Ressource gratuite: La Politique Est-Elle Une Science Ou Un Art ?
Publié le 22/07/2010
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Bien que cerner le terme de « politique« apparaisse comme réellement problématique on peut en dire d'une manière générale qu'elle est l’organisation méthodique,des actions d’un gouvernement au pouvoir sur des bases conceptuelles définies et finalisées en vue de maintenir l’équilibre social. Ce dernier est nécessaire a la population,ainsi qu’à l’évolution de leurs rapports avec d’autres ensembles gouvernés. Mais la politique relève-t-elle d'un savoir théorique, d'une connaissance universelle du bien et du mal ou bien au contraire d'un savoir-faire ? L'homme politique est-il plus proche du scientifique... ou... de l'artiste ? Chacune de ces deux notions présentent des aspects dans lesquels on peut retrouver des caractéristiques de l'idée générale que l'on se fait de la politique. L’art est un concept qui apparaît le plus souvent comme flou et subjectif et suppose l’intervention d’un agir libre qui réalise dans l’œuvre une fin qui lui préexiste. On peut reprendre ici la distinction que Marx faisait entre l’architecte et l’abeille, le premier agissant selon un plan ou une idée tandis que la seconde, quelle que soit la complexité de son activité, agit mécaniquement. Cependant, ce que vise la technique c’est l’utilité de son produit dans les activités humaines. Or, de ce point de vue, c’est une condition de l’œuvre d’art qu’elle soit « inutile « ou plus exactement désintéressée. Elle prend sa valeur grâce à l'action de l'homme, qui la produit, l'interprète et ce, de manière subjective. La Science est la connaissance relative à des phénomènes obéissant à des lois et vérifiés par des méthodes expérimentales au moyen de trois composantes : l'observation, l'expérimentation et les lois. "La science est par essence hypothèse et vérification à l'infini" (Husserl). Peut-on, dès lors, envisager la politique d'un point de vue épistémologique et cognitif ? Si la gestion politique repose en partie sur un raisonnement, l'idéologie politique, elle, suppose également une croyance, voire une conception de la nature humaine qui relève davantage d'impressions et de sensations que la science ne peut entériner. " L'accord de tous les intérêts se forme par opposition à celui de chacun. S'il n'y avait point d'intérêts différents, à peine sentirait-on l'intérêt commun qui ne souffrirait plus d'obstacle: tout irait de lui-même et la politique cesserait d'être un art" Rousseau (Chapitre 3 du Contrat social). Cette formule étonnante de Rousseau annonce l' idée développée au livre 3 du Contrat social: " S'il y avait un peuple de Dieux, il se gouvernerait démocratiquement". Si nous étions des Dieux, nous aurions des intérêts communs, nous les connaîtrions et nous adopterions les lois assurant la promotion de ces intérêts. Mais si nous étions des Dieux, nous n'aurions pas besoin d'être gouvernés.« Pour Rousseau, comme pour Machiavel (et contrairement à toutes les idées reçues), lorsque l'on se pique de politique, il faut prendre les hommes tels qu'ils sont (égoïstes, peu éclairés...), et non tels qu'ils doivent être. Les hommes étant ce qu'ils ont, ils ont et auront toujours des intérêts et des objectifs inconciliables, c'est pourquoi ils sont incapables de se donner des lois à eux-mêmes "Il faudrait des Dieux pour donner des lois aux hommes". Dans ces conditions, la politique est bien conçue par Rousseau comme une aptitude à gérer des intérêts contradictoires (ce qui annonce la thèse de Claude Lefort : "la démocratie, c'est l'institutionnalisation du conflit") et non pas comme un science fondée sur une théorie de la justice formulée par exemple dans des textes, tels que justement le Contrat social.
La politique se révèle bien aléatoire et les hommes d'État doivent trouver des solutions qui ne valent qu'au cas par cas. Sur ce point Rousseau rejoint Machiavel et Montesquieu. La politique est un art : ce qui est décisif , c'est la capacité qu'a l'homme politique de prendre la bonne décision, au moment opportun. La décision politique relève donc en partie de l'intuition, puisqu'elle n'est pas la conséquence ou l'application d'une théorie ou d'une idéologie préexistante. (Kant appelle cette aptitude à trancher sans s'appuyer sur une règle préétablie : "jugement réfléchissant". Sur ce point, jugement politique et jugement esthétique se rejoignent, l'esthétisme révélant bien sur une forte connotation au domaine de l'art). Cependant l'homme politique doit être raisonnable. Il y a des exigences, une rationalité de la décision politique mais qui s'avère parfois limitée. Les hommes politiques doivent gouverner en se fondant sur un jugement qui est singulier, toujours faillible (comme en art). La rationalité de la politique est relative.
