ASTROPHYSIQUE : Appareils et méthodes d'observation
Publié le 28/10/2011
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Il semblait d'ailleurs que leur éloignement interdisait toute approche de ce mystère, la physique des astres n'était qu'un rêve à peine concevable. La nature des phénomènes se produisant au coeur des étoiles n'avait absolument aucun rapport avec ceux qui nous sont familiers. Ainsi · pour l'homme de science du XIXe siècle, il était impensable qu'une substance terrestre puisse se consumer, pendant des millions de millénaires sans perdre de son éclat.
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objectif oculaire
La lunette ..
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progrès de l'astr onomie allaient de pair avec les progrès de l'analy se.
Pourquoi a vait-on besoin d 'une mathématique si élaborée ? NEWTON et KÉPLER n 'avaient-ils pas tout dit en én onçant les lois du m o uvement des planètes comme conséquenc e d'un e loi simple et rigoureuse : la gravitation universelle ?
Il faut répondre « Non » à cette question car les lois de Ké pler ne sont rigoureuses que dans l'hypothèse d'un système planétaire à une planète.
Pour les classiques , il n'était pas question de modifier la loi de Newton mais de préciser ses conséquences.
La tâche que s'étaient fixée les astronomes éta it donc double : en premier lieu , ils observaient le mouvement des planètes et dressaient des catalogues décrivant quotidiennement ces mouvements, avec une très grande précision.
Ensuite , ils confrontaient ces mouvements avec ceux prévus par KÉPLER , et en relevaient l e s irTégularités .
Ils étaient ainsi conduits à étudier le problème très complexe dit « des trois corps » dont ils réussirent à donner des solutions dans des cas très particu liers .
Le problème des trois corps se pose ainsi : trois solides suffisamment éloignés pour être assimilés à des points sont soumis à des forces d'attraction du type « gravitation universelle » et l'on cherche à décrire leur mouvement.
Le problème n'a pas de solution mais il passionna les astronomes car il correspond à une approxi mation au 2• ordre du mouvement des planètes en ajoutant à l'attraction du soleil, qui est de beaucoup la plus importante, celle de la planète la plus influente .
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Le problème des « trois corps » a eu une illustration particulièrement saisissante lorsque l'astronome français LE VERRIER, étudiant le mouvement de la planète Uranus, expliqua les perturbations de sa trajectoire par l'influence d'une planète inconnue.
Grâce à ses observations d'une extrême pré cision, il put déterminer les paramètres dé crivant le mouvement de cette planète et prévoir sa position à un instant donné, tant et si bien que cette planète put être observée à
l'instant et dans la dir ection qu 'il avait cal culée.
Cette découverte n'est pas un cas isolé car les techniques de la mécanique céleste ne ces
s èrent de s' affiner , à tel point que ces dernières années un a stronome américain a pu expliquer partiellement le lent déplac ement du périhélie de Mercure en faisant intervenir, outre l'attrac tion solaire, l'influence de Jupiter ainsi que la décomposition du soleil en couches presque sphériques dont il a mesuré un léger appla tissement aux pôles (de l'ordre de 5 /10 000).
On sait que le lent déplacement du périhélie de Mercure a longtemps été un mystère pour les astronomes.
Einstein en a donné une explica tion particulièrement brillante dans sa théorie de la relativité généralisée, mais les récentes découvertes de chercheurs américains, telle celle dont nous venons de parler, tendent à montrer que la relativité généralisée n'est peut-être pas la base de la mécanique la plus générale.
Tandis que la mécanique céleste semblait perdre, petit à petit, tous ses mystères et que le travail des astronomes devenait de plus en plus un travail de routine, consistant essen tiellement en la rédaction de volumineux cata logues, une question demeurait sans réponse : Quelle est la nature de cette fantastique source d'énergie que sont les étoiles ?
Il semblait d'ailleurs que leur éloignement interdisait toute approche de 'ce mystère, la physique des astres n'était qu'un rêve à peine concevable.
La nature des phénomènes se pro duisant au cœur des étoiles n'avait absolument aucun rapport avec ceux qui nous sont fami liers.
Ainsi · pour l'homme de science du xrx• siècle, il était impensable qu'une substance ter restre puisse se consumer, pendant des millions de millénaires sans perdre de son éclat.
Au début du XIX" siècle , un astronome allait pourtant par la suite bouleverser les idées admises.
Il eut l'idée de tourner vers le soleil un spectroscope et d'analyser le spectre obtenu Celui-ci contenait des raies très caractéristiques dont certaines coïncidaient exactement avec.
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