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médiques, guerres

Publié le 30/01/2013

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1   PRÉSENTATION

médiques, guerres, conflits entre les cités grecques et l'Empire perse au Ve siècle av. J.-C.

2   PREMIÈRE GUERRE MÉDIQUE

En 499 av. J.-C., Milet, cité grecque de l'Asie Mineure, adopta le système démocratique athénien et se souleva contre le Grand Roi perse Darios Ier. Bientôt rejointe par les autres cités ioniennes, elle ne put compter en Grèce d'Europe que sur un contingent modeste envoyé par Athènes et Érétrie (île d'Eubée). La révolte fut noyée dans le sang, les Milésiens déportés en esclavage et Darios décida d'annexer la Grèce d'Europe.

La première expédition vit l'armée perse débarquer en 490 av. J.-C. en baie de Marathon, près d'Athènes, seule cité avec Platées à avoir choisi la résistance. Conduits par le stratège Miltiade, les hoplites athéniens rejetèrent les Perses à la mer : ainsi s'acheva la première guerre médique.

3   SECONDE GUERRE MÉDIQUE

Darios puis son successeur Xerxès Ier durent attendre dix ans pour reprendre le projet. Minutieusement préparée, cette seconde expédition associait une armée de terre et une flotte immense. Les cités grecques décidèrent de s'unir (482 av. J.-C.). L'avancée perse fut d'abord irrésistible, malgré l'héroïsme des 300 Spartiates de Léonidas Ier au défilé des Thermopyles et malgré un premier échec infligé à la flotte perse, avec l'aide d'une tempête, au cap Artémision.

De nombreux peuples et cités grecs se soumirent aux Perses. L'Attique fut envahie, Athènes fut abandonnée par ses habitants et incendiée. Mais, sous la conduite du stratège Thémistocle, les Athéniens infligèrent une cuisante défaite à la flotte perse à Salamine (480), sous les yeux de Xerxès lui-même. Sur terre, les Spartiates triomphèrent à Platées (479) et la victoire grecque fut confirmée par le combat naval du cap Mycale, le même jour. Ce fut la fin de la seconde guerre médique.

Par la suite, les Grecs surent faire respecter leur autorité dès que les Perses tentèrent de la contester comme en 465 av. J.-C. (bataille de l'Eurymédon). En 448, l'Athénien Callias put enfin imposer la paix au roi Artaxerxès Ier qui reconnut que la mer Égée était mer intérieure grecque (voir paix de Callias).

4   SUPRÉMATIE ATHÉNIENNE

La principale source de l'histoire des guerres médiques vient d'Hérodote d'Halicarnasse, un Ionien proche de Périclès dont les Histoires, d'une part, fondent l'essentiel de nos connaissances sur ces événements (elles sont considérées comme le premier travail véritablement historique) et, d'autre part, permirent à Athènes de justifier son hégémonie par l'héroïsme des vainqueurs de Marathon et de Salamine. En fait, les guerres médiques reflètent un conflit séculaire entre deux conceptions du monde radicalement opposées : la conception orientale où le roi seul régnait sur une fourmilière de sujets, face à la conception grecque où le pouvoir émanait des seuls citoyens.

Les Grecs purent dès lors légitimer tous les avantages qu'ils avaient retirés de leur victoire : le port du Pirée, fondé par Thémistocle, devint le port le plus actif de tout le monde grec ; la ligue de Délos, qui associait à l'origine (478 av. J.-C.) les cités grecques contre tout retour possible des Perses en une symmachie (alliance défensive en principe), devint très vite un empire dont Athènes fut le seul maître, souvent tyrannique, en dépit des principes qui avaient présidé à sa création. Enfin, le fait d'avoir, à Marathon, assumé quasiment seule la lutte contre les Perses donnait à Athènes le sentiment de pouvoir dominer de plein droit le reste du monde grec. Sparte s'éleva contre cette prétention dès 461 av. J.-C.. Les guerres médiques, origines du Siècle d'or athénien, contenaient aussi en germe l'effondrement dramatique d'Athènes lors des guerres du Péloponnèse.

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