TEXTE: LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, SECONDE PARTIE, Art. 20. DESCARTES
Publié le 09/07/2010
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Il est aussi très aisé de connaître qu'il ne peut y avoir d'atomes, c'est-à-dire de parties des corps ou de la matière, qui soient de leur nature indivisibles, ainsi que quelques philosophes ont imaginé. Et quand même nous supposerions que Dieu aurait réduit quelque partie de la matière à une petitesse si extrême, qu'elle ne pourrait être divisée en d'autres plus petites, nous ne pourrions conclure pour cela qu'elle serait indivisible, parce que, quand Dieu aurait rendu cette partie si petite qu'il ne serait pas au pouvoir d'aucune créature de la diviser, il n'a pu se priver soi-même du pouvoir qu'il a de la diviser, à cause qu'il n'est pas possible qu'il diminue sa toute-puissance, comme il a été déjà remarqué.
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