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Zone libre

Publié le 21/02/2013

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Zone libre, pendant la Seconde Guerre mondiale, zone laissée sous l'administration directe de l'État français par l'armistice de Rethondes (22 juin 1940) et occupée par les Allemands à partir du 11 novembre 1942.

La « zone libre « laissée au gouvernement français était limitée par une ligne dite « ligne de démarcation «, limitée par les villes de Bayonne, Mont-de-Marsan, Angoulême, Poitiers, Tours, Bourges, Moulins, Chalon-sur-Saône, Dôle et Nantua. La façade méditerranéenne était la seule comprise dans cette zone, l'occupation des autres littoraux étant justifiée par la guerre contre le Royaume-Uni, selon le IIIe Reich. Celui-ci laissait au gouvernement de Vichy, dirigé par Pétain, la souveraineté sur l'ensemble du territoire, mais en zone occupée, l'administration devait se conformer aux directives de l'occupant.

Les réformes liées à la Révolution nationale n'eurent donc de vrai sens que dans la zone sud ; celles liées à la politique de collaboration, suivie par Vichy, également : statut des Juifs, relève et Service du travail obligatoire, par exemple. Malgré la pression croissante de l'État français sur les « réfractaires «, les « terroristes « et les réprouvés, la zone libre, qui permettait éventuellement de rejoindre la Suisse, l'Espagne franquiste ou l'Italie mussolinienne (havres de paix relative pour les Juifs), faisait figure de terre promise et des réseaux de franchissement de la ligne de démarcation furent mis en place, soit par la Résistance, soit par des passeurs intéressés qui livraient fréquemment leur clientèle à la police.

Le 11 novembre 1942, après le débarquement allié en Afrique du Nord, l'armée allemande franchit la ligne de démarcation et occupa la zone libre : celle-ci était devenue un lieu stratégique vital, avec les progrès alliés en Méditerranée et leur débarquement probable en Italie. De plus, les progrès de la Résistance en zone sud attestaient les difficultés de l'État français à faire admettre à la population les rigueurs de l'Occupation et les errements de la collaboration. La France tout entière, à compter de cette date, devint zone occupée.

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« OCCUPATION DE LA ZONE LIBRE • 11 novembre 1942 Lorsque se répand la nouvelle du débarquement allié en Afrique du Nord, Laval est convoqué par Hitler à Berchtesgaden.

Mais il ne peut rien pour empêcher l’occupation de toute la partie sud du territoire français, qui passe pour la « zone libre ».

Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1942, la Wehrmacht franchit la ligne de démarcation ; l’objectif est de rallier Bordeaux, puis la frontière espagnole, de franchir le centre de la France pour atteindre Toulon.

L’armée allemande rencontre peu ou pas de résistance.

Cette invasion (baptisée «opération Attila» puis «Anton») va entraîner le sabordage de la flotte française par l’amiral Laborde, les 26 et 27 novembre, en rade de Toulon.

Les quatre-vingt-dix bâtiments qui la composent (moins trois sous-marins) sont détruits sans avoir combattu.. »

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