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pour son plan de paix concernant les problèmes en Amérique latine

Publié le 02/11/2014

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Oscar Arias (1941- ) est président du Costa Rica de-puis 1986. Son pays est un des rares ilôts démocra-tiques de l'Amérique latine, mais c'est surtout sur le plan international que ses efforts ont été couronnés de succès. C'est lui, en effet, qui mit au point le fameux plan Arias prévoyant un règlement négocié entre la Contra et les autorités officielles nicaraguéennes mais aussi entre les guérilleros du Salvador et du Guatemala et leurs gouvernements respectifs. L'accord est signé à Guatemala Ciudad le 7 août 1987. Cinq pays en sont les signataires, le Nicaragua, le Salvador, le Guate¬mala, le Honduras et le Costa Rica. Il est vrai que l'instabilité de la région requiert un règlement ap¬prouvé par tous.

Les Etats-Unis sont sceptiques et ne voient dans ce plan qu'une tentative de sauver le régime sandiniste de la défaite que lui infligera obligatoirement la Contra. Pourtant, dès le 4 octobre, le processus de négociation s'enclenche. Le président Duarte rencontre les anti¬gouvernementaux et le 7 octobre, le gouvernement guatémaltèque rencontre l'opposition. Un mois plus tard, c'est au tour de Daniel Ortega de négocier indi 

 

rectement avec la Contra.

L'année 1988 ne verra pas la confirmation de ces espé¬rances mais elle ne les détruira pas non plus. Il faut at¬tendre 1989 et les accords de Tela pour observer une solution négociée en ce qui concerne le Nicaragua. Au Salvador, par contre, une offensive majeure des com¬munistes est en cours contre la capitale, à partir de no¬vembre.

Pour ses efforts constants, Oscar Arias s'est vu récom¬penser par le Prix Nobel de la paix en 1987.

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