"On Ne Badine Pas Avec L'Amour": Acte II Scène 5 (lignes 120 à 318) - Alfred de Musset
Publié le 20/07/2010
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Introduction
On ne badine pas avec l’amour est une pièce de théâtre de 1834. Alfred de Musset son auteur était un homme issu d’une famille aristocratique, noble et cultivé. Il était précoce, vif et rebelle. Cet écrivain du XVII e siècle retrace sa propre expérience, puisque l’on peut comparer l’histoire de cette pièce de théâtre a celle de Alfred de Musset avec George Sand, femme avec qui il a vécu une histoire passionnée et tragique. En effet Le triangle amoureux que forme Perdican, Camille et sa cousine Rosette est inspiré de la vie d’Alfred de Musset. Ces trois personnages seront suivis durant 24h et seront les victimes d’une histoire d’amour passionnante. Cela se déroule en seulement 24h, d’un d’après midis à l’autre, suivis par quatre vieillards. Lors de cette scène, nous retrouvons les deux personnages principaux, Camille et Perdican lors d’une conversation qui finira en duel verbal entre les adolescents. En effet Nous nous demanderons donc comment un duo amoureux laisse t-il place a un duel verbal ? Nous étudierons dans une première partie le duo amoureux que forment les deus jeunes gens puis la manière dont leur dialogue va tourner en duel. Le duo amoureux
« Vous voila courbé près de moi avec des genoux qui se sont usés sur les tapis de vos maîtresses, et vous n’en savez plus le nom « Cette réplique de Camille montre qu’elle ressent une jalousie envers toutes les autres maîtresses de Perdican. « Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s’animent ! « Ici Colin se moque de Camille qui s’énerve car malgré le fait qu’elle soit en colère, il la trouve belle. « J’ai eu tort de parler ; j’ai ma vie entière sur les lèvres. O Perdican ! Ne raillez pas ; tout ce la est triste à mourir. « Camille lui dit que ce qu’il dit est triste a mourir, il partage une complicité.
Le duel verbal
« Qu’est ce que vous dites ? J’ai mal entendu. ES tu sure que si son mari ou son amant revenait lui dire de souffrir encore, elle répondrait non ? Je le crois, je le crois. « Ici Perdican remet en cause les paroles de Camille qui lui demande de répéter ce qu’il a dit Perdican lui annonce donc une fois de plus qu’il pense qu’elle a tort ce a quoi Camille répond en le contredisant. « Dieu, es tu sure qu’en le voyant, elles ne briseraient pas leurs chaînes pour courir à leurs malheurs passés, […] elles qui sonnent dans les ruines de ta jeunesse le tocsin de leur désespoir, et qui font sentir à ton sang vermeil la fraîcheur de leurs tombes, sais tu qui elles sont ? « Ici Perdican reproche a Camille de faire confiance a des femmes qu’elle ne connait pas, de s’être laisser influencer et d’avoir un jugement faux sur l’amour en ayant écouté les malheurs de ces femmes. « Le ciel n’est pas pour elles
Ni pour moi n’est ce pas ?
Adieu, Camille, retourne à ton couvent « Ici Camille demande a Perdican si le ciel n’est pas pour elle, mais celui-ci n’osera pas répondre il lui dira alors adieu. « On est souvent trompé en amour, souvent blessé et malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. « Perdican fini donc ce duel par cette réplique ou il prouve a Camille que malgré ces erreurs aimé est la plus belle chose qui lui soit arrivé et qu’elle a tort d’y renoncer.
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