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ACTIVITÉS ET MÉTIERS DE LA CONSTRUCTION : Planchers Plafonds Combles et charpentes Couvertures

Publié le 23/12/2011

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Couvertures en ardoises

On commença à employer l'ardoise en France, vers le IIe siècle; et plus tard, les châteaux de La Renaissance, les combles à la Mansart, s'adaptent parfaitement à son emploi. C'est de la Moselle, des Ardennes, de l'Anjou, du Maine et du Finistère que nous viennent les

plus belles d'entre elles. L'ardoise, fragile, dure, d'une épaisseur minimum de 3 mm, doit posséder un certain nombre de qualités. Une bonne ardoise trempée dans l'eau ne doit pas pomper l'humidité, ni par conséquent augmenter de poids même au bout de plusieurs heures. La pluie remonte assez facilement par capillarité entre ses joints, d'où l'importance d'une forte pente (minimum 45°). Les ardoises sont taillées à leur extrémité en carré, losange, en rond, en ogive, en trilobes ... peuvent être peintes, émaillées, dorées ...

« - Solives d'enchevêtrement : ce sont des solives limitant une trémie et portant les piè­ ces qui la composent; - Chevêtre : c'est une pièce limitant une trémie, reposant sur des solives d'enchevêtre­ ment ou sur un mur et portant des solives de remplissage; - Faux chevêtre : généralement de section moins importante, il est placé après un che­ vêtre, mais ne sert qu'à maintenir l'écarte­ ment des solives et à supporter les bardeaux et la trémie; - Linçoir : le linçoir, comme le chevêtre, s'assemble en travers de deux solives d'enche­ vêtrement.

Il est placé à une dizaine de centi­ mètres d'un mur, devant des tuyaux de che­ minée ou au droit des parties peu résistantes du mur, comme les fenêtres.

C'est dans le lin­ çoir que l'on assemble les solives correspon­ dant aux fenêtres et aux portes du mur; - Bardeaux : ce sont des planchettes, fen­ dues et non sciées posées jointives sur les so­ lives pour recevoir l'aire.

- Aire : plâtre ou mortier coulé sur les bar­ deaux, il sert de sol artificiel, sur lequel peu­ vent être posés des revêtements de sol divers.

Surcharges des planchers Elles comprennent : 1 • Les surcharges statiques : mobilier, amé­ nagement matériel et matériel de dépôt; 2• Les surcharges dynamiques : personnes, machines et organes mobiles.

Les surcharges dy­ namisques sont introduites dans les calculs avec une majoration tenant compte des effets dynamiques.

Valeur des sur charges statiques et dynamiques Terrasses : non accessibles sauf accessibles (privées) accessibles (public) Habitations : locaux : 175; balcons : 350.

Bureaux : entretien : 100 ikg/m'; 175 ikg./m'; : 500 ikg/m'.

locaux privés (sauf archives) : 200; locaux publics (sauf archives) 250.

- Boutiques, Magasins de vente : boutique : 400 ; grand magasin : 500.

Salle de spectacle : 500.

Salle de classe : 500.

Entrepôt et atelier : variable.

7075 BATIMENT Il faut aussi tenir compte de la charge du plancher, qui varie suivant l'écartement des solives et le revêtement de sol : Solives 75 X 225 mm espacées de 50 cm 23 ikg/m' (la charge); Solives 75 X 225 mm es pacées de 40 cm 34 kg/nr; Solives 75 X 225 mm espacées de 30 cm 45 lkg/m'.

Dalle pleine en béton armé, par cm d'épais­ seur : 25; Hourdis creux en céramique épaisseur 11 cm 70; épaisseur 16 cm 80; épaisseur 20 cm 100.

épaisseur 25 cm 120.

Charges des revêtements de sol, en lkg./m' : parquet, pin, sapin, châtaigner : 17 ikg./m'; chêne : 21; asphalte (par cm d'épaisseur) : 22; dallage en pierre dure (par cm d'épais- seur) : 20; grès cérame (épaisseur = 1 cm) : 22.

Planchers en bois Les planchers en bois, dont nous avons dé­ fini les principaux éléments, ne sont employés que dans la construction de petites maisons, principalement à la campagne.

Dans les im­ meubles de rapport, les bureaux ...

, on em­ ploie : soit des planchers en béton, soit des planchers en fer, soit des planchers mixtes fer-béton.

Les inconvénients du bois sont im­ portants, car ce matériau est combustible et putrescible.

Planchers en fer Les planchers en fer ou fer-béton, sont de plus en plus employés, car incombustibles et imputrescibles.

Cependant, si un incendie éclate, il est dangereux car ils cassent d'un seul coup, contrairement au bois, qui est relative­ ment long à brûler et à se briser.

Il existe de nombreuses variétés de planchers de fer et il s'en crée chaque jour de nouvelles.

Voici quelques exemples : - Planchers sur solives en profils laminés à chaud : platelage en tôle, préfabriqué ou non, supportant une dalle de béton qui peut être coulée sur place.

Dans ce type de plan­ cher, l'élément porteur est constitué par des poutrelles en acier de dimensions variables suivant les portées et les surcharges admises, supportant un platelage en tôle ondulée non galvanisée servant de coffrage perdu.

Une dalle en béton, armée d'un quadrillage d'acier, est coulée sur la tôle ondulée ou d'au­ tre forme, dont elle recouvre les ondulations sur une épaisseur de 20 à 40 mm.

Les tôles Page2. »

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