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Repères biographiques (Confessions de Rousseau)

Publié le 23/06/2015

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Repères

biographiques

Rousseau retrace longuement sa vie dans Les Confessions. Pour plus de détails sur l'auteur, on se reportera donc au « Résumé de l'oeuvre « pages 12 à 23. La chronologie qui suit a pour but de fournir des dates précises, dont Rousseau fait parfois l'écono¬mie. Elle résume par ailleurs la fin de la vie de Jean-Jacques (Les Confessions s'arrêtent en effet en 1765).

L'enfance et la formation (1712-1744)

1712 : Jean-Jacques Rousseau naît à Genève le 28 juin. Il perd sa mère le 7 juillet.

1722: Son père, Isaac Rousseau, quitte Genève et Jean-Jacques entre en pension chez le pasteur Lambercier, à Bossey, petit vil¬lage proche de Genève.

1723: L'enfant regagne Genève où il séjourne chez son oncle maternel, Gabriel Bernard.

1725: H entre en apprentissage chez le graveur Ducommun.

1728 : Jean-Jacques quitte Genève. A Annecy, il rencontre Mme de Warens. Il se rend à Turin, où il se convertit au catholi-cisme. Il entre ensuite comme laquais chez Mme de Vercellis, puis chez le comte de Gouvon.

1729: Rousseau réside à Annecy chez Mme de Warens. Il entre au séminaire qu'il quitte bientôt, n'ayant pas eu véritablement l'intention de devenir prêtre. Puis, sous la direction de M. Le Maître, il apprend la musique à la cathédrale d'Annecy.

1730: U accompagne M. Le Maître à Lyon, puis regagne Annecy. Il se rend à Fribourg, Lausanne et Neuchâtel.

1731 : Rousseau saisit l'occasion de se rendre à Paris. Mais une fois dans la capitale, il ne s'y plaît guère et décide d'aller retrou-ver Mme de Warens. Il la rejoint à Chambéry.

 

1732-1737 : À Chambéry et aux Charmettes, demeure campa-gnarde louée par sa protectrice, il vit auprès de Mme de Warens, dont il est devenu l'amant. Il donne des leçons de musique.

1737 : H se rend à Montpellier pour y consulter un médecin.

1738: Il devient précepteur des enfants d'un grand seigneur lyon¬nais, M. de Mably.

1742: De retour aux Charmettes, Rousseau met au point un nou¬veau mode de notation musicale et se rend à Paris pour le faire connaître. Mais il n'y rencontre pas le succès espéré.

1743-1744: II est secrétaire de l'ambassadeur de Venise.

Le temps du succès (1745-1761)

1745: Rousseau rencontre la lingère Thérèse Levasseur. Ils auront cinq enfants qu'ils abandonneront aux Enfants-Trouvés (c'est-à-dire l'équivalent de l'assistance publique). Il devient l'ami de Diderot et correspond avec Voltaire.

1749: Il participe à l'Encyclopédie de d'Alembert (dont il rédige les articles consacrés à la musique). Il compose le Discours sur les sciences et les arts (également appelé le Premier Discours). Rousseau veut montrer que le progrès des sciences et des arts produit un déclin moral dans les sociétés.

1752: II compose un opéra, Le Devin du village, représenté à Fontainebleau en présence du roi. C'est un vif succès.

1753: Rousseau rédige le Discours sur l'origine et les fonde-ments de l'inégalité parmi les hommes (également appelé le Second Discours). Il y présente l'inégalité (dont la cause est la propriété) comme un fléau qui découle de la vie en société. Tant que les hommes vivent dans l'état de nature, ils sont libres et égaux. Dès qu'ils s'assemblent en un groupe, ils deviennent esclaves, car dépendants les uns des autres.

1754: Rousseau se rend à Genève où il renonce à la foi catho-lique et revient au protestantisme.

1756: Une aristocrate fortunée, Mme d'Épinay, est devenue la protectrice de Rousseau. Elle fait aménager pour lui, au nord de Paris, dans la forêt de Montmorency, une maison campa¬gnarde appelée « l'Hermitage «. Il s'y installe avec Thérèse Levasseur.

 

1757-1758: Les relations de Rousseau avec Mme d'Épinay deviennent difficiles, de même qu'avec Diderot et le philosophe Grimm. Jean-Jacques s'imagine que ses amis se sont ligués contre lui. Il publie sa Lettre à d'Alembert sur les spectacles. Il y fait part de sa méfiance à l'égard du théâtre, et reproche aux comédies d'être le plus souvent immorales.

1761 : Son roman par lettres, La Nouvelle Héloïse, remporte un grand succès.

Le temps des persécutions (1762-1778)

1762: Rousseau publie l'Émile (projet d'éducation idéale) et Du contrat social (réflexion audacieuse sur le pouvoir et la liberté). Dans un long passage de l'Émile, intitulé « La profession de foi du Vicaire savoyard «, Rousseau plaide pour une religion natu-relle, dont l'homme trouverait les principes dans son coeur et non dans les livres. Dans Du contrat social, il remet en cause l'auto¬rité politique en se demandant pourquoi, alors que l'homme est né libre, il est partout « dans les fers «. Parce qu'ils attaquent le clergé et l'État, les deux textes font scandale. Ils sont condam¬nés à Paris comme à Genève.

