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nosocomiales, infections - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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nosocomiales, infections - Mécedine. 1 PRÉSENTATION nosocomiales, infections, infections contractées dans un établissement hospitalier, n'étant ni présentes ni en incubation lors de l'admission du malade. Les infections nosocomiales (du grec nosos, « maladie «, et komeîn, « soigner «) sont transmises dans l'enceinte d'un établissement de soin, qu'il y ait ou non pratique d'un acte médical. Elles se distinguent des infections dites iatrogènes, qui résultent uniquement d'un acte médical, que ce dernier soit effectué à l'hôpital, dans le cabinet d'un médecin ou au domicile du patient. Dans les deux cas, les activités de soins ou de diagnostics, la promiscuité et l'environnement peuvent favoriser divers types d'infections : virales, bactériennes, fongiques ou parasitaires. Pendant longtemps les infections nosocomiales ont été facilement maîtrisables, grâce notamment aux antibiotiques et aux antiseptiques ; aujourd'hui, elles posent un problème par leur fréquence et leur sévérité, notamment liées au développement de phénomènes de résistances des micro-organismes -- de nombreuses bactéries sont ainsi devenues multirésistantes aux antibiotiques (à titre d'exemple, la bactérie Acinetobacter baumannii, résistante à la plupart des antibiotiques connus, a causé en décembre 2003, dans les milieux hospitaliers du nord de la France, 112 infections et 18 décès). Chaque année, les infections nosocomiales touchent près d'un million de patients hospitalisés, augmentant la mortalité et la morbidité d'une façon significative. Ramener à un taux faible le risque de maladie nosocomiale est une préoccupation majeure qui passe par la prévention. 2 SOURCES DE CONTAMINATION LORS D'UNE HOSPITALISATION L'environnement du patient joue un rôle majeur dans les infections no...

« 4 PRÉVENTION L’hygiène corporelle des soignants et des malades est la première mesure à respecter.

L’efficacité du lavage des mains et des ongles a été établie dans de multiplescirconstances.

Les bactéries identifiées sur les mains du personnel soignant sont statistiquement plus souvent résistantes aux antibiotiques que celles identifiées sur lesmains du personnel non soignant.

Le port de blouses propres et de dispositifs à usage unique protégeant les chaussures ont prouvé leur efficacité.

L’utilisation de gants aréduit d’un facteur cinq le risque de diarrhées contractées en milieu hospitalier.

La désinfection des surfaces du corps à traiter doit être large et effectuée avec des solutionsantibactériennes et antifongiques.

Pour prévenir les épidémies de légionellose dans les établissements de soin, il est impératif de maîtriser la circulation d’eau sanitaire et degarantir une température de retour suffisante.

La mise en place de filtres dans les réseaux de circulation d’air et d’eau font l’objet de circulaires de la part des autoritéssanitaires.

L’isolement en chambre individuelle des porteurs de germes sains connus limite la dissémination de germes multirésistants.

Enfin, l’organisation de l’hôpitalentre en ligne de compte, car la séparation du service d’accueil des urgences du secteur d’hospitalisation régulière est une mesure importante. En France, l’élaboration et le suivi de la politique de prévention des infections nosocomiales sont assurés par plusieurs structures : les Comités de lutte contre les infectionsnosocomiales (CLIN) créés dans tous les hôpitaux et cliniques à partir de 1988, le Comité technique national des infections nosocomiales (CTIN) et les Centres decoordination de lutte contre les infections nosocomiales (CCLIN). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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