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Question 142: Le dégel des relations franco-soviétiques est marqué, en octobre 1985, par: A.

Publié le 19/08/2014

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Question 142: Le dégel des relations franco-soviétiques est marqué, en octobre 1985, par: A. une mission franco-soviétique dans l'espace? B. la conclusion d'un contrat d'achat de gaz soviétique? C. la visite de M. Gorbatchev à Paris ? Réponse 142 C. La visite de M. Gorbatchev, à Paris. Gorbatchev est depuis peu le nouveau maître du Kremlin. On sait qu'avec lui va débuter un nouveau style dans la conduite des affaires soviétiques. Glasnost e t p erestroïka vont apparaître dans le vocabulaire (et la réalité) politique de l'URSS. Ce qui permettra de réactiver la détente Est-Ouest. Pour l'heure, Mikhail Gorbatchev est encore un homme mal connu, son accession au pouvoir est trop récente. On n'en est donc pas encore, loin s'en faut, à évoquer à Paris la maison commune européenne; la rencontre entre F. Mitterrand et M. Gorbatchev indique tout au plus la normalisation des relations, gelées par l'Elysée tant que durerait l'intervention soviétique en Afghanistan. Pourtant celle-ci ne prendra fin qu'en 1989. L'entorse à la position de principe procède du réalisme politique, dont on sait que F. Mitterrand n'est pas dépourvu. Il convient, plus que jamais, de restaurer le prestige du chef de l'Etat, à la veille des élections législatives de 1986. La visite du nouveau chef d'Etat soviétique en fournit l'occasion. Curieusement, la démarche du président Mitterrand épouse une trajectoire gaullienne, puisqu'en même temps qu'est relancée la coopération franco-soviétique, l'Elysée prend ses distances avec la Maison Blanche. Par exemple, au sommet annuel des chefs d'Etat et de gouvernement, à Bonn (mai 1985), le Président français s'est opposé aux propositions de R. Reagan visant à libéraliser les échanges mondiaux. La trop avantageuse position du dollar a conduit F. Mitterrand à privilégier, au contraire, la remise en ordre du système monétaire mondial. A l'évidence on veut en imposer à l'opinion internationale, et par elle, à l'opinion française. D'ailleurs le chef de l'Etat ne manque pas de questionner M. Gorbatchev sur le sort des dissidents (A. Sakharov vient d'être assigné à résidence forcée), tout en déclarant que "la coopération franco-soviétique constitue un élément fondamental de notre politique extérieure". On en restera pourtant au stade des pétitions de principe.
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« style dans la conduite des affaires soviétiques.

Glasnost et perestroïka vont apparaître dans le vocabulaire (et la réalité) politique de l'URSS.

Ce qui permettra de réactiver la détente Est-Ouest. Pour l'heure, Mikhail Gorbatchev est encore un homme mal connu, son accession au pouvoir est trop récente.

On n'en est donc pas encore, loin s'en faut, à évoquer à Paris la maison commune européenne; la rencontre entre F. Mitterrand et M.

Gorbatchev indique tout au plus la normalisation des relations, gelées par l'Elysée tant que durerait l'intervention soviétique en Afghanistan.

Pourtant celle-ci ne prendra fin qu'en 1989.

L'entorse à la position de principe procède du réalisme politique, dont on sait que F.

Mitterrand n'est pas dépourvu.

Il convient, plus que jamais, de restaurer le prestige du chef de l'Etat, à la veille des élections législatives de 1986.

La visite du nouveau chef d'Etat soviétique en fournit l'occasion.

Curieusement, la démarche du président Mitterrand épouse une trajectoire gaullienne, puisqu'en même temps qu'est relancée la coopération franco-soviétique, l'Elysée prend ses distances avec la Maison Blanche.

Par exemple, au sommet annuel des chefs d'Etat et de gouvernement, à Bonn (mai 1985), le Président français s'est opposé aux propositions de R.

Reagan visant à libéraliser les échanges mondiaux.

La trop avantageuse position du dollar a conduit F.

Mitterrand à privilégier, au contraire, la remise en ordre du système monétaire mondial.

A l'évidence on veut en imposer à l'opinion internationale, et par elle, à l'opinion française. D'ailleurs le chef de l'Etat ne manque pas de questionner M.

Gorbatchev sur le sort des dissidents (A.

Sakharov vient d'être assigné à résidence forcée), tout en déclarant que "la coopération. »

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