Exposé la gestion des ressources forestières 4ème pdf
Publié le 18/01/2023
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REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION TECHNIQUE ET
PROFECTIONELLE DE LA RECONVERTITION ET DE L’INSERTION DES JEUNES
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DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA
FORMATION TECHNIQUE ET PROFECTIONELLE DE LA RECONVERSION ET DE
L’INSERTION DES JEUNES
**********
DEPARTEMENT DE L’ATLANTIQUE
******
COMMUNE DE TORI-AGOUAKO
GROUPE N°1
CLASSE : 4ème M6
MATIERE : S.V.T
THEME
LA GESTION DES RESSOURCES FORRESTIERES PREVENTION ET CONSERVATION DES
RESSOURCES FORRESTIERES AU BENIN
LES MEMBRES DU GROUPE
SUPERVISEUR
1- VITINHOUESSI Florence
2- TOJINOU Bernice
3- SEHOUANOU OLIVE
4- CAKPO-CHICHI Roseline
5- GNIDOTE Grace
6- HOUESSINON Gloria
7- AGNIHOUN Mirra-Joelle
8- ASSANI Bintou
9- DJOI Ives
10- MARTIN Corea S.
Damien
11- EGBAKO farelle
12- FAHOUEGNON Karl-Max
13- GASSETO Ella
14- Quenum Reine
15- AFFATONDJI Dorcas
AYENA Barthélémy
Année scolaire 2022-2023
1
INTRODUCTION
I-
MILIEU DE PROVENANCE DES RESSOURCES D’ORIGINE
VEGETAL
II-
EXPLOITATION DES RESSOURCES D’ORIGINE VEGETALE
III-
POCTEURS DE DESEQUILIBRE ET DE DEGRADATION DES
FORETS
IV-
CONSERVATION ET AMENAGEMENT DES RESSOURCES
VEGETALE
CONCLUSION
2
INTRODUCTION
La forêt est un milieu naturel où vivent une multitude d'espèces animales et
végétales.
Elles ont toutes besoin les unes des autres, mais aussi de la forêt, pour
vivre.
On dit qu'une forêt est un écosystème.
Il existe des liens très forts entre les
différents éléments d'un écosystème.
La forêt doit répondre à la fois à des enjeux
économiques, sociaux et environnementaux – tout particulièrement dans les pays en
développement.
Pour qu'elle continue à être une source de revenus et un acteur
écologique essentiel, elle doit être gérée de façon durable et efficiente.
3
DEFINITION
La gestion durable des forêts ou l'aménagement éco systémique des forêts est
un mode de sylviculture à tendance écologique qui fixe des critères, indicateurs et
objectifs sociaux et environnementaux, en plus des objectifs économiques à la gestion
forestière.
Elle vise le maintien ou une gestion restauratoire de la biodiversité à de
multiples échelles2, pour une viabilité ou une meilleure résilience écologique de
l'ensemble des écosystèmes forestiers tout en répondant aux besoins socioéconomiques d'utilisation des ressources naturelles forestières, du bois, de la faune,
de la flore, des fungis ou des aménités environnementales.
Elle vise aussi à introduire une gestion plus « adaptative » favorisant la
résilience des milieux dans le contexte incertain du réchauffement climatique croisé
avec celui d'une crise de la biodiversité révélée au sommet de la Terre de Rio en juin
1992 qui a produit une déclaration de principes pour la forêt
Ressources forestières : En plus des produits ligneux qui servent à la construction
d'habitations et à la manufacture de meubles et d'une multitude de produits faits main,
la forêt offre aussi: Du bois de chauffe et du charbon de bois.
Du fourrage pour le
bétail, qu'il soit récolté pour être donné aux animaux ou bien pâturé.
Une ressource correspond à tout élément nécessaire à l'exécution d'une tâche ou d'un
projet, depuis l'ensemble des compétences des employés jusqu'à l'utilisation d'un
logiciel.
I-
MILIEU DE PROVENANCE DES RESSOURCES D’ORIGINE
VEGETAL
Les Ressources Forestières Alimentaires (RFA) font partie d'un grand ensemble
désigné sous le nom de « Produits Forestiers Non Ligneux ».
