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Question 48: Si les réformes institutionnelles restent en point de mire du nouveau gouvernement, il est d'emblée confronté: A.

Publié le 19/08/2014

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Question 48: Si les réformes institutionnelles restent en point de mire du nouveau gouvernement, il est d'emblée confronté: A. à une crise économique? B. à une reprise vigoureuse de l'agitation étudiante? C. à la défection d'une partie de la majorité parlementaire? Réponse 48 A. A une crise économique. Bien entendu, un mois de paralysie quasi totale a grippé l'appareil économique La relance sera difficile, d'autant plus que les accords de Grenelle ont alourdi les charges patronales, au détriment des investissements, quoique, très vite, les effets d'une inflation galopante gomment les avantages salariaux concédés. Une agression délibérée contre le franc ajoute aux difficultés prévisibles. La libéralisation du contrôle des changes (4 septembre 1969) entraîne, dans l'attente d'une dévaluation que tous s'accordent à juger inévitable, une spéculation effrénée, tant nationale d'ailleurs qu'internationale, contre le franc (et en faveur du mark allemand). Pour juguler la fuite des capitaux, le c ontrôle des changes est rétabli dès novembre. Le fait majeur de la crise reste le refus du général de Gaulle de procéder à la dévaluation prophétisée par tous les experts. Le Général n'entend pas pénaliser les salariés et les frustrer plus encore des avantages acquis. Il redoute aussi qu'à la crise économique ne succède une nouvelle crise sociale. L'enjeu politique, donc, l'emporte sur la nécessité financière. Indiquons, pour ce qui concerne cette dernière, que le premier acte de la présidence de Georges Pompidou sera justement de procéder à la dévaluation. En attendant le train habituel de mesures de rigueur accompagne l'intransigeante d éfense du franc. L'austérité ne contente pas plus le patronat et les milieux d'affaires (la dévaluation leur aurait offert de meilleures chances d'affronter la concurrence étrangère) qu'elle ne satisfait les salariés. Cette politique, dans les conversations privées, ne reçoit pas plus l'aval de Georges Pompidou que celui de Valéry Giscard d'Estaing.
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« Georges Pompidou sera justement de procéder à la dévaluation. En attendant le train habituel de mesures de rigueur accompagne l'intransigeante défense du franc.

L'austérité ne contente pas plus le patronat et les milieux d'affaires (la dévaluation leur aurait offert de meilleures chances d'affronter la concurrence étrangère) qu'elle ne satisfait les salariés.

Cette politique, dans les conversations privées, ne reçoit pas plus l'aval de Georges Pompidou que celui de Valéry Giscard d'Estaing.. »

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