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Ressources gratuites: L'exploitation technique de la nature constitue-t-elle un idéal pour l'humanité ?

Publié le 22/07/2010

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technique

A la place de la forêt amazonienne, les paysans brésiliens exploitent les terrains récupérés afin de cultiver de la canne à sucre. Au premier abord, cela aide leur lutte quotidienne contre la pauvreté. Cependant la déforestation est une question grave pour ce qu’on appelle le poumon de la planète. Cela pose donc le problème : l’exploitation technique de la nature constitue-t-elle un idéal pour l’humanité ? L’exploitation est le fait de mettre en valeur quelque chose afin de le mettre à profit. Le terme technique explique un savoir faire dont la mise en œuvre permet d’obtenir volontairement un résultat déterminé. La nature est ce qui existe en dehors du monde humanisé, indépendamment des intentions et des efforts de l’homme. L’idéal est le caractère de ce qui n’existe qu’en idée et non dans la réalité observable. L’humanité renvoie à l’ensemble des caractères propres à l’espèce humaine. De deux choses l’une ou bien la nature est considérée comme un sujet d’exploitation technique ou bien elle est un idéal contemplatif pour l’humanité. Il y va donc de savoir si l’exploitation de la nature au profit de l’humanité prévaut sur l’avenir des futurs générations.    L’exploitation de la nature n’a-t-elle pas toujours constituée un idéal pour l’humanité ? Pourtant, n’est ce pas plutôt l’exploitation de la nature par la contemplation qui constitue un idéal? Au fond, ne doit on pas aller dans le sens d’une responsabilité éthique de la technique envers la nature ?    L’exploitation technique de la nature a toujours constitué un idéal pour l’humanité. En effet, l’homme, ne serait-ce que pour sa propre survie a toujours exploité la nature. Par exemple, la première exploitation technique de la nature fut l’agriculture, où l’homme, au moment de sa sédentarisation, décide de ne plus être dépendant des saisons et donc de dompter la nature. On peut citer de nombreux exemples au cours de l’Histoire où l’homme a exploité techniquement de manière plus ou moins poussée la nature. Mais la période la plus significative est sans doute le début de l’industrialisation accompagné des prémices du positivisme. Pour la première fois, l’idée d’un progrès de l’humanité s’appuyait sur une foi dans l’homme, dans sa raison et dans le pouvoir de la technique de changer radicalement la vie humaine et son rapport à la nature. L’exploitation technique de la nature représentait donc un idéal pour cette génération. En effet, la nature était alors synonyme de catastrophes naturelles, de risque et de maladie plus que de bienfaits. L’industrialisation apportait donc la promesse d’un avenir meilleur. La technique s’étant affinée avec le temps, l’exploitation de la nature de plus en plus jusqu’à devoir aujourd’hui être dans l’obligation de créer des parcs interdits à l’exploitation. On ne peut donc parler d’exploitation technique de la nature sans laisser une grande place à l’histoire puisque c’est au cours de celle-ci que le savoir-faire des hommes a atteint les sommets que nous connaissons aujourd’hui. De plus, l’homme ne peut plus se séparer de cette industrialisation. En effet, c’est grâce à elle que les conditions de vie, aussi bien par rapport à l’hygiène que dans la société, se sont améliorées. Pour le monde occidental, cet idéal a été en parti réalisé puisque l’industrialisation à apporter la sécurité tant recherchée contre tous les méfaits de la nature. Mais l’exploitation continue afin de produire toujours plus pour nourrir, habiller, chauffer, et divertir