TRAITÉ DES ANIMAUX, 1755. Condillac (résumé & analyse)
Publié le 03/10/2018
Extrait du document
Ce texte vise à prouver que le comportement animal ne relève pas de l’automatisme de la matière, mais qu’il est guidé par l’esprit. En effet, les animaux sont dotés de la sensation, qui est l’opération première de l’esprit: on peut donc tout à fait rapprocher l’âme de l’animal de celle de l’homme. Mais la raison de l’homme est supérieure à l’instinct de l’animal, car elle connaît l’invention et les idées générales, et peut former l’idée de Dieu comme cause première. De plus, l’âme humaine, que Dieu s’attache à conserver, est d’une nature immortelle.
Ainsi, contre le spiritualisme de Descartes, Condillac affirme que les animaux ont une âme et qu’on ne peut les réduire aux fameux «animaux-machines» de celui-là. Mais il s’oppose également au matérialisme de Buf-fon, qui fait de l’instinct une propriété de la matière. Ainsi, en montrant qu’il existe une continuité entre l’esprit de l’homme et celui de l’animal, Condillac voit confirmée sa théorie selon laquelle l’esprit de l’homme se construit à partir de la sensation.
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