Pour Machiavel, la politique se caractérise par le mouvement, par le conflit et des ruptures violentes. Il faudra faire agir les passions mauvaises contre elles même pour faire naitre la société politique. Afin de prendre, conserver puis stabiliser son pouvoir dans un Etat, le Prince doit faire preuve de virtù, pour s'adapter au mieux aux aléas de la fortuna. En effet, la politique est l’art de bien gérer la cité mais aussi celui d'apprendre à se maintenir au pouvoir dans une situation ouverte à tous les retournements. Cet état se traduit dans les notions machiavéliennes de fortuna et de virtù. Là ou l'on peut comprendre chez Machiavel que la politique s'apparente à une sorte de technique ou art, c'est en la notion de virtù. la virtù est la capacité d’imposer sa loi à la fortune. En effet, il y montre bien que « ce que les grands fondateurs d’Etat durent à la fortune, ce fut l’occasion qui leur fournit une matière à laquelle ils purent donner la forme qu’ils jugèrent convenable«. Elle est donc l’occasion de faire preuve de ses talents politiques; sans elle, l’occasion aurait pu disparaître. L'homme politique doit créer la situation qui lui permettra de prendre le pouvoir. L'intervention de l'homme dans le but de transformer le destin peut être perçue comme une forme d'art car Machiavel en s'interrogeant non pas sur ce qui doit être mais sur ce qui est , écarte tous les à priori, les croyances qui finissent par modeler un monde qui n'existe pas: comment réussirait-on en politique en s'écartant de la réalité naturelle, de ce qui est à la racine du comportement humain, nature ou aussi bien caractère ? Toujours selon la thèse de Claude Lefort, Machiavel s'engage dans la découverte comme invention, en cernant progressivement un réel qui nourrit sa pensée, au point que ce que nous appelons contradiction n'est qu'un effet de surprise: l'écrivain ne maitrise jamais pleinement son texte mais est en partie conduit par ce qu'il écrit. Si la politique joue sur la question des moyens, il n'est pas question de déduire l'action de règles antécédentes. Effectivement, le but de la politique n'est donc pas pour Machiavel de réaliser de la pensée mais d'utiliser la pensée pour s'adapter et innover . Il est clair qu'en ce sens, la politique s'apparente à un art car elle ne peut s'apprendre. Elle dépend Si nous avons précédemment partiellement démontré que la politique pouvait, d'un certain point de vue s'apparenter à un art, Platon, ne serais-ce qu'à travers son dialogue « Le politique « nous montre qu'il n'est pas envisageable de considérer la politique comme un art, mais plutôt comme une technique, une science qui peut révéler une grande exactitude. Ce dialogue de Platon tourne autour d'un mythe que l'on peut ainsi brièvement résumer. Il existe deux états du monde: un monde dirigé par Cronos ou tout ce passe pour le mieux. Un second dirigé par Dieu semble décadent. Seulement Dieu a tout de même laissé aux hommes les arts pour leur permettre de s'en sortir. Parmis ces arts, on trouve « l'art politique «Ainsi, le rôle du politique est de diriger le monde en imitant Dieu au mieux possible, à l’aide de l’art politique qui lui est offert. Conscient de n’être qu’un pasteur humain, il doit imiter les pasteurs divins qui étaient au pouvoir sous le règne de Cronos. Platon parle d’imiter : en effet, seuls les Dieux sont sages, seuls les Dieux sont « sophos «. Les hommes ne peuvent accéder à la science, ou si certains peuvent accéder à une certaine connaissance, comme les philosophes, jamais il ne pourront atteindre sur cette terre la même connaissance que les Dieux. C’est pourquoi ils doivent se contenter d’imiter ce qui leur est supérieur, si tant est qu’ils puissent l’atteindre pour pouvoir le contempler. Ayant établi ces principes, Platon a alors dressé au lecteur un portrait du politique: Celui-ci est d’emblée définit comme quelqu’un de savant. La tache sera donc de définir quelle science il est susceptible de détenir. Platon va alors distinguer les arts pouvant être apparentés à l’art politique, parmi lesquels l’art militaire, l’art juridique et la rhétorique. Platon est clair : c’est la science politique qui doit commander à ces sciences, quand il doivent servir. Par exemple, le chef militaire ne doit pas décider de son propre chef d’agir : c’est le politique qui doit lui dire. De même pour toutes les autres sciences : la science politique est la science suprême à laquelle toutes les autres sciences sont subordonnées. . L’art du politique étant une science, la vraie cité possède donc un gouvernement scientifique, ou plutôt un gouverneur scientifique : quelqu’un qui saura gouverner la cité en se réglant sur la science politique. Là est donc le rôle du politique : gouverner sa cité en imitant le vrai gouvernement, le seul valable, c’est-à-dire le scientifique. Il s'agit pour Platon de choisir le régime le moins mauvais, et le politique doit en son sein tacher d’imiter au mieux la science politique, en se gardant de tout abus de