Question 7 Le 23 octobre 1958, le général de Gaulle propose la "paix des braves " aux combattants du F.

Question 7 Le 23 octobre 1958, le général de Gaulle propose la "paix des braves " aux combattants du F.L.N. Comment ce dernier réagit-il à cette offre: A. en acceptant de déposer les armes? B. par l'amorce de négociations discrètes? C. par un refus très net? Réponse 7 C. Par un refus très net. Le F.L.N. entend ainsi briser un état de grâce qui a vu le général de Gaulle emporter, en terre algérienne lors du scrutin référendaire, 97% des suffrages musulmans. Une nouvelle initiative est prise, le 3 novembre, par le chef de l'Etat. Il propose, dans un discours prononcé à Constantine, d'où le nom de "plan de Constantine", un ensemble de mesures exceptionnelles en faveur de la population musulmane, portant sur la scolarisation, le logement, l'emploi, les investissements. Le plan peut être interprété comme allant dans le sens de l'intégration, ce qui ne manque pas de réjouir les partisans de l'Algérie française. La réussite d'un tel plan permettrait aussi de rallier un fort courant de la population autochtone et de susciter une force rivale du F.L.N. On notera que ce dernier, anticipant les initiatives françaises, a constitué à Tunis, dès septembre, un gouvernement provisoire de la République algérienne. Le G.P.R.A. doit non seulement témoigner de la détermination du F.L.N., mais lui fournir aussi une représentation internationale. Parallèlement à son activité politique, il poursuit inlassa blement son action sur le terrain. Moins que jamais ce qu'on persiste, à Paris, à nommer la "rébellion" algérienne, n'entend rendre les armes. Dès lors de Gaulle place ses pions, instituant un technicien en économie, Paul Delouvrier, résident général à Alger, confiant au général Challe la direction des opérations militaires. Pour quelle politique à long terme? Depuis le fameux "Je vous ai compris" lancé aux manifestants algérois d'origine européenne, en juin 1958, nul ne sait précisément quelles sont les intentions du Général. Lui-même sans doute s'interroge et attend de tirer la leçon des événements.