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Pour les auteurs classiques en quoi la crise est-elle endogène à la dynamique capitaliste ?

Publié le 01/02/2018

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.Pour les auteurs classiques en quoi la crise est-elle endogène à la dynamique capitaliste ? Juglar en 1860 écrivait l’ouvrage qui l’a rendu célèbre : « des crises commerciales et de leur retour périodique en France, en Grande-Bretagne et aux Etat Unis ». Plus tard, en 1930 l’économiste Varga de la IIIe international, exprimé que la grande crise qui frappait le capitaliste était l’ultime soubresaut de ce système. M. Aglietta déclarait que la crise asiatique était la crise la plus importante depuis 1945. Marx a écrit dans « le 18 Brumaire » que si l’histoire de ne se répète pas, il lui arrive de bégayer…Avec deux cents ans d’histoire Avec deux cents ans d’histoire et son parcours et parsemer de crises. Le capitalisme est un système économique basé sur la propriété privée, le libre-échange et la libre concurrence. Malheureusement, suite à son fonctionnement, nous pouvons apercevoir tous au long de son histoire des crises qui signifié une baisse plus ou moins forte de l’activité économique. C’est pour cela que nous pourrons observer les classiques se pencher sur la question de la crise. On peut donc se demander si pour les classique, les crises sont endogènes à la dynamique capitaliste ? Nous allons dans un premier temps étudier les points de vue de Smith et Ricardo puis dans un second temps le point de vue et les objections de Marx Pour Smith et Ricardo, la crise est endogène à la dynamique capitaliste. Ce système crée ses propres blocages. Néanmoins il n’est pas impossible d’éviter cela en trouvant différente solution. Smith va privilégier la division du travail pour tenter d’accroître la croissance. Ricardo lui va plutôt s’intéresser à la répartition des revenus entre les différentes classes sociales. Nous allons donc dans un premier temps étudié ces deux points de vue. Adam Smith, philosophe et économiste du 18ème siècle est considéré comme le père fondateur des sciences économique. Auteur du livre « la richesse des nations » en 1776 ...

« la possibilité de passé de la création de quelque épingle par jour à plusieurs milliers.

Chaque ouvrier aura une tâche assigner avec un rôle bien précis.

Cela va permettre de supprimer les déplacements inutiles et de créé des poste fixes ou l’objet en question défilera devant eux. Cette accumulation d’amélioration permet une augmentation de la production spectaculaire. Mais Smith va également s’intéresser à la mise en marché des biens.

Il nous démontre le principe de la main invisible qui aura pour but de réguler le marché.

Un exemple de Smith, et décrit dans le livre « Economix » est l’image de la boulangerie.

Si un boulanger ce mes à abuser de sa position ou de son monopole dans un village en augmentant les prix alors un nouveau boulanger fera son apparition en voyant les grands profits réaliser par ce premier. Cela permettra une régulation et une baisse des prix, jusqu’à un prix décent. Ricardo, économiste et philosophe va reprendre les idées de Smith mais avec quelque modification en imposant un point de vue un peu différent.

Il arrive dans une période ou le modèle industriel est déjà ancré dans la société.

Il ne considère pas que le facteur travail est le seul moyen de définir la valeur d’un produit mais qu’il faut prendre en compte la combinaison de travail direct et de travail indirect.

Il distinguera également trois catégories au sein de ce système qui sont : les salariés, les capitalistes et les propriétaires terriens.

Chaque catégorie aura une rémunération qui lui sera associé.

Le capitaliste touchera les profits, le salaire sera destiné au salarié et les rentes iront pour le propriétaire terrien. Ricardo démontrera que pour lui, la croissance économique entrainera une augmentation des rentes perçu par les propriétaires terriens.

En effet, l’accroissement de la croissance économique entraine une croissance démographique qui demande une augmentation de la production.

Cette augmentation entraine un épuisement des sols et donc une augmentation des rentes car des sols surexploités produise plus mais s’épuise également et devienne moins fertile avec le temps.

Cette augmentation de la rente mène obligatoirement à une baisse des profits.

Et nous savons qu’en cas baisse du profit, les capitalistes se verront dans l’incapacité d’augmenter les moyens de production créant ainsi un chômage à cause de la forte croissance démographique dû à la croissance économique.

L’offre de travail redevenant supérieur à la demande, le salaire diminue et donc la qualité de vie des salariés diminuera.

Voilà comme le système crée son propre blocage.

Le problème de la réflexion de Ricardo et que selon lui, deux objets ont la même quantité de travail direct ou indirect elle devrait posséder la même valeur.

Or nous savons que deux objets ayant deux temps de travail identique n’ont pas forcément le même prix.

Les idées de Ricardo ne permettent pas non plus de calculer les rémunérations des différents facteurs de productions. On peut observer que tous les chemins mènent à un état stationnaire qui mènera à une crise même si nous essayons de trouver des solutions. Suite au crises survenue, de nouveaux penseurs sont apparue telle que Marx.

Karl Marx est un philosophe, journaliste, économiste allemand connu pour sa conception du matérialisme et pour son activité dans le mouvement ouvrier.

Il a influencé le courant de pensée marxiste. Pour Marx, le capitalisme se résume de l’exploitation de la classe dominante sur la classe ouvrière.

Pour lui le capitalisme est une lutte entre les différentes classes sociales.

La 2 /4. »

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