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Que pensez-vous de cette phrase d'un critique contemporain : « La littérature n'a de vertu que si elle est une initiation à la liberté, sinon une incitation à la liberté.»

Publié le 29/03/2015

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Que pensez-vous de cette phrase d'un critique contemporain : « La littérature n'a de vertu que si elle est une initiation à la liberté, sinon une incitation à la liberté.«

Vous appuierez votre analyse tant sur vos lectures personnelles que sur les textes que vous avez pu étudier.

11. A noter le libellé de la question qui veut que le candidat montre un rapport vrai à la chose littéraire en ne s'en tenant pas aux lectures imposées par l'institution scolaire. Mais le libellé du sujet, comme c'est presque toujours le cas, demande instamment que l'exposé s'appuie sur une expé­rience personnelle de la lecture.

Des rapprochements avec le sujet E1 : si la lecture se met à tenir lieu de vie spirituelle, elle peut devenir «aliénante «.

Évitez de prendre le mot «liberté« dans un sens étroitement politique et de vous embarquer dans un développement sur l'engagement. La littérature peut être une incitation aux libertés dans la mesure où elle élargit à nos yeux l'éventail des possibles. Elle nous aide aussi à voir plus clair en nous et l'on sait que la liberté ne peut reposer que sur la lucidité.

HI

Un héros de roman déclare : «Je n'ai jamais aimé les livres. Chaque fois qu'on les ouvre on s'attend à quelque révélation surprenante, mais chaque fois qu'on les ferme, on se sent plus découragé. Les livres ne contiennent pas la vie; ils n'en contiennent que la cendre.«

Après avoir expliqué le propos désabusé de ce personnage, vous vous demanderez si vous parta­gez sa manière de voir. Vous puiserez vos exem­ples dans la littérature de divers siècles.

rature — la poésie — est non seulement « inrésumable «, mais aussi impossible à traduire.

Dans la section « Littérature « de Rhumbs, Paul Valéry écrit :

«Rien de beau ne peut se résumer. Les barbares péda­gogues résument et font résumer des oeuvres dont l'absurdité de les résumer est l'essence même. Leurs squelettes de l'Enéide ou de l'Odyssée sont privés des mouvements et des forces et des grâces qui font tout le prix de ces ouvrages aux yeux des personnes positives.«

V

En parlant d'une oeuvre, certains disent qu'ils en font leur Bible, laissant entendre par là qu'ils la mettent au-dessus de tout, et même qu'ils l'admirent à l'exclusion de toutes les autres.

L'expérience que vous avez de la lecture vous conduit-elle à approuver une telle attitude? Jus­qu'à quel point vous paraît-il profitable de privilé­gier une oeuvre ou un auteur?

Une fois de plus, un peu d'expérience montre que ce sujet implique une réponse attendue. Il faut bien sûr écarter l'image un peu caricaturale de celui qui s'étant attaché à une oeuvre considère les autres comme quantité négligeable. Ensuite, il faut montrer comment l'approfondissement d'une oeuvre peut se concilier avec un esprit d'ouverture à d'autres visions du monde.

 

Comme toujours, il faut s'appuyer sur une expérience per­sonnelle. Notons cependant que cette tendance à privilégier une oeuvre à l'excès se trouve rarement dans la catégorie d'âge à laquelle ce sujet est proposé.

« 30 ! Le wle de la lecture "t; II Que pensez-vous de cette phrase d'un critique contemporain : cc La littérature n'a de vertu que si elle est une initiation à la liberté, sinon une incitation à la liberté.» Vous appuierez votre analyse tant sur vos lectures personnelles que sur les textes que vous avez pu étudier.

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A noter le libellé de la question qui veut que le candidat montre un rapport vrai à la chose littéraire en ne s'en tenant pas aux lectures imposées par l'institution scolaire.

Mais le libellé du sujet, comme c'est presque toujours le cas, demande instamment que l'exposé s'appuie sur une expé­ rience personnelle de la lecture.

Des rapprochements avec le sujet ŒJ : si la lecture se met à tenir lieu de vie spirituelle, elle peut devenir «aliénante».

Évitez de prendre le mot «liberté» dans un sens étroitement politique et de vous embarquer dans un développement sur l'engagement.

La littérature peut être une incitation aux libertés dans la mesure où elle élargit à nos yeux l'éventail des possibles.

Elle nous aide aussi à voir plus clair en nous et l'on sait que la liberté ne peut reposer que sur la lucidité.

III Un héros de roman déclare : cc Je n'ai jamais aimé les livres.

Chaque fois qu'on les ouvre on s'attend à quelque révélation surprenante, mais chaque fois qu'on les ferme, on se sent plus découragé.

Les livres ne contiennent pas la vie; ils n'en contiennent que la cendre.» Après avoir expliqué le propos désabusé de ce personnage, vous vous demanderez si vous parta­ gez sa manière de voir.

Vous puiserez vos exem­ ples dans la littérature de divers siècles.. »

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