pouvoir, c’est-à-dire en n’utilisant pas sa position avantageuse. Platon fait ainsi la démonstration que la politique, même si elle doit être confiée à un homme imparfait, est une science capable de fournir à cet homme de quoi construire le régime le moins mauvais. Elle lui fournit en quelque sorte les outils scientifiques et certains nécessaires au bon fonctionnement de la cité. Par la suite, Platon va montrer que, contrairement à une idée répandue, il y a des parties de la vertu qui non seulement sont différentes les unes des autres, mais qui en plus sont opposées. C’est le cas de la tempérance et du courage. La tempérance peut être vertueuse tout comme le courage en fonction de la situation. Ainsi, ceux qui sont tempérants sont portés vers le pacifisme, et inversement ceux qui sont courageux sont portés vers le bellicisme. Mais l’un ou l’autre pur est néfaste : quelqu’un de trop pacifique sera probablement opprimé et asservi car incapable de se défendre, l’avenir de sa cité risque d’être compromis; à l’inverse quelqu’un de trop belliqueux sera lui sans arrêt dans un état de guerre et là aussi, il risque de compromettre sa cité. Ces deux types de personnes, radicalement opposées les unes des autres, sont pour Platon en état de haine violente les uns contre les autres (haine violente pouvant sembler paradoxale si on songe que l’un des tiers en question se trouve être un pacifique qui par définition se refuse à l’usage de toute violence). D’où une situation chaotique que le politique va devoir résoudre. C’est là que l’analogie avec le tissage intervient : pour pallier à ce problème crucial, il faut pouvoir réguler la tempérance et le courage des individus de la cité. Pour neutraliser les effets pervers de ces vertus, la science du politique va entrecroiser, tel le tisserand, les différents fils qui s’offrent à lui. Par le mariage, il établira un métissage entre les individus, faisant se marier les courageux et les tempérés, afin d’éviter des conséquences désastreuses si les courageux ne restaient qu’entre courageux et les tempérés qu’entre tempérés. Platon semble alors considérer qu'il est possible de manière exacte et rigoureuse de contrôler « scientifiquement « des personnalités nécessaires au fonctionnement de la cité. Le politique deviendrait alors à la manière d'un chimiste capable de réaliser des mélanges savants, un théoricien dont la science exacte, à savoir la science politique lui permettrait d'avoir un contrôle des situations avec pour chacune d'entre elles, une solution présupposée. Pour conclure, si Machiavel défend une position « artistique « considerant donc la politique comme une affaire de destin et d'incertitude ( passions, virtù, fortuna...) Platon aborde un point de vue tout à fait différent privilégiant une thèse scientifique quant à l'exercice de la politique. De ces deux points de vue ( justifiés) émane l'idée que la politique est un savant mélange des deux. L'homme politique parfait n'a pas encore été trouvé. La politique ne peut être considérée comme une science; une étude suivant le schéma « observation expérimentation et lois « ne peut être effectuée sur le peuple. D'autre part, la virtù n'a aucun caractère scientifique. Cependant, la considérer comme un art n'est pas non plus satisfaisant: on peut émettre des hypothèses quand aux réactions possibles du peuple et elle ne peut être limitée à un simple savoir faire. Malgré cela, elle est aussi l'objet d'un jugement esthétique. On ne peut dire que la politique soit un art ou une science. On ne peut que lui trouver des attributs propres à ces deux notions...
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Toujours selon la thèse de Claude Lefort, Machiavel s'engage dans la découverte comme invention, en cernant progressivementun réel qui nourrit sa pensée, au point que ce que nous appelons contradiction n'est qu'un effet de surprise: l'écrivain ne maitrisejamais pleinement son texte mais est en partie conduit par ce qu'il écrit.
Si la politique joue sur la question des moyens, il n'est pasquestion de déduire l'action de règles antécédentes.
Effectivement, le but de la politique n'est donc pas pour Machiavel de réaliserde la pensée mais d'utiliser la pensée pour s'adapter et innover .
Il est clair qu'en ce sens, la politique s'apparente à un art car ellene peut s'apprendre.
Elle dépend
Si nous avons précédemment partiellement démontré que la politique pouvait, d'un certain point de vue s'apparenter à un art,Platon, ne serais-ce qu'à travers son dialogue « Le politique » nous montre qu'il n'est pas envisageable de considérer la politiquecomme un art, mais plutôt comme une technique, une science qui peut révéler une grande exactitude.
Ce dialogue de Platon tourne autour d'un mythe que l'on peut ainsi brièvement résumer.
Il existe deux états du monde: un mondedirigé par Cronos ou tout ce passe pour le mieux.
Un second dirigé par Dieu semble décadent.
Seulement Dieu a tout de mêmelaissé aux hommes les arts pour leur permettre de s'en sortir.
