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maladie du charbon - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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maladie du charbon - Mécedine. 1 PRÉSENTATION maladie du charbon, maladie infectieuse provoquée par la bactérie du charbon, Bacillus anthracis, touchant les animaux herbivores domestiques (boeuf, mouton, chèvre, cheval) ou sauvages (chameaux, antilopes, etc.) ainsi que l'homme. La nomenclature médicale française utilise exclusivement le nom de maladie du charbon, mais le terme anthrax (qui est en fait l'appellation anglo-saxonne) est aujourd'hui de plus en plus répandu, notamment dans les médias. Il ne faut donc pas le confondre avec ce que la médecine française appelle anthrax, lésion cutanée provoquée par le staphylocoque doré [voir anthrax (dermatologie)], et dont le nom vient également du grec anthrax, « charbon «. La maladie du charbon est aujourd'hui rare à l'état naturel dans les pays industrialisés où les animaux malades sont systématiquement abattus et les stalles et autres camions transporteurs entièrement désinfectés, mais elle sévit encore de façon épidémique dans de nombreuses régions pauvres du monde à dominance rurale, notamment en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud et centrale et dans les Caraïbes. En France comme dans de nombreux autres pays, la maladie du charbon est une maladie à déclaration obligatoire. 2 HISTORIQUE Connue depuis très longtemps, la maladie du charbon semble être évoquée notamment dans le récit biblique des plaies d'Égypte : la cinquième plaie est une maladie qui touche les animaux paissant dans les champs mais non le bétail des Hébreux gardé dans les étables, tandis que la sixième plaie provoque l'apparition sur la peau des Égyptiens de furoncles (qui pourraient être la forme cutanée de la maladie). Il faut cependant attendre la seconde partie du XIXe<...

« 5.2 Diagnostic Le diagnostic de la forme cutanée est relativement aisé à partir des lésions de la peau, caractéristiques.

Celui des formes respiratoire et digestive est moins évident, car lespremiers symptômes se retrouvent dans d’autres affections respiratoires et digestives.

Il est cependant possible d’établir des présomptions d’infection en fonction desrisques auxquels le patient a été exposé.

Dans tous les cas, le diagnostic doit être confirmé par des analyses du sang, des lésions de la peau ou des sécrétions respiratoires,destinées à mettre en évidence la présence de Bacillus anthracis. 5.3 Traitement et prévention Le traitement de la maladie du charbon est antibiotique.

La bactérie du charbon est notamment sensible à la pénicilline, au chloramphénicol et à la ciprofloxacine(antibiotique du groupe des quinolones).

Le traitement est d’autant plus efficace qu’il est entamé tôt d’où, parfois, l’administration d’un traitement antibiotique préventifavant la réception des résultats d’analyse, notamment en ce qui concerne la forme pulmonaire, d’évolution très rapidement mortelle. La prévention repose essentiellement sur la surveillance et la vaccination du bétail.

Il existe aux États-Unis un vaccin assez efficace pour l’homme, recommandé enparticulier pour les professionnels des filières de l’élevage, mais dont les effets secondaires sont non négligeables, et qui par ailleurs confère une immunité de relativementcourte durée — il est fortement déconseillé chez les femmes enceintes, sauf en cas d’absolue nécessité.

Des recherches sont actuellement menées à l’Institut Pasteur pourla mise au point d’un vaccin qui confèrerait une immunité plus durable et, surtout, qui serait mieux supporté par l’organisme.

Les premiers résultats, encourageants, ont étéobtenus chez la souris dans le courant de l’automne 2001. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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