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Luciano Laurana

Publié le 22/02/2012

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1420-1479 D'origine dalmate, de Zara, peut-être étudia-t-il sur place les monuments romains de la Basse Antiquité (Palais de Dioclétien à Spalato). En 1451, il se trouvait à Naples, où on lui attribuait autrefois l'arc du Castelnuovo, et en 1465 à la cour des Gonzague, à Mantoue, au moment où Alberti étudiait les plans de Saint-André. Appelé à Urbin par le duc Federico de Montefeltro qui voulait faire de la petite cité un foyer artistique (cf. Piero della Francesca et l'atelier de marqueterie), il se vit confier la transformation du palais ducal, où, autour d'un noyau médiéval et de constructions commencées après 1444, il sut élaborer un ensemble complexe, premier exemple de palais moderne, mais inséré dans une forteresse encore médiévale. D'où le caractère ambigu de cet édifice, dont la façade à trois étages en loggia s'ouvre entre deux tours sur la vallée tandis que les murs de la rocca sont percés de rares ouvertures traitées selon un goût très "moderne" ; au-dessus du portique de la cour apparaissent les ordres superposés de pilastres encastrés et, innovation plus importante encore, au-delà de l'escalier monumental, se développe un système de pièces en enfilade, principe nouveau qui témoigne d'une profonde transformation du mode de vie princier, et qui s'imposera pour plusieurs siècles. Les travaux ayant été interrompus en 1472, à la mort de Battista Sforza, Laurana se rendit à Pesaro, où il dirigea la construction de la rocca.

« 3 juillet 1849.

Il rétablit la papauté même si le pape décide de rester à Gaète jusqu'en 1850.

Pie IX, bien décidé à ne pas écouter les libéraux, rétablie les anciennes institutions.

Napoléon, Président de la République, pour se démarquer de sa majorité conservatrice, envoie une lettre au colonel Ney dans laquelle il demande au pape des mesures teintées de libéralisme.

Cette lettre provoque un tollé dans les milieux catholiques fra nçais.

Louis- Napoléon renonce.

II – La Question Romaine sous le Second Empire : 1858 – 1870.

A) Les prémices de l'unité italienne : volonté de sauvegarder les pouvoirs temporels du pape : 1858 - 1859.

Napoléon III a toujours eu pour l'Italie un int érêt personnel comme le prouve on implication dans un soulèvement.

C'est à partir du Congrès de Paris en 1856, qui clôture la Guerre de Crimée que l'empereur a de l'intérêt pour l'unification italienne par le biais du rôle de Cavour, ministre du roi de Piémont -Sardaigne.

En effet, si le royaume a joué un rôle dans la Guerre de Crimée, c'est pour se rapprocher de la France dont Cavour souhaite le soutien pour mettre fin à la domination autrichienne au nord.

Mais ce n'est qu'en 1858 que Napoléon III acc orde réellement son intérêt après qu'un italien, Orsini, ai tenté de l'assassiner et lui ai envoyer deux lettres dans lesquelles il demande à l'empereur d'aider à l'indépendance de son pays.

La publication de ces lettres dans le Moniteur Universel démontre la volonté de l'empereur à s'investir.

S'en suit une rencontre secrète entre Cavour et Napoléon en juillet 1858 qui inaugure un traité d'alliance militaire contre l'Autriche.

On y prévoit la transformation de l'Italie en Confédération présidée par le p ape comprenant un royaume de Haute -Italie, un royaume d'Italie Centrale, les États du pape et le royaume des Deux -Siciles.

En contrepartie, la France gagnerait Nice et la Savoie.

L'empereur autrichien déclare la guerre au royaume.

Le 4 juin, les français et les piémontais gagnent la bataille de Magenta, ce qui entraine la perte de la Lombardie pour l'Autriche.

Le 24 juin se déroule la bataille de Solférino, c'est un choc terrible : 38 000 morts et blessés.

Elle marque une avancée vers la Vénitie mais N apoléon III recule.

Il signe l'armistice en juillet puis un traité de paix en novembre 1859 ce qui entraine la démission de Cavour.

Napoléon recule face à un mouvement révolutionnaire qui nait dans les États pontificaux.

Il ne veut pas voir disparaître le pouvoir temporel du pape, craignant les réactions des catholiques en France.

De plus, la Prusse aux portes de la France, sur le Rhin, menace la France.

B) Opposition de la France concernant le rattachement de Rome à l'Italie : 1859-1870.

La paix de Zurich prévoyait une confédération des États italiens sous la présidence du pape mais elle devient caduque avec le soulèvement de Modène et de la Toscane.

Ils demandent le ralliement au Piémont-Sardaigne, ce qui provoque la quasi -disparition des États Pon tificaux.

Napoléon III voit les choses lui échapper avec le rattachement du Royaume des Deux -Siciles, il espère faire de l'Italie un satellite de l'Empire.

Un nouveau problème se pose : Cavour veut faire de Rome la capitale du futur royaume d'Italie.

Napoléon est face à un dilemme : soit il soutient le pape, soit il se met à dos les catholiques français.

Cavour meurt en juin 1861.

Garibaldi, général qui a permis l'annexion de Naples, veut s'emparer du reste des États Pontificaux.

Napoléon demande au r oi d'Italie, Victor- Emmanuel de l'arrêter, ce qu'il fait.

La France souhaite se retirer des affaires de l'Italie et organise une convention en. »

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