Ces ressources non
ligneuses sont extraits d'écosystèmes forestiers et sont utilisés à des fins alimentaires,
domestiques, de commercialisation ou dotées d'une signification sociale, culturelle ou
religieuse.
En Amérique latine et en Asie, nombreux sont actuellement les travaux qui
s'intéressent à ces produits de la forêt et la dépendance des populations vis à vis de
ces ressources.
L'Afrique est le continent qui souffrait le plus d'un manque
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d'information dans ce domaine.
Cependant, bon nombre d'études ont été entreprises
ces dernières années.
Citons Falconer (1996), Okafor (1991), Hladik et Dounias
(1996), Malaisse (1997), Pagézy (1996), Campell (1990) et Kokwaro (1990).
Les ressources forestières alimentaires végétales donnent des fruits, des
graines, des tubercules, des fleurs, des sèves et autres produits comestibles qui
contribuent directement à l'alimentation et à l'économie des ménages ruraux.
Ils
pourraient puissamment aider à résoudre ou du moins à atténuer les problèmes
d'insécurité alimentaire (Getahun 1990, Okafor 1975a et 1975b, Okigbo 1977, Roche
1975).
Mieux, ces ressources jouent un rôle socio-économique et culturel de grande
portée pour les populations; elles sont génératrices de revenus et ont parfois des
fonctions religieuses et médicinales.
Par ailleurs, il s'agit de ressources dont les périodes de disponibilité favorisent
des substitutions alimentaires des produits classiques de l'agriculture et de l'élevage et
par conséquent permettent aux populations de passer les périodes de soudures
La couverture végétale du Bénin représente un disponible brut de 11
million d’hectares qui se répartit de la manière suivante
- Zone boisées : 25 voire 2750 000 hectares
- Zone mise en cultures : 12,5 hectares soit 1375000 hectares
- Zone de parcours (gros bétail) 25 soit 2 750 000 hectares
- Forêts classés : 45 forêts occupant une superficie de 12,49 soit1.373.447
hectares dont plus de 14.000 hectares de plantation de teck productives
Les espèces sont beaucoup plus présentes dans les forêts que dans les formations
plus ouvertes.
Ainsi 59% des ressources sont identifiées en forêt contre 41%
dans les milieux plus ouverts (savane, jachère, champs, habitations).
II-
EXPLOITATION DES RESSOURCES D’ORIGINE VEGETALE
Le Bénin dispose de toutes variétés de ressources indispensables pour son
développement.
Mais ces ressources sont mal exploitées ou inexploitées et il faut
surmonter ou relever ces défis et contraintes de mauvaise gestion.
Malheureusement, les ressources forestières sont anarchiquement exploitées et les
ressources agricoles ne sont pas suffisamment cultivées sur l’ensemble du territoire
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national.
Conclusion : le Bénin dépend de l’extérieur sur le plan alimentaire.
Parmi les ressources animales dont dispose le Bénin, nous pouvons citer :
- les ressources faunistiques ou fauniques (éléphants, lions, panthères, singes,
lapins…) ;
- les ressources pastorales ou produits d’élevage (les bœufs, les vaches, les lapins, les
volailles,
les
lapins,
les
porcs..) ;
les
ressources
halieutiques
(poissons,
crabes,
carpes…)
Ces ressources citées font l’objet d’une exploitation abusive et non-contrôlée.
En ce qui concerne les ressources pédologiques (sols), le Bénin dispose des vertisols
(sols noirs, fertiles du bas-Bénin favorables aux cultures), les sols hydro morphes
(sols gorgés d’eau de la zone du littoral favorables aux cultures), les sols ferralitiques,
les sols
ferrugineux etc…
Les ressources végétales comptent deux sous-catégories : les ressources
forestières et les ressources agricoles.
Les ressources forestières sont composées des
bois d’œuvre (Abzéria,iroko..), les bois de chauffe, les bois utilisés pour la fabrication
du charbon de bois, les bois de service (poteaux électriques, perches) et des plantes
médicinales (aloès, acacia, papayer).
