’homéopathie, à la phytothérapie (médecine par les plantes), aux minéraux et oligo-éléments, à l’acupuncture et à ses dérivés, à la relaxation.

histoire

« La médecine médecin, viennent donner à la science des formes ou des colorations imprévisibles.

L'anatomie et l'histologie La connaissance du corps humain est le fonde­ ment de toute médecine moderne et occupe une large place dans les premières années de la for­ mation d'un médecin.

L'anatomie est la science de la structure et de la forme des êtres et des interactions de leurs organes.

Elle divise le corps en grands segments: la tête, le cou, le tronc formé du thorax et de l'abdomen séparés par le muscle diaphragme, les membres supérieurs, les membres inférieurs.

Chaque segment présente une face antérieure, postérieure, supérieure ou inférieure, mais aussi une face externe qui tourne le dos à l'axe central ou une face interne qui lui fait face.

L'ostéologie est la division de l'anatomie qui décrit les os et les articulations dans tous leurs détails, dont les sites d'insertions musculaires.

La myologie étudie les muscles, qu'ils s'attachent au squelette, pour la grande majorité ou qu'ils soient libres, comme les muscles peauciers du visage.

La neuro-anatomie explore chaque structure du système nerveux, notamment les différentes zones superficielles et profondes du cerveau, les paquets de fibres nerveuses ou cordons de la moelle épinière, les nerfs périphériques et les nerfs du système végétatif.

L'anatomie vasculaire a donné un nom à chaque artère et à chaque veine du corps comme à chaque partie du cœur.

L'histologie est la science de la formation, de la composition et de l'évolution des cellules et des tissus.

Apparue à la fin du XVII' siècle avec l'invention du microsc ope, elle n'a cessé d'avancer grâce aux progrès techniques succes­ sifs: grossissements supérieurs, colorations spé- ......

La vaccination par Paul Merwart, XIX' siècle, Pologne (P aris, musée de l'Assistance publique).

Après Jenner qui découvrit en 1796 le vaccin contre la variole, le XIX' siècle fut une grande période de progrès médicaux et de santé publique grâce à Pasteur et Calmette notamment.

' Laleçon du docteur Jean- Martin Charcot (1 82 5--1893) à la Salpêtrière.

Par ses recherches sur l'hystérie, Charcot permit une meilleure étude des maladies nerveuses.

Sigmund Freud suivit ses leçons avec assiduité en1885.

cifiques des préparations, microscope électro­ nique dans les années 1950, microscope à balayage vingt ans plus tard.

L'histologie a démontré que la cellule est l'unité de base de toute structure vivante, animale ou végétale, et qu'elle remplit de multiples fonctions à usage interne ou externe.

La cellule est formée de trois éléments de base.

Le noyau renferme le matériel génétique et coor­ donne toutes les activités chimiques.

Le cyto­ plasme contient des organites spécialisés dans une fonction: production d'énergie pour les mito­ chondries, synthèse des protéines pour les ribo­ somes, élimination des corps étrangers ou des déchets pour les lyposomes et les peroxysomes, stockage dans les vacuoles.

La membrane plas­ mique entoure l'ensemble, laisse passer ou attire les éléments nutritifs, rejette les déchets et protège la cellule contre les agressions.

Chaque type de cellule est identifié selon la forme de ces trois composants, mais aussi selon des éléments plus spécifiques comme les va­ cuoles de graisse des cellules adipeuses, les pro­ longements des cellules nerveuses, les grains de sécrétions des cellules glandulaires.

Les cellules sont regroupées en tissus.

Les assemblages de cellules jointives, sans autre élé­ ment, sont des épithéliums simples (une seule couche de cellules), stratifiés (plusieurs couches), kératinisés Oes cellules superficielles sont mortes et réduites à l'état de kératine) comme dans la peau ou non kératinisés comme la muqueuse buc­ cale ou vaginale.

Les tissus conjonctifs associent des cellules et d'autres éléments: fibres collagènes ou élastiques, substances minérales dans l'os, sub­ stance fondamentale faite d'eau et de protéines complexes.

Les tissus conjonctifs spécialisés possè­ dent des propriétés particulières: le cartilage, l'os, le sang, le tissu nerveux ou le muscle sont des ti&­ sus conjonctifs.

L'embr yologie est une branche commune de l'anatomie et de l'histologie qui étudie le déve­ loppement de l'embryon humain dès la fusion des deux cellules parentales.

Elle s'attache parti­ culièrement au développement des différents ti&­ sus et des organes pendant les premiers mois, pour expliquer leur aspect final chez le nouveau­ né mais aussi les mécanismes des malformations.

La biologie cellulaire La biologie cellulaire est une science assez récente qui étudie le fonctionnement intime de chaque cellule et décrit toutes les structures qu'elle contient.

La biologie cellulaire montre que la membrane plasmique, double couche de pro­ téines et de lipides, n'est pas un film continu et. »

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