une population grandissante. En outre, cette exploitation technique de la nature a, chez l’homme, le but de la modernité. En effet, l’humanité a comme idéal celui de l’Homme moderne qui doit aboutir (ou qui ne peut aboutir ?) à une pleine connaissance de tout ce qui nous entoure et donc à une exploitation totale de la nature. Cela rejoint ce qu’a dit Descartes l’homme se veut « comme maître et possesseur de la nature «. Toute cette domination technique de la nature ne consiste donc qu’en un seul but, un seul idéal : devenir plus puissant que la nature elle même.    Par conséquent, l’exploitation technique de la nature apporte à l’homme tout se dont il a toujours rêvé ; un abri offrant la sécurité, une nourriture saine... Une hygiène de vie le distinguant ainsi des autres animaux. Cette exploitation a aussi aboutit à des progrès et des inventions impensables il y a un siècle ou même quelques décennies, les téléphones portables, les avions pouvant dépasser le mur du son, l’exploitation de l’uranium dans les centrales nucléaires... Et tout ces progrès ne font qu’améliorer la condition humaine jusqu’à même leur offrir des luxes jamais envisagés auparavant (sport d’hiver...).    Pourtant, cette exploitation est loin d’être parfaite. En effet, depuis le réveil de la conscience écologique du monde, l’humanité s’est rendue compte de toutes les catastrophes et pénuries qu’à causer l’industrialisation de la nature. Fonte des glaces, espèces en voie de disparition, augmentation des gaz à effet de serre, sont autant de conséquences désastreuses (voire irréversible) de l’exploitation technique de la nature. De plus, l’industrialisation croissante peut aussi nuire à l’espèce humaine car elle peut l’exposer à des produits de plus en plus dangereux (exemple du mercure). L’Homme en devenant un loup pour la nature n’en reste donc pas moins un loup pour l’Homme.    L’exploitation de la nature par la contemplation constitue le vrai idéal de l’humanité. En effet, la nature a toujours été idéalisée par l’homme du fait de son équilibre parfait où chaque espèce a sa propre tâche et contribue à la stabilité de tout l’écosystème. Par exemple, si le nombre d’abeilles venait à diminuer, les répercussions se ressentiraient jusque dans notre mode de vie. L’homme s’est depuis toujours, inspiré de la grande diversité qu’offre la nature. En effet, nombre d’inventions de notre siècle sont le fruit d’un travail de recherche du fonctionnement de la nature. Par exemple, l’hélicoptère a été imaginé à partir des observations du vol de la libellule. De plus, cette diversité lui a permis de comprendre et de tirer les lois qui régissent aujourd’hui notre pensée. Par exemple, c’est en observant le soleil et la position des étoiles que Eratostène arriva à calculer la circonférence de la Terre. Grâce à cette simple contemplation, l’homme parvint donc à résoudre les plus grands mystères de la planète. Pour les romantiques, la contemplation de la nature apportait encore plus à l’homme puisqu’elle permettait la paix intérieure et l’inspiration poétique. La nature est, en effet, le premier sujet d’inspiration poétique, où chaque écrivain essaie de reproduire l’idée de perfection que représente la nature. La nature représente donc l’idéal de la perfection et de l’équilibre que l’homme cherche tant bien que mal a imité. C’est aussi ce que défendait le mouvement hippie. Un rapprochement de la nature doit, selon eux, harmonisé les peuples entre eux et réduire les guerres, les violences qui étaient de mises dans les années 70. Ainsi, Erasme dénonce, dans son Eloge de la folie, l’affairement obsessionnel des hommes qui n’ont autre but que de se jeter dans les progrès scientifiques et techniques afin de se préserver de tout ce qui les entoure.    