Schnaebelé, affaire
Publié le 11/02/2013
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Schnaebelé, affaire, incident diplomatique entre l’Allemagne et la France en 1887.
Le 20 avril 1887, Guillaume Schnaebelé, commissaire de police d’origine alsacienne qui a pris le parti de la France après la guerre de 1870, tombe dans un guet-apens tendu par les Allemands. Accusé d’espionnage au profit de la France, Schnaebelé est immédiatement arrêté de manière irrégulière par les Allemands. L’affaire est dénoncée par les milieux nationalistes français, sous l’impulsion de Paul Déroulède, Henri Rochefort et surtout du ministre de la Guerre, Georges Boulanger. La presse s’empare du scandale alors que le président de la République Jules Grévy cherche à apaiser la crise politique qui en découle. Le 30 avril 1887, le prince Otto von Bismarck fait libérer Schnaebelé après avoir obtenu, dans son pays, le vote d’une loi militaire.
L’affaire Schnaebelé met en lumière la personnalité du général Boulanger, nationaliste intransigeant. Au lendemain de la libération du fonctionnaire français, le ministre de la Guerre est devenu « celui qui a fait reculer Bismarck «, le « général Revanche «. Dangereux pour la diplomatie française, il est écarté du gouvernement lors du vote du budget (mai 1887). L’affaire lance l’aventure boulangiste.
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