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Néfertiti

Publié le 29/01/2013

Extrait du document

1   PRÉSENTATION

Néfertiti (XIVe siècle av. J.-C.), reine d’Égypte par son mariage avec Akhenaton, pharaon durant la période du Nouvel Empire.

2   UNE ORIGINE INCERTAINE

Personnage dont le mystère n’a toujours pas été percé, celle qui est passée à la postérité sous le nom de Néfertiti porte à la naissance un autre prénom que nous ignorons. Ses origines sont encore débattues par les égyptologues, même si la majorité suppose désormais que la reine est une égyptienne de petite noblesse. Ce qui est avéré, c’est que la jeune femme d’une grande beauté épouse le fils du pharaon Aménophis III, alors âgé de douze ans. Lorsque celui-ci accède au trône d’Égypte sous le nom d’Aménophis IV (« Amon est satisfait «) vers 1350 av. J.-C., elle devient reine d’Égypte.

3   NÉFERTITI, REINE SOLAIRE

Comme le démontre la statuaire ancienne, Néfertiti est étroitement associée au pouvoir de son époux. Présente lors des cérémonies officielles au même rang que le pharaon, elle semble participer aux affaires tant religieuses que politiques du royaume. Quatre ans après l’avènement de son époux, Néfertiti — adoratrice du dieu solaire Aton — aide le roi à instaurer le culte unique du dieu solaire aux dépens de la grande prêtrise de Thèbes, dévouée à Amon-Rê ; c’est lors de l’instauration historique de ce premier monothéisme qu’Aménophis IV change son nom pour Akhenaton (« agréable à Aton «). Dans ce culte novateur, la reine aurait peut-être fait office de grande prêtresse, fonction normalement réservée aux rois.

La douzième année du règne d’Akhenaton, Néfertiti — probablement affectée par la mort de plusieurs de ses enfants (elle a eu six filles d’Akhenaton) — disparaît mystérieusement de la vie publique ; elle se sépare de son époux et se retire, en compagnie du jeune Toutankhamon qu’elle a adopté, dans le palais septentrional de la nouvelle ville royale Akhetaton (« l’horizon d’Aton «, sur le site actuel de Tell el-Amarna). Une dernière énigme est le lieu d’inhumation de Néfertiti. Ni son hypogée ni son mobilier funéraire n’ont, à ce jour, été retrouvés.

4   REPRÉSENTATION DANS L’ART ÉGYPTIEN

Les lettres d’Amarna, des tablettes d’argile écrites en cunéiforme correspondant aux archives de la chancellerie d’Akhenaton retrouvées à Tell el-Amarna, ainsi que d’autres inscriptions et bas-reliefs, témoignent de la renommée de Néfertiti. Omniprésente dans les décorations du temple d’Aton (plus de 500 représentations), Néfertiti offre l’image d’une souveraine à la fois affectueuse vis-à-vis de sa famille et protectrice de son peuple. D’une extrême beauté, elle semble avoir révolutionné, au sein du pouvoir pharaonique, l’image de l’épouse, de la mère et de la reine. Un buste en calcaire polychrome à son effigie constitue l’un des chef-d’œuvres de l’art de l’Égypte ancienne. Il est aujourd’hui conservé à Berlin (v. 1340 av. J.-C., Ägyptisches Museum, Staatliche Museum).

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