Texte: Correspondance, année 1639, Au R. P. MERSENNE, 9 janvier 1639. DESCARTES
Publié le 22/02/2012
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Il faudrait que je fusse fort las de vivre si je négligeais de me conserver après avoir lu vos dernières, où vous me mandez que vous, et quelques autres personnes de très grand mérite, avez tel soin de moi que vous craignez que je ne sois malade, lorsque vous êtes plus de quinze jours sans recevoir de mes lettres.
Et parce que l'âge m'a ôté cette chaleur de foie qui me faisait autrefois aimer les armes, et que je ne fais plus profession que de poltronnerie, et aussi que j'ai acquis quelque peu de connaissance de la médecine, et que je me sens vivre, et me tâte avec autant de soin qu'un riche goutteux, il me semble quasi que je suis maintenant plus loin de la mort que je n'étais en ma jeunesse.
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