Par conséquent, l’exploitation de la nature par la contemplation nourrit l’esprit de l’homme. En effet, ce dernier en tire aussi bien des lois physiques qu’un bien-être personnel. Cela peut même être poussé jusqu’à des formes privilégiées puisque la nature à inspirer de nombreux peintres, poètes... Les poèmes transcendant ont souvent pour sujet la nature (par exemple le Lac de Lamartine ou encore Renouveau de Mallarmé). En outre, de nombreuses philosophies liées à la nature ont essayées de théoriser cet idéal. Confucius, par exemple, prônait l’harmonie entre les hommes à partir de la hiérarchie observable dans la nature. Ces théories et ses pratiques sont encore d’actualité dans plusieurs régions du monde, notamment dans la population chinoise.    Cependant, cette simple contemplation passive dévie la nature de sa conception première. En effet, l’homme en exploitant techniquement la nature l’aide aussi. Les vaches, par exemple, ont besoin d’être traies pour que leur organisme fonctionne correctement. De plus, cette contemplation peut bercer d’illusions les militants d’une écologie radicalement anti-moderne qui prétendent faire la leçon à leurs contemporains en faisant d’eux des dangereux prédateurs pour l’environnement.    Au fond, il faut aller vers une responsabilité éthique de la technique envers la nature. En effet, la puissance de la technologie crée des problèmes éthiques inconnus des générations précédant le XVIIIème XIXème siècle. De nos jours, la technique est assez puissante pour renverser l’équilibre à l’œuvre dans la nature. De fait, l’homme est passé de l’homo sapiens à l’homo faber c’est-à-dire que l’homme ne se contente plus de connaître mais il fabrique toujours plus et au point de mettre son milieu en péril. C’est ce que théorise Jonas Hans dans le Principe responsabilité. De plus, depuis les années 60, est apparu le terme de développement durable. Le principe de cette politique est d’arriver à concilier croissance urbaine, développement humain et écologie. Il s’agit donc de domestiquer la technique et de changer notre comportement inconscient. Ainsi, la responsabilité éthique est devenue une nécessité et l’humanité s’en rend peu à peu compte. Enfin, depuis quelques années maintenant, se fait sentir cette urgence d’une responsabilité éthique de maîtriser la technique. En effet, les tendances écologistes s’installent petit à petit dans nos modes de vie qu’il va falloir changer radicalement puisque d’après Jonas la technique nous pousse dans un monde de consommation où la réflexion ne trouve pas le temps de s’installer.    Par conséquent, cette théorie éthique aurait le pouvoir de préserver la vulnérabilité de la nature face à une exploitation technique toujours plus grande. Cela pourrait avoir comme conséquence une diminution de la pollution, des gaz à effet de serre. Ainsi, de manière encore insignifiante à l’échelle de la planète, on voit apparaître les prémices d’une prise de conscience générale avec par exemple le tri des ordures, les voitures hybrides, les énergies renouvelables...    Pourtant, cela ne résoudrait pas toute l’étendue du problème puisque certain de dégâts causés par l’exploitation de la nature sont déjà irréversible.    Au final, l’humanité se doit dorénavant de prendre en compte dans ses nouvelles techniques la vulnérabilité de la nature. Puisque la technique créée est toujours croissante, l’homme a une responsabilité indéniable envers la nature et les vivants qui la composent. Sachant que la technique fait partie d’un programme scientifique pour le bien-être des hommes, elle ne pourra s’exercer que dans les limites du bon vouloir de la nature humaine et donc reste imparfaite.

