Monory, René
Publié le 10/04/2013
Extrait du document
1 | PRÉSENTATION |
Monory, René (1923- ), homme politique français, président du Sénat de 1992 à 1998.
2 | UN AUTODIDACTE EN POLITIQUE |
Né à Loudun, fils de garagiste, René Monory est un autodidacte. En 1959, il est élu maire de sa commune natale, puis conseiller général de la Vienne en 1961. En 1968, il est élu sénateur de la Vienne (1968-1977, 1981-1986, 1988-2004), affilié à l’Union centriste des démocrates de progrès — coalition démocrate-chrétienne fondée en 1966.
3 | UNE CARRIÈRE MINISTÉRIELLE |
René Monory fait partie du gouvernement de Raymond Barre comme ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (1977-1978), puis comme ministre de l’Économie en 1978. À ce poste, il met en œuvre la politique d’économie libérale préconisée par le Premier ministre pour remédier à la crise, procédant à la libération des prix industriels et promulguant des mesures fiscales pour inciter les investissements de l’épargne dans l’industrie. Dans la même optique, la loi Monory encourage l’acquisition d’actions en instaurant un nouveau régime de SICAV (voir Produits financiers). En 1984, il devient vice-président du Centre des démocrates sociaux (CDS), une des composantes de l’Union pour la démocratie française (UDF).
Ministre de l’Éducation nationale (1986-1988) dans le gouvernement de Jacques Chirac, il est contraint de retirer un projet de loi sur les universités et de se séparer de son ministre délégué, Alain Devaquet, à la suite de la colère des étudiants et de la mort d’un jeune manifestant, Malik Oussékine. Président du conseil général de la Vienne, il s’investit alors dans la création du Futuroscope de Poitiers, parc européen de l’image, inauguré en juin 1987.
4 | LE PRÉSIDENT DU SÉNAT (1992-1998) |
En octobre 1992, René Monory est élu à la présidence du Sénat, devenant ainsi le deuxième personnage de l’État. Il s’attelle à moderniser cette institution, en soutenant notamment la création du site Internet du Sénat. À la fin de son mandat, il est battu, le 1er octobre 1998, par le candidat du Rassemblement pour la République (RPR), Christian Poncelet. En mars 1999, il démissionne de son mandat de maire de Loudun. Il est réélu président du Conseil général de la Vienne en 2001, fonction qu’il conserve jusqu’en 2004. Cette année-là, il met un terme à sa carrière politique en ne se représentant pas à l’élection sénatoriale et publie un livre de souvenirs intitulé la Volonté d’agir.
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