Rites chinois (Querelle des)
Publié le 26/06/2012
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Église catholique,
Le 30 novembre 1700, l'empereur de Chine K'ang-hi, qui avait autorisé en 1692 l'exercice du christianisme, proclamait qu'il n'y a pas d'opposition entre la religion chinoise et le christianisme. C'est que les missionnaires jésuites avaient su montrer une extrême tolérance à l'égard de l'attachement que les Chinois convertis gardaient envers la morale de Confucius et ce qu'il est convenu d'appeler le culte des ancêtres (les jésuites considéraient les cérémonies de ce culte comme un simple hommage, légitime, aux défunts). Mais l'hostilité des dominicains et des franciscains envers les jésuites en général, celle du Portugal et de l'Espagne envers les jésuites de Pékin, qu'ils accusaient d'être des instruments de la France, celle enfin des Missions étrangères, après qu'un de leurs membres, Mgr Maigrot, eut été expulsé de Chine pour avoir condamné les « rites chinois « (1693), amenèrent Rome à se prononcer contre eux.
En 1704 et 1705, le pape Clément XI condamna les « cérémonies chinoises «. Mais ce n'est qu'en 1735 que le pape Innocent XIII, ayant interdit aux jésuites d'envoyer des missionnaires en Chine, l'empereur Yong-Tcheng interdit l'exercice du christianisme hors de Pékin.
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