technique

« d'un travail de recherche du fonctionnement de la nature.

Par exemple, l'hélicoptère a été imaginé à partir des observations du volde la libellule.

De plus, cette diversité lui a permis de comprendre et de tirer les lois qui régissent aujourd'hui notre pensée.

Parexemple, c'est en observant le soleil et la position des étoiles que Eratostène arriva à calculer la circonférence de la Terre.

Grâceà cette simple contemplation, l'homme parvint donc à résoudre les plus grands mystères de la planète.

Pour les romantiques, lacontemplation de la nature apportait encore plus à l'homme puisqu'elle permettait la paix intérieure et l'inspiration poétique.

Lanature est, en effet, le premier sujet d'inspiration poétique, où chaque écrivain essaie de reproduire l'idée de perfection quereprésente la nature.

La nature représente donc l'idéal de la perfection et de l'équilibre que l'homme cherche tant bien que mal aimité.

C'est aussi ce que défendait le mouvement hippie.

Un rapprochement de la nature doit, selon eux, harmonisé les peuplesentre eux et réduire les guerres, les violences qui étaient de mises dans les années 70.

Ainsi, Erasme dénonce, dans son Eloge dela folie, l'affairement obsessionnel des hommes qui n'ont autre but que de se jeter dans les progrès scientifiques et techniques afinde se préserver de tout ce qui les entoure. Par conséquent, l'exploitation de la nature par la contemplation nourrit l'esprit de l'homme.

En effet, ce dernier en tire aussi biendes lois physiques qu'un bien-être personnel.

Cela peut même être poussé jusqu'à des formes privilégiées puisque la nature àinspirer de nombreux peintres, poètes...

Les poèmes transcendant ont souvent pour sujet la nature (par exemple le Lac deLamartine ou encore Renouveau de Mallarmé).

En outre, de nombreuses philosophies liées à la nature ont essayées de théorisercet idéal.

Confucius, par exemple, prônait l'harmonie entre les hommes à partir de la hiérarchie observable dans la nature.

Cesthéories et ses pratiques sont encore d'actualité dans plusieurs régions du monde, notamment dans la population chinoise. Cependant, cette simple contemplation passive dévie la nature de sa conception première.

En effet, l'homme en exploitanttechniquement la nature l'aide aussi.

Les vaches, par exemple, ont besoin d'être traies pour que leur organisme fonctionnecorrectement.

De plus, cette contemplation peut bercer d'illusions les militants d'une écologie radicalement anti-moderne quiprétendent faire la leçon à leurs contemporains en faisant d'eux des dangereux prédateurs pour l'environnement. Au fond, il faut aller vers une responsabilité éthique de la technique envers la nature.

En effet, la puissance de la technologie créedes problèmes éthiques inconnus des générations précédant le XVIIIème XIXème siècle.

De nos jours, la technique est assezpuissante pour renverser l'équilibre à l'œuvre dans la nature.

De fait, l'homme est passé de l'homo sapiens à l'homo faber c'est-à-dire que l'homme ne se contente plus de connaître mais il fabrique toujours plus et au point de mettre son milieu en péril.

C'est ceque théorise Jonas Hans dans le Principe responsabilité.

De plus, depuis les années 60, est apparu le terme de développementdurable.

Le principe de cette politique est d'arriver à concilier croissance urbaine, développement humain et écologie.

Il s'agitdonc de domestiquer la technique et de changer notre comportement inconscient.

Ainsi, la responsabilité éthique est devenue unenécessité et l'humanité s'en rend peu à peu compte.

Enfin, depuis quelques années maintenant, se fait sentir cette urgence d'uneresponsabilité éthique de maîtriser la technique.

En effet, les tendances écologistes s'installent petit à petit dans nos modes de viequ'il va falloir changer radicalement puisque d'après Jonas la technique nous pousse dans un monde de consommation où laréflexion ne trouve pas le temps de s'installer. Par conséquent, cette théorie éthique aurait le pouvoir de préserver la vulnérabilité de la nature face à une exploitation techniquetoujours plus grande.

Cela pourrait avoir comme conséquence une diminution de la pollution, des gaz à effet de serre.

Ainsi, demanière encore insignifiante à l'échelle de la planète, on voit apparaître les prémices d'une prise de conscience générale avec parexemple le tri des ordures, les voitures hybrides, les énergies renouvelables... Pourtant, cela ne résoudrait pas toute l'étendue du problème puisque certain de dégâts causés par l'exploitation de la nature sontdéjà irréversible. Au final, l'humanité se doit dorénavant de prendre en compte dans ses nouvelles techniques la vulnérabilité de la nature.

Puisquela technique créée est toujours croissante, l'homme a une responsabilité indéniable envers la nature et les vivants qui lacomposent.

Sachant que la technique fait partie d'un programme scientifique pour le bien-être des hommes, elle ne pourras'exercer que dans les limites du bon vouloir de la nature humaine et donc reste imparfaite.. »

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