Taine affirme que toute la littérature de l'époque classique est échange de discours entre gens du monde. Quelle vous paraît être l'influence de l'esprit mondain sur la seconde moitié du XVIIe siècle ?
Publié le 27/02/2011
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— L'esprit mondain : sa formation, son importance au XVIIe siècle, son idéal : plaire. — Pour plaire : excellence des manières, jeux de l'esprit, jeux des sentiments. — Mépris du pédantisme ; — Dégoût de la trivialité ; — Goût des études générales sur l'homme. — D'où pas de lyrisme puisque les convenances interdisent l'étalage du moi. — D'où, également, aucune peinture du monde extérieur. — Ne sont pas dans la tradition mondaine : Les doctes, les savants : respect aveugle des règles et de la raison. — Influence réelle : Politesse, bienséance, galanterie, goût de la psychologie, surtout amoureuse. — La Rochefoucauld : Les Maximes. — Mme de La Fayette : idéal de l'amour épuré. — La Bruyère : le genre même ; chapitre sur La Société et la Conversation. — Racine : importance de l'amour ; — certains amoureux : les jeunes premiers, Pyrrhus, Oreste ; — certains traits de style. — Molière : le Misanthrope. — Ce qui échappe a cette influence : — Racine : la passion. — La Fontaine : ce qu'il a de peu classique dans son œuvre. — Molière : les farces manquent aux bienséances. — La Bruyère : le réalisme, la critique sociale. Conclusion : Malgré des outrances, des ridicules, l'École classique doit beaucoup au mouvement précieux : sens des bienséances, conception de l'honnête homme, goût des analyses psychologiques, perfection de la forme.
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