PODCAST: « Malheur à qui n'a plus rien à désirer! » J.-J. Rousseau (1712-177,8), La Nouvelle Héloïse.
Publié le 01/07/2010
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Qui n'a jamais condamné le désir ? Dans nos sociétés occidentales, le désir est synonyme de manque, de souffrance et par la soumission qu'il inflige, témoigne de la finitude humaine ; le malheur viendrait de l'insatisfaction de nos désirs. Or, le désir étant par définition illimité, il est aisé de concevoir que celui-ci ne disparaît jamais vraiment : à peine est-il satisfait que notre désir est de nouveau attiré par un nouvel objet. C'est la raison pour laquelle on associe généralement le désir au malheur et à la souffrance. Mais, Jean-Jacques Rousseau nous montre à travers le personnage d'Héloïse que le malheur ne vient précisément pas de nos désirs mais de leur absence, car selon lui, le bonheur vient de ce que l'on espère !
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