Rousseau parvient à quitter la France avant d'être arrêté. Il s'enfuit en Suisse. Mais, là aussi, il fait l'objet d'un mandat d'arres¬tation et l'Émile comme le Contrat social sont brûlés sur la place publique. Rousseau se réfugie à Motiers (ville située au nord de la Suisse actuelle, mais alors rattachée à la Prusse). Il demande asile au roi Frédéric II qui accepte de l'accueillir.

1764: Le Sentiment des citoyens, ouvrage anonyme (écrit en fait par Voltaire), paraît à Genève. L'auteur attaque violemment Rousseau, lui reprochant notamment l'abandon de ses enfants. Rousseau décide de répondre et forme le projet d'écrire Les Confessions. C'est un tournant dans son inspiration. Désormais, toutes ses oeuvres ressembleront à une autodéfense ou à un autoportrait.

1765: Une nuit, une volée de pierres s'abat sur la maison que Rousseau occupe à Motiers : la population a été montée contre lui par le pasteur du lieu. Jean-Jacques se réfugie non loin de là, sur l'île de Saint-Pierre (située sur le lac de Bienne). Il en est

 

bientôt expulsé. Le philosophe Hume lui offre l'hospitalité en Angleterre. Rousseau part le rejoindre.

1766: Une fois en Angleterre, Rousseau se brouille avec Hume.

1767: Il quitte l'Angleterre pour la France. Il est protégé par le prince de Conti.

1768: Il épouse Thérèse Levasseur.

1769: Rousseau achève Les Confessions.

1771 : À Paris où il s'est installé, il fait des lectures publiques des Confessions dans certains salons.

1772-1776: II écrit Rousseau juge de Jean-Jacques. Dans cet ouvrage en forme de dialogue, Rousseau cherche à savoir s'il s'est vraiment rendu coupable envers les hommes ou s'ils se sont d'eux-mêmes ligués contre lui'. Il veut déposer le manus¬crit à Notre-Dame, pour le mettre à l'abri de ses ennemis.

1777 : Rousseau travaille aux Rêveries du promeneur solitaire, une suite de dix Promenades dans lesquelles il médite sur son identité.

1778: Il s'installe au nord de Paris, à Ermenonville, chez le mar-quis de Girardin. Il meurt le 2 juillet.

1782: Les six premiers Livres des Confessions sont publiés. 1789: Les Livres VII à XII des Confessions paraissent à leur tour. 1794: Les cendres de Rousseau sont transférées au Panthéon.

1. Rousseau était, à la fin de sa vie, sujet à des crises de délire para¬noïaque, c'est-à-dire qu'il se croyait menacé par un complot universel. Il est exact qu'il fut — tout comme d'autres écrivains de l'époque —condamné pour ses oeuvres et abandonné par certains de ses amis. Mais l'idée que le genre humain tout entier se soit ligué contre l'innocent Jean-Jacques dépasse évidemment la mesure.

rousseau

« 1732-1737 : À Chambéry et aux Charmettes, demeure campa­ gnarde louée par sa protectrice, il vit auprès de Mme de Warens, dont il est devenu l'amant.

Il donne des leçons de musique.

1737 : Il se rend à Montpellier pour y consulter un médecin.

1738: Il devient précepteur des enfants d'un grand seigneur lyon­ nais, M.

de Mably.

1742: De retour aux Charmettes, Rousseau met au point un nou­ veau mode de notation musicale et se rend à Paris pour le faire connaître.

Mais il n'y rencontre pas le succès espéré.

1743-1744: Il est secrétaire de l'ambassadeur de Venise.

Le temps du succès (1745-1761) 1745: Rousseau rencontre la lingère Thérèse Levasseur.

Ils auront cinq enfants qu'ils abandonneront aux Enfants-Trouvés (c'est-à-dire l'équivalent de l'assistance publique).

Il devient l'ami de Diderot et correspond avec Voltaire.

1749: Il participe à l'Encyclopédie de d'Alembert (dont il rédige les articles consacrés à la musique).

Il compose le Discours sur les sciences et les arts (également appelé le Premier Discours).

Rousseau veut montrer que le progrès des sciences et des arts produit un déclin moral dans les sociétés.

1752 : Il compose un opéra, Le Devin du village, représenté à Fontainebleau en présence du roi.

C'est un vif succès.

1753 : Rousseau rédige le Discours sur l'origine et les fonde­ ments de l'inégalité parmi les hommes (également appelé le Second Discours).

Il y présente l'inégalité (dont la cause est la propriété) comme un fléau qui découle de la vie en société.

Tant que les hommes vivent dans l'état de nature, ils sont libres et égaux.

Dès qu'ils s'assemblent en un groupe, ils deviennent esclaves, car dépendants les uns des autres.

1754: Rousseau se rend à Genève où il renonce à la foi catho­ lique et revient au protestantisme.

1756: Une aristocrate fortunée, Mme d'Ëpinay, est devenue la protectrice de Rousseau.

Elle fait aménager pour lui, au nord de Paris, dans la forêt de Montmorency, une maison campa­ gnarde appelée« l'Hermitage ».

Il s'y installe avec Thérèse Levasseur.

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