Santiago Carrillo
Publié le 22/02/2012
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Secrétaire général en exil (1960-1977) du parti communiste espagnol, asturien, longtemps inconditionnel de Moscou, il fut l'un des premiers dirigeants européens à tirer des leçons du XXe Congrès du parti et à opérer la déstalinisation. Ancien membre du cabinet Giral (1946), il se déclare champion de l'ouverture, favorable à la voie pacifique vers le socialisme, ce qui provoqua, en 1966, une sérieuse polémique avec un autre dirigeant du parti, Claudin, partisan de la révolution socialiste et non d'un bloc du type de front populaire. Condamnant l'intervention de Prague, se rapprochant de la Chine, son indépendance à l'égard du Kremlin s'affirme de plus en plus. Rentré clandestinement en Espagne, arrêté puis libéré (1976), il s'affirme comme champion de l'eurocommunisme. A la veille des élections (juin 1977), le parti communiste espagnol est légalisé ; Santiago Carrillo, élu député, rentre en Espagne et dirige le PCE jusqu'en 1982. Il le quitte en 1985 et fonde le Parti des travailleurs d'Espagne, qui sera dissous en 1991 pour venir grossir le Parti socialiste ouvrier espagnol.
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