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mécanique - physique.

Publié le 24/04/2013

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physique
mécanique - physique. 1 PRÉSENTATION mécanique, branche de la physique qui étudie le mouvement des corps et les forces auxquelles ils sont soumis. Cette définition s'applique à la mécanique dite classique, par opposition à la mécanique quantique dont l'objet est l'étude de la dynamique des systèmes à faible action (en particulier des particules élémentaires, atomes et molécules). La mécanique classique couvre plusieurs domaines d'études : la statique, la cinématique et la dynamique. Chacun de ces domaines peut être abordé selon trois approches différentes : newtonienne, analytique ou relativiste. Ainsi, la mécanique classique exige des définitions précises de grandeurs telles que la quantité de mouvement, le temps, la vitesse, l'énergie, l'accélération, la masse ou la force. 2 HISTORIQUE Jusqu'au début du XVIIe siècle, les savants se réfèrent encore aux théories d'Aristote pour expliquer les lois du mouvement. Ils classent les corps en deux catégories : les lourds et les légers. La position naturelle des corps lourds est d'être sur Terre, c'est pourquoi, par exemple, un boulet de canon retombe sur le sol. En revanche, les corps légers peuvent s'éloigner de la Terre, véhiculés par l'air. Quant aux corps célestes, les savants de cette époque pensent qu'ils se déplacent selon des trajectoires circulaires autour de la Terre, conformément au système de Ptolémée énoncé quinze siècles plus tôt. Il faut attendre les idées « révolutionnaires « de Galilée pour que se mettent en place les bases de la dynamique moderne. Celui-ci est le premier à considérer le mouvement comme une distance parcourue à partir d'un certain point et dans un temps donné. Il constate également que la vitesse des solides en chute libre augmente de façon régulière, et que cette accélération est la même quelle que soit la masse du solide, à condition de négliger la résistance de l'air. L'avènement de la mécanique classique repose sur les travaux d'une figure emblématique du XVIIe siècle : Isaac Newton. Celui-ci développe les analyses de Galilée en donnant des définitions rigoureuses de la force et de la masse, grandeurs qu'il relie à l'accélération. Ses travaux l'amènent à énoncer trois principes qui régissent toujours la mécanique classique d'aujourd'hui. Au début du XXe siècle, Albert Einstein généralise les lois de Newton pour les appliquer à des corps se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière, et expose ses révisions dans sa théorie de la relativité. Par ailleurs, la théorie quantique élaborée par Max Planck en 1900 fournit une explication au mouvement des particules atomiques et subatomiques. Cette dernière théorie constitue encore aujourd'hui les fondements de la physique moderne. 3 STATIQUE La statique a pour objet l'étude des forces qui s'exercent sur un corps en équilibre. Lorsqu'un solide est au repos, la somme des forces qui lui sont appliquées est nulle. Par exemple, un livre posé sur une table est soumis à deux forces : son poids qui l'attire vers le sol, et la réaction de la table qui le pousse vers le haut. Ce livre est immobile, donc la résultante de ces deux forces est nulle. Pour calculer la somme des forces qui...
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« 6.1 Principe d'inertie Ce principe stipule que si la somme vectorielle des forces s'appliquant sur un corps est nulle, alors ce corps est immobile ou est animé d'un mouvement rectiligne uniforme(vecteur vitesse constant). 6.2 Principe fondamental de la dynamique La deuxième loi de Newton relie l'accélération d'un corps aux forces auxquelles il est soumis.

Si un solide de masse m et d'accélération est soumis à un ensemble de forces de somme vectorielle , le principe fondamental de la dynamique pose la relation mathématique suivante : La masse se mesure en kilogrammes (kg) et les forces en newtons (N).

Un newton équivaut à la force nécessaire qu'il faut appliquer à une masse de 1 kg pour luicommuniquer une accélération de 1 m/s 2. 6.3 Principe de l'action et de la réaction La troisième loi de Newton énonce qu'un corps exerçant une force sur un autre corps subit en retour une force de même intensité, de même direction mais de sens opposé.Autrement dit, si un solide 1 exerce sur un solide 2 une force , le solide 2 exercera sur le solide 1 une force , et on aura : Sur une patinoire par exemple, si un adulte repousse un enfant, ce dernier va exercer une force sur l'adulte, qui sera égale et de sens opposé à celle exercée par l'adulte.Les effets de ces deux forces ne seront pas identiques, en raison de la différence de masses entre l'enfant et l'adulte.

On peut exprimer cette différence en termes de forced'inertie, qui représente la résistance qu'un corps, en raison de sa masse, oppose au mouvement.

C'est pourquoi l'adulte, qui possède une grande force d'inertie, ne subiraguère l'effet de la force de réaction exercée par l'enfant. 7 FROTTEMENTS Lorsqu'un corps est en mouvement, il est toujours soumis à des frottements (résistance de l'air ou de l'eau, adhérence de la route, etc.).

Ces derniers exercent sur le corpsune force qui s'oppose à sa vitesse.

Souvent, pour simplifier, on considère ces frottements négligeables.

Dans le cas contraire, il faut alors tenir compte de cette force dansle principe fondamental de la dynamique.

La force de frottements doit être englobée dans la somme vectorielle de toutes les forces appliquées au solide, qui intervient dans la relation : On classe les forces de frottements en deux groupes : les frottements solides et les frottements visqueux.

Lorsqu'il s'agit d'un frottement solide, on peut considérer la forcede frottements comme pratiquement indépendante de la vitesse du corps.

Si le corps est soumis à des frottements visqueux, la force de frottements est alorsproportionnelle à la vitesse du corps.

Ainsi, lorsqu'un solide macroscopique est en mouvement dans l'eau ou dans l'air (à une vitesse subsonique), on montre que lefrottement est proportionnel au carré de la vitesse v du solide.

On peut donc écrire : || || = kv2 Le coefficient de proportionnalité k dépend de la nature du solide, ainsi que de sa forme et de sa surface de contact avec le milieu ambiant.

Par ailleurs, il diffère selon que le solide évolue dans l'air ou dans l'eau. 8 ÉNERGIE Considérons un solide se déplaçant d'une distance d sous l'action de plusieurs forces.

On définit le travail W d'une force s'exerçant sur le solide comme étant le produit scalaire de cette force par le vecteur déplacement de son point d’application .

Par conséquent, si cette force contribue au déplacement, le travail est positif et si elle s’y oppose, il est négatif.

En résumé, on a donc : W = |f|.|d|.cos α où α est l’angle formé par les vecteurs force et déplacement. La somme des travaux effectués par un solide correspond à l'énergie qu'il a dépensée ou reçue.

C'est pourquoi l'énergie et le travail se mesurent avec la même unité, lejoule (J). 8.1 Théorème de l'énergie cinétique On définit l'énergie cinétique Ec d'un solide de masse m animé d'une vitesse v par la relation : Ec = y mv2 Le théorème de l'énergie cinétique stipule que la variation d'énergie cinétique d'un solide est égale à la somme des travaux des forces qui lui sont appliquées.

Autrementdit, si un solide passe d’un état 1 à un état 2 en effectuant un travail W1 → 2, on peut écrire : Ec2 - Ec1 = W1 → 2 8.2 Énergie potentielle et énergie mécanique Lorsqu'on élève un solide, on transmet de l'énergie au solide sous forme d'énergie potentielle de gravitation.

La variation d'énergie potentielle U d'un solide entre un état 1 et un état 2 est égale à l'opposé de la somme des travaux des forces appliquées au solide, si ce dernier n'est pas soumis à des frottements.

On peut alors écrire :W1 → 2 = U1 - U2. »

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