Les ressources agricoles sont composées des céréales (riz, maïs, mil,
sorgho..), des tubercules (manioc, igname, pomme de terre..), légumineuses (haricot,
soja, voandzou), des oléagineux (palmier à huile, karité, arachide) ; des fruits et
cultures maraîchères comme l’orange, la mangue, l’oignon, la tomate ; des ressources
agricoles industrielles comme le coton, le palmier à huile, les noix d’anacarde,
l’ananas,
le
maïs…
LES FACTEURS DE DÉSÉQUILIBRÉS ET DE DÉGRADATIONS DES FORETS
Dans le domaine de la pédologie, la régression et la dégradation sont des
processus d’évaluation à une perte d’équilibrer d’un sol antérieurement stable.
Le
type d’éruption commence généralement avec la destruction du couvert végétal.
Les
sédiments issus des labours et la déforestation ont comblé la mesure cinq kilomètres.
La perte de matière organique et le labour des deux facteurs de dégradation des sols
qui deviennent alors plus sensible à l’érosion.
La déshydratation est un autre acte de dégradation et d’érosion des sols.
Les
racines et radicelles sont des facteurs cohésion du sol mais parfois insuffisante face
aux ravinements.
Sur les sols limoneux fragiles, le passage répété d’engins lourds est
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un facteur d’asphyxie et de dégradation à voir de régression du sol.
La destruction du
couvert forestier protecteur (canopée) est un des facteurs des courants de régression
ou
dégradation
des
sols
notamment
en
zone
tropicale.
Au Bénin, jusqu’aux années 1990, la politique forestière est restée répressive
et exclusive (Djogbénou, 2010).
Mais, à la faveur des réformes nationales
intervenues dans ces années 1990 sur les plans social, politique et économique, la
République du Bénin a adopté en 1994 une nouvelle politique forestière
caractérisée essentiellement par la rupture avec les méthodes directives et de
conservation inefficaces de gestion des forêts et ressources naturelles ; l’adoption
d’une approche de gestion participative avec les populations locales et la délégation
de la maîtrise d’œuvre aux organisations non gouvernementales et prestataires
privés (DGFRN, 2012).
Mais l’évaluation de la mise en œuvre de cette politique révèle une
dégradation persistante assez rapide des ressources naturelles, dont les causes
connues à savoir l’agriculture, l’élevage, l’exploitation forestière incontrôlée, le
braconnage, les feux de végétation, sont presque exclusivement d’origine anthropique
(Djogbénou et al., 2011 ; DGFRN, 2012).
En conséquence, une nouvelle politique
forestière nationale assortie de résultats attendus à l’horizon 2025 est formulée et se
base entre autres sur la promotion de la gestion décentralisée des forêts, de la faune et
des ressources naturelles du domaine forestier non permanent de l’État et la gestion
durable et participative des forêts, de la faune et des ressources naturelles (DGFRN,
2012).
Ces changements de paradigmes progressifs dans la gestion et l’aménagement
des forêts et ressources naturelles au Bénin témoignent de la volonté et de
l’importance reconnue de prendre en compte le facteur humain dans l’aménagement
forestier (Bertrand et al., 1999 ; Reed, 2008).
Cette vision forestière élargie où la
participation des populations locales est un impératif pour l’atteinte des objectifs de
développement reste encore à consolider au Bénin (Djogbénou, 2010).
Pour accompagner les politiques d’implication des populations locales dans la
gestion des forêts et ressources naturelles, plusieurs études et outils sont développés.
Dans ce cadre, Wiersum et Elands (2002) montrent que l’étude des perceptions des
populations riveraines de l’aménagement forestier est une des approches pertinentes
d’évaluation des plans d’aménagement forestier.
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Par ailleurs, Chauvin et Piroche (2004) et Boutefeu (2005) posent l’intérêt
d’une approche paysagère d’aménagement des forêts en les envisageant non comme
des entités à part, mais comme à réinscrire dans un territoire plus large.
La forêt
devrait être alors envisagée comme un espace multifonctionnel qui permet de prendre
en compte la sociodiversité (Chiasson et al., 2005).
Cette nécessité se souligne bien
au Bénin lorsque Djogbénou et al.
(2011) remarquent....
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