Devoir de Philosophie

Question 154: Quel candidat présidentielles sondages placent-ils en tête, à la veille des élections de mai 1988: A.

Publié le 19/08/2014

Extrait du document

question
Question 154: Quel candidat présidentielles sondages placent-ils en tête, à la veille des élections de mai 1988: A. Raymond Barre? B. Jacques Chirac? C. François Mitterrand? Réponse 154 C. François Mitterrand. Alors que sa cote de popularité était au plus bas avant que ne débute la cohabitation, elle n'a cessé de croître à mesure que se développait l'insolite coexistence entre un président socialiste et un gouvernement de droite. La non-ingérence du Président dans les affaires intérieures, le rôle d'arbitre, pourtant, qu'il a tenu à assumer en diverses circonstances, la primauté qu'il a revendiquée en politique étrangère, lui ont donc valu un très net regain de considération. Inversement le Premier ministre J. Chirac a vu ses actions baisser. L'usure du pouvoir, la nécessité aussi où J. Chirac se trouve de lorgner vers l'extrême droite pour se constituer une majorité suffisante en vue de l'élection présidentielle, ont malgré les résultats incontestables de sa gestion, largement entamé la crédibilité du leader du R.P.R. Circonstance aggravante aussi pour la droite: sa division. Sans se réclamer d'aucun parti, mais soutenu en fait par l'U.D.R., R. Barre s'est également porté candidat à la présidence. Du côté du P.C.F., ce n'est plus l'incontournable G. Marchais, mais A. Lajoignie qui briguera les faveurs de l'électorat. Craint-on, au P.C.F., un effondrement trop spectaculaire préjudiciable à son secrétaire général? Le Front National pour sa part rameute au profit de J.M. Le Pen. On notera que le président Mitterrand a attendu la dernière heure pour annoncer sa candidature, voulant échapper ainsi à la "surchauffe" préélectorale. Il se présente d'ailleurs comme le garant de l'unité nationale, insistant sur "la paix sociale... la paix civile".
question

« non-ingérence du Président dans les affaires intérieures, le rôle d'arbitre, pourtant, qu'il a tenu à assumer en diverses circonstances, la primauté qu'il a revendiquée en politique étrangère, lui ont donc valu un très net regain de considération.

Inversement le Premier ministre J.

Chirac a vu ses actions baisser.

L'usure du pouvoir, la nécessité aussi où J.

Chirac se trouve de lorgner vers l'extrême droite pour se constituer une majorité suffisante en vue de l'élection présidentielle, ont malgré les résultats incontestables de sa gestion, largement entamé la crédibilité du leader du R.P.R.

Circonstance aggravante aussi pour la droite: sa division.

Sans se réclamer d'aucun parti, mais soutenu en fait par l'U.D.R., R.

Barre s'est également porté candidat à la présidence. Du côté du P.C.F., ce n'est plus l'incontournable G.

Marchais, mais A.

Lajoignie qui briguera les faveurs de l'électorat.

Craint-on, au P.C.F., un effondrement trop spectaculaire préjudiciable à son secrétaire général? Le Front National pour sa part rameute au profit de J.M.

Le Pen.

On notera que le président Mitterrand a attendu la dernière heure pour annoncer sa candidature, voulant échapper ainsi à la "surchauffe" préélectorale.

Il se présente d'ailleurs comme le garant de l'unité nationale, insistant sur "la paix sociale...

la paix civile".. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles