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parce que le français avait été élevé au rang de langue officielle à l'égal de l'anglais, à tous les niveaux officiels

Publié le 02/11/2014

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langue

 

René Lévesque (1922-1987) fut le rassembleur de la fronde indépendantiste québécoise dès 1968. Un an après la petite phrase du général de Gaulle, "Vive le Québec libre !", qui provoqua une grande émotion au Québec, René Lévesque fonde son parti québécois. Il donne une assise légale à un mouvement qui s'était parfois exprimé de la manière la plus extrême. Dès 1961, en effet, de jeunes extrémistes appartenant au Front de libération du Québec s'étaient rendus triste-ment célèbres par des attentats. En 1968, la violence n'a toujours pas cessé. De nouveaux attentats ont lieu et le climat d'insécurité atteint son point culminant avec l'assassinat du ministre du Travail québécois, Pierre Laporte. Mais ces attentats ne rendent guère populaires les nationalistes et l'état d'insécurité profite aux libéraux. L'Union nationale, au pouvoir dans la province du Québec, est défaite par les libéraux aux élections de 1970. L'année précédente, Pierre Elliott Trudeau avait fait instituer le français en tant que seconde langue nationale officielle, ce qui avait permis de désamorcer le conflit régional. Les nationalistes québécois en feront les frais, de même que l'Union nationale au pouvoir. Jusqu'en 1976, le parti québécois

 

reste dans l'opposition. Cette année marque cependant un tournant. René Lévesque et ses partisans mettent fm à l'hégémonie du parti libéral de Robert Boussara, le¬quel était au pouvoir depuis 1970. Les aspirations indé¬pendantistes des Québécois ne sont pas satisfaites par la politique des libéraux bien que ceux-ci aient instauré le français comme seule langue officielle de la province du Québec.

A la tête de la province, René Lévesque organise le référendum qui, croyait-il, apporterait l'indépen-dance au Québec. Le 20 mai 1981, 60% des Québé-cois se prononcent contre l'indépendance. Le parti québécois se divise alors entre les réalistes dont René Lévesque prend la tête en prônant une indépendance par étapes, et les indépendantistes irréductibles. Cette rupture provoqua la démission de René Lévesque en janvier 1985 et les élections provinciales suivantes virent le retour de Robert Boussara au pouvoir, à la tête des libéraux.

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