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TERRE NE SE MEUT PAS (LA), 1940 et 1946. Edmund Husserl (résumé & analyse)

Publié le 02/10/2018

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husserl

TERRE NE SE MEUT PAS (LA), 1940 et 1946.

 

Edmund Husserl, 1859-1938.

 

Cet ouvrage rassemble trois manuscrits posthumes de Husserl consacrés à l’origine de la spatialité et à la constitution de l’espace et du monde ambiant.

 

Dans le premier article intitulé «L’arche originaire Terre ne se meut pas» (Grundle-gende Untersuchungen zum phànomenolo-gischen Ursprung der Raumlichkeit der Natur), Husserl entreprend une «réduction» de la doctrine copernicienne et fait apparaître comme une présupposition transcendantale la certitude que la Terre est le sol

 

originaire antérieur à toute objectivation scientifique: c’est le «corps - substrat» par rapport auquel le mouvement ou le repos des autres corps prennent sens, mais en lui-même, il «ne se meut ni n’est en repos». Ce retour à un Urboden est un préalable aux «Notes pour la constitution de l’espace», texte qui envisage la constitution de l’espace à partir du système kynesthétique. Enfin, «Le monde du présent vivant et la constitution du monde ambiant extérieur à la chair» traite de la constitution du monde objectif en privilégiant le corps, à la fois Körper et Leib (chair).

 

Ces réflexions esquissées nourriront celles de la Crise des sciences européennes, de l’Origine de la géométrie, mais aussi la pensée merleau-pontienne de la chair.

 

Édition : La Terre ne se meut pas (trad.

 

D. Franck, D. Pradelle, J.-F. Lavigne), Éd. de Minuit, 1989.

 

Étude: Husserl, revue Philosophie, n° 29, Éd. de Minuit, 1989.

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