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Existe-t-il un gène de la foi ?

Publié le 26/04/2014

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Le gene de la foi Depuis la naissance de l'Homme, la croyance occupe une place centrale et son origine entraine de nombreux débat : Est elle inné ? Comment est elle apparue ? Autant de questionnement qui restent sans réponses mais qui fascine toujours. Trouver l'origine de la foi est donc un véritable défi autant pour le philosophes que pour les scientifiques. Confrontée à cette croyance présente chez tous, la science actuelle, soutenue par des méthodes de plus en plus performantes et efficaces, a souhaité chercher une explication et plusieurs questions sur l'origine de cette foi se sont alors posées. Cette foi est-elle héréditaire ? L'homme est-il obligé d' appartenir à une religion ? Ou encore : L'homme est-il doté d'un gène ou d'une molécule qui influerait sur sa croyance ? De nombreux scientifiques ont alors pris ces questions au sérieux et se sont attardés sur l'interrogation portée à l'existence possible d'un soi-disant « gène de la foi ». C'est pourquoi nous verrons d'abord quelles était les explications de l'origine de la foi par le passe puis la théorie récente de l'existence d'un gène de la foi et son influence possible sur l'homme pour finir ces limites Les premiers à donner une explication au mot « foi » ont été les philosophes grecs sans pour autant en expliquer son origine. Pour eux la foi n'avait aucun rapport avec la religion qui formait un domaine à part : celui de la crainte et du respect dus aux divinités. Cette « foi » selon eux était l'art de savoir convaincre, persuader, Aristote disait que c'était la force de conviction de l'homme L'homme n'a donc jamais pu donner de réelles racines à cette foi jusqu'au XVIIème siècle où pour la première fois les philosophes des Lumières définissent cette origine. C'est Descartes qui expliquera dans son oeuvre Méditation métaphysique (1614) cette origine sur la croyance tant recherchée par l'homme. Selon lui, la croyance apparaîtrait et se développerait durant l'enfance d'un individu, surtout durant l'apprentissage de la parole, et serait ensuite formatée par la famille et la société de l'enfant. Pour Descartes l'apparition et le développement de la foi dépendrait donc du milieu socioculturel dans lequel il vit. Il remarque que beaucoup de ses certitudes, idées et croyances lui viennent de l'enfance, et qu'elles lui ont été enseignées par son entourage. Or, l'enfance est un âge où la raison est mal formée selon tous les philosophes de l'époque. Par conséquent, on pourrait amener un enfant a croire en plusieurs d'idées et croyances venant, essentiellement, de la part des parents, en lesquels il a une confiance absolue.Descartes explique, par ces deux arguments essentiellement, que c'est durant l'enfance que se développe la foi d'un homme par l'éducation que lui inculquent sa famille et la société. La foi serait alors une adhésion presque naturelle, pour l'individu, à des croyances surnaturelles et à des rituels auxquels il adhère sans se poser de questions. La théorie de Descartes apparaît donc comme logique en apparence et sera gardée comme « réponse » à cette origine de la foi. Elle sera d'ailleurs améliorée et précisée jusqu'au XXème siècle. Cependant, cette théorie n'explique pas certains faits, comme les cas de conversion spontanée ou de retour à la foi. La Science cherche donc une autre possibilité. Certains scientifiques se lancent à la recherche d'une vraie origine, plus précise que ce que propose le philosophe des Lumières, qu'ils jugent incomplètes. C'est durant le XXème siècle que de nombreuses thèses sur cette origine de la foi fusent. Notamment celle de Dan Sperber, directeur de recherche au CNRS et anthropologue. Il soutient la thèse que notre aptitude à croire en quelque chose de supérieur trouve sa source dans le fonctionnement même de la pensée humaine : le cerveau. Selon lui, la foi serait donc due à un « processus » qui aurait lieu dans ce dernier. Mais cette théorie en est une parmi tant d'autres et elle ne rencontra pas un grand succès. Les recherches se font ainsi de plus en plus no...

« d’une vraie origine, plus pr écise que ce que propose le philosophe des Lumi ères, qu ’ils jugent incompl ètes .

C'est durant le XX ème siècle que de nombreuses th èses sur cett e origine de la foi fusent. Notamment celle de Dan Sperber, directeur de recherche au CNRS et anthropologue. Il soutient la th èse que notre aptitude à croire en quelque chose de sup érieur trouve sa source dans le fonctionnement m ême de la pens ée humaine : le cerveau. Selon lui, la foi serait donc due à un « processus » qui aurait lieu dans ce dernier .

Mais cette th éorie en est une parmi tant d’autres et elle ne rencontra pas un grand succ ès. Les recherches se font ainsi de plus en plus nombreuse s autour de l'étude de la génétique humaine ou de son cerveau. Et c'est en 2005, le généticien Dean Hamer propose une nouvelle th éorie révolutionnaire dans son livre Le G ène de Dieu : comment la foi est -elle câbl ée dans nos gènes ? Dans ce livre, il affirm e que la foi serait d’origine génétique : se serait donc un gène … Cependant le « gène de la foi » serait t-il la cause ou la cons équence de la croyance religieuse ? Aujourd ’hui encore, personne ne peut répondre et c’est ce caract ère myst érieux qui rend l’id ée de ce gène passionnante. Ainsi les scientifiques et généticiens ont dû reprendre la définition de ce qu ’est un gène et ses caract éristiques afin de pouvoir établir un possible rapprochement entre ce que sont les gènes et ce qu e se rait ce « gène de Dieu » On sait qu ’un gène se situe dans l’ADN (acide désoxyribonucl éique) qui est une mol écule pr ésente dans toutes les cellules vivantes et qui renferme l’ensemble des informations nécessaires au fonctionnement de tout organisme. La mol écule d’ADN étant le mat ériel héréditaire, elle est constitu ée de plusieurs milliers de gènes porteurs de l’informatio n génétique dont l’existence de nombreux d’entres eux reste encore à découvrir. Chaque gène est dot é d’une unique information très pr écise qu ’il est charg é de transmettre de génération en génération. Pourtant, chaque individu ne poss ède pas les m êmes gènes. En effet, plusieurs crit ères et principalement la sélection naturelle (l’adaptation d’un organisme à son milieu pour mieux y survivre et s’y reproduire) et la dérive génétique (l’é volution d'une population ou d'une esp èce caus ée par des ph énom ènes al éatoires, impossible à pr évoir) influent sur ces gènes jusqu ’à parfois les modifier ou m ême jusqu ’à en cr éer de nouveaux. Ainsi donc, un gène est la base de l’information génétique, transmise de génération en génération. Cette information génétique est sans cesse modifi ée car elle est victime de nombreux facteurs qui l’influence et qui am ène parfois l’organisme vivant à cr éer des gènes jusque là inexistants. Étant revenu sur ce qu ’é tait un gène et sur les modifications qu ’ils peuvent subir, la communaut é scientifique travaillant sur ce projet a pu attribuer quelques caract éristiques au « gène de la foi » et a ainsi pu avancer sur le fait de cause/cons équence du gène en question. Ils ont en effet repris l’id ée concernant l’impact de l’homme sur les gènes, et notamment le fait que le mode de vie ainsi que l’é ducation re çue influait sensiblement sur la croyance et aurait donc un impact sur la génétique des diff érents individus. Certains scientifiques expliqueront alors que cet impact. »

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