Parmis ces arts, on trouve « l'art politique »Ainsi, le rôle du politiqueest de diriger le monde en imitant Dieu au mieux possible, à l'aide de l'art politique qui lui est offert.
Conscient de n'être qu'unpasteur humain, il doit imiter les pasteurs divins qui étaient au pouvoir sous le règne de Cronos.
Platon parle d'imiter : en effet,seuls les Dieux sont sages, seuls les Dieux sont « sophos ».
Les hommes ne peuvent accéder à la science, ou si certains peuventaccéder à une certaine connaissance, comme les philosophes, jamais il ne pourront atteindre sur cette terre la même connaissanceque les Dieux.
C'est pourquoi ils doivent se contenter d'imiter ce qui leur est supérieur, si tant est qu'ils puissent l'atteindre pourpouvoir le contempler.Ayant établi ces principes, Platon a alors dressé au lecteur un portrait du politique: Celui-ci est d'emblée définit comme quelqu'unde savant.
La tache sera donc de définir quelle science il est susceptible de détenir.Platon va alors distinguer les arts pouvant être apparentés à l'art politique, parmi lesquels l'art militaire, l'art juridique et larhétorique.
Platon est clair : c'est la science politique qui doit commander à ces sciences, quand il doivent servir.
Par exemple, lechef militaire ne doit pas décider de son propre chef d'agir : c'est le politique qui doit lui dire.
De même pour toutes les autressciences : la science politique est la science suprême à laquelle toutes les autres sciences sont subordonnées.
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L'art du politique étant une science, la vraie cité possède donc un gouvernement scientifique, ou plutôt un gouverneur scientifique :quelqu'un qui saura gouverner la cité en se réglant sur la science politique.
Là est donc le rôle du politique : gouverner sa cité enimitant le vrai gouvernement, le seul valable, c'est-à-dire le scientifique.
Il s'agit pour Platon de choisir le régime le moins mauvais,et le politique doit en son sein tacher d'imiter au mieux la science politique, en se gardant de tout abus de pouvoir, c'est-à-dire enn'utilisant pas sa position avantageuse.
Platon fait ainsi la démonstration que la politique, même si elle doit être confiée à unhomme imparfait, est une science capable de fournir à cet homme de quoi construire le régime le moins mauvais.
Elle lui fournit enquelque sorte les outils scientifiques et certains nécessaires au bon fonctionnement de la cité.Par la suite, Platon va montrer que, contrairement à une idée répandue, il y a des parties de la vertu qui non seulement sontdifférentes les unes des autres, mais qui en plus sont opposées.
C'est le cas de la tempérance et du courage.
La tempérance peutêtre vertueuse tout comme le courage en fonction de la situation.
Ainsi, ceux qui sont tempérants sont portés vers le pacifisme, etinversement ceux qui sont courageux sont portés vers le bellicisme.
Mais l'un ou l'autre pur est néfaste : quelqu'un de troppacifique sera probablement opprimé et asservi car incapable de se défendre, l'avenir de sa cité risque d'être compromis; àl'inverse quelqu'un de trop belliqueux sera lui sans arrêt dans un état de guerre et là aussi, il risque de compromettre sa cité.
Cesdeux types de personnes, radicalement opposées les unes des autres, sont pour Platon en état de haine violente les uns contre lesautres (haine violente pouvant sembler paradoxale si on songe que l'un des tiers en question se trouve être un pacifique qui pardéfinition se refuse à l'usage de toute violence).
D'où une situation chaotique que le politique va devoir résoudre.
C'est là quel'analogie avec le tissage intervient : pour pallier à ce problème crucial, il faut pouvoir réguler la tempérance et le courage desindividus de la cité.
Pour neutraliser les effets pervers de ces vertus, la science du politique va entrecroiser, tel le tisserand, lesdifférents fils qui s'offrent à lui.
Par le mariage, il établira un métissage entre les individus, faisant se marier les courageux et lestempérés, afin d'éviter des conséquences désastreuses si les courageux ne restaient qu'entre courageux et les tempérés qu'entretempérés.
Platon semble alors considérer qu'il est possible de manière exacte et rigoureuse de contrôler « scientifiquement » despersonnalités nécessaires au fonctionnement de la cité.
Le politique deviendrait alors à la manière d'un chimiste capable deréaliser des mélanges savants, un théoricien dont la science exacte, à savoir la science politique lui permettrait d'avoir un contrôledes situations avec pour chacune d'entre elles, une solution présupposée.
Pour conclure, si Machiavel défend une position « artistique » considerant donc la politique comme une affaire de destin etd'incertitude ( passions, virtù, fortuna...) Platon aborde un point de vue tout à fait différent privilégiant une thèse scientifique quantà l'exercice de la politique.
De ces deux points de vue ( justifiés) émane l'idée que la politique est un savant mélange des deux..
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