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BUFFON. Sa vie ; son caractère.

Publié le 30/05/2011

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Ce que Montesquieu venait de faire pour la jurisprudence, Buffon le fera pour l'histoire naturelle. Georges  Louis Leclerc de Buffon est né à Montbard, près de Dijon, le 7 septembre 1707. Il était fils d'un conseiller au parlement de Bourgogne. Il fit ses études au collège de Dijon et ne s'y distingua que par un goût pour les mathématiques dont il revint plus tard. S'étant lié avec le duc de Kingston, il fit avec lui son seul voyage, en Italie et à Londres. En 1733, un Mémoire qu'il adressa à l'Académie des sciences lui valut le titre de membre adjoint. En 1735, il traduit de l'anglais la Statique des végétaux de Hales, en y ajoutant une préface qui fit de bruit. En 1740, il traduit le Traité des fluxions de Newton. Rien n'annonçait encore l'écrivain de génie. Ce fut une occasion qui détermina là direction que Buffon devait donner à ses études. Nommé à la direction du Jardin du Roi, après la mort du savant Dufay, il se consacra désormais à l'histoire naturelle. En 1749, parurent les trois premiers volumes de l'Histoire naturelle générale et particulière. Buffon en publia quinze volumes avec divers collaborateurs, dont le principal fut Daubenton. Grand savant doublé d'un grand écrivain, il fut à la fois de l'Académie des sciences et de l'Académie française. Il est mort à Paris le 16 avril 1788.

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« imperturbable régularité, pendant cinquante ans, il travaille dix heures par jour.

Dans cette longue patience, commeBuffon l'a indiqué, il y a du génie; il y a aussi de l'énergie et de la vertu.

Il vaut mieux admirer cette tenue moraleque de s'attarder à répéter que Buffon écrivit son livre en manchettes de dentelle et avec une plume d'or, ce quid'ailleurs est faux. Dans la vie sociale, Buffon apporte la même sérénité.

Respectueux de tout ce qui est établi, il dédaigne la satire;lent à se lier, il est pour ses amis d'une bonté exquise; conscient de sa force, il ne s'oublie jamais à répondre auxinsinuations malveillantes ou aux injures.

Voltaire l'a raillé et a pris parti contre lui : c'est Buffon qui envoie à Voltaireson propre fils en messager de paix et fait tous les frais de la réconciliation.

A un moment où tout est coteries,Buffon ne fait partie d'aucune; à un moment où il faut être pour ou contre l'Encyclopédie, il ne veut être ni pour nicontre.

«Il y a, dit Grimm, de ces âmes fières et libres qui dédaignent d'être d'aucun parti, comme M.

de Buffon, etque leur neutralité expose à la calomnie des deux factions.

» De fait, Buffon fut attaqué par la Sorbonne comme «philosophe » et il fut traité en ennemi par Marmontel et par les philosophes.

Il ne répondit à personne. Il se complut dans ce rôle; il ajouta encore à sa gravité qui devint à la fin de sa vie de la solennité religieuse etthéâtrale.. »

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