Les violences urbaines
Publié le 22/03/2014
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Les violences urbaines
Sommaire
Définition de la violence urbaine. Qu’est ce que les violences urbaines ? Quand sont-ellesapparues en France ? Quelle sont les causes de ces violences ? Quelques exemples de violences urbaines. Statistiques des violences urbaines entre le 1ier janvier et le 30 septembre 2006. Quelques commentaires sur ces chiffres. Comment peut-on résoudre ces violences ? Définition de violence*s* urbaine*s* :
{draw:frame} Qu’est ce que les violences urbaines ?
Dans la plupart des pays du monde, la criminalité est plus élevée en ville que dans les campagnes. Dans certains cas on constate des vols (Cambriolages dans les maisons, vols dans les magasins, vol de voiture, etc..), mais la violence augmente aussi rapidement (braquages agressions, viols, etc…) ; le nombre de meurtres perpétrés dans les grandes villes est notamment en augmentation.
La violence urbaine n’est pas un phénomène uniformément réparti dans les villes : elle touche plus certains quartiers que d’autres, généralement des quartiers déjà marqués par la pauvreté ou l’exclusion. Progressivement, ces quartiers sont abandonnés par les citadins les plus aisés et deviennent des ghettos où règne la misère. La pauvreté et l’exclusion augmentent alors encore, entrainant à leur tour plus de violence.
Quand est-ce-que les violences urbaines sont apparues en France ?
Les violences urbaines apparaissent en France au début des années 80, notamment avec les incidents de l’été 1981 aux minguettes, un quartier de la banlieue de l’agglomération lyonnaise. Où près de 250 voitures seront détruites par des jeunes en seulement deux mois. Par la suite, les incidents s’enchainent. Il y aura les violences de Vaulx-en-Velin en 1990.Et celle de Sartrouville et Mantes-la-Jolie en 1991. Suite à ces incidents, les violences urbaines vont finir par être perpétrées de façon très régulière mais, à plus petite échelle, comme par exemple à Strasbourg lors des fêtes du nouvel An fin 1995. Mais la plus grosse violence sera celle du 1er janvier 2002 dans la région strasbourgeoise ou plus de 515 véhicules seront incendiés.
Les causes des violences urbaines
Si les explosions de violences urbaines sont souvent déclenchées par des rumeurs de bavure policière ou par quelques abus d’autorité les dégradations et agressions commises plus généralement par les jeunes en ville on plusieurs causes :
Le chômage, qui se nourrit lui-même de l’échec scolaire. Peut aussi engendrer la violence
L’absence de mobilité géographique des plus démunis. L’exiguïté des logements dans lesquels sont condamnés à vivre certains jeunes (éventuellement avec une famille nombreuse) les pousse finalement à tenter de s’approprier l’espace public le plus proche, à chercher à contrôler les grands espaces mitoyens les lieux de passage stratégique comme les cages d’escalier ou les halls d’entrée. Une fois ces territoires acquis, ils opèrent à un véritable marquage, par exemple au moyen de tags.
La consommation éventuelle de violence télévisuelle et de jeux vidéo violents.
L’absence d’influence politique et la sous-médiatisation qui contraient la recours à la violence. La violence et la force ne sont alors qu’un répertoire d’action comme un autre mais qui présente l’avantage d’être mobilisable à tout instant. Ceux qui veulent donc se faire entendre utilise se recourt.
Les conflits religieux, et la montée possible de l’antisémitisme dans les cités qui seraient en cours d’islamisation, en tout cas en France.
Quelques exemples de violences urbaines
Le 11 février 2007 un homme de 25 ans a été tué par balle lors d’une fusillade dans la nuit de samedi à dimanche au cours de laquelle deux autres hommes on été blessés, alors qu’ils se trouvaient sur un parking à fontaine, dans l’isère, dans la banlieue de Grenoble.
{draw:frame} Le 1er novembre 2007 deux hommes on été tués et trois autres blessés au cours d’une fusillade à Grenoble dans la soirée. Vers 20h30 ce mercredi, trois hommes armés ont tirés sur un groupe de personnes place des géants, dans le quartier dit sensible de Villeneuve, avant de s’enfuir et de disparaître. Les trois hommes étaient armés au moins d’un pistolet automatique et d’un fusil de calibres habillés de noir, a précisé la police. Les trois hommes sont arrivés à pied dans le quartier, à ce moment très fréquenté en cette soirée d’halloween, et ont fait feu aussitôt sur un groupe de personne dont faisait partie les victimes, bien connues pour certaines des services de police.
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{draw:frame} Statistiques des violences entre le 1*ier* janvier et le 30 *septembre* 2006
C’est suite aux émeutes de banlieues d’octobre-novembre 2005 qu’est crée le 1er janvier 2006 un « indicateur national des actes de violences «. Celui-ci permet de visualiser immédiatement l’évolution des dites violences urbaines. Les chiffres qui en ressortent ne sont pas vraiment à l’avantage du ministre de l’intérieur. Et bien qu’il soit difficile d’en apprécier l’évolution par rapport aux années précédentes, par manque de chiffres équivalents, les données sont suffisamment explicites.
76898 actes de violences urbaines sont donc recensés entre le 1er janvier et le 30 septembre 2006 (derniers chiffres disponibles) dont :
31514 Incendies de véhicules (soit 40.98% du total)
20080 Feux de poubelles (soit 26.11% du total)
6113 jets de projectiles
5959 Dégradations de mobilier urbain
4396 Incendies de biens publics
4244 Violences collective contre les services de sécurité, de secours et de santé
4149 Course poursuites
228 Occupations de halls d’immeubles
215 Affrontements entre bandes
Ces chiffres nécessitent quelques commentaires !
Incendies de véhicules : tout type de véhicule. Cela va du scooter volé (que l’on brûle pour effacer des traces incriminantes) au bus de transports urbain (avec ou sans passager)
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Incendies de biens publics : écoles, mairie, service sociaux, etc…Tout ce qui évoque de près ou de loin l’autorité de l’Etat !
Violences collectives : ce qui est de plus en plus annoncé aux journaux télé ou dans la pesse écrite tellement cela est spectaculaire.
Rodéos automobiles : on vole un véhicule et on s’amuse avec …
Occupations de halls d’immeubles : 228 ça a l’air peu mais il ne s’agit que de faits constatés. Et ça n’a pas l’air bien grave, mais essayez de rentrer cher vous en traversant un hall occupé par une bande de types à l’air agressif, le crachat ou l’insulte au bord des lèvres…
Affrontements entre bandes : de plus en plus comme aux Etats-Unis, les bandes se battent pour contrôler un bout de « territoire «,pour venger une insulte ou tout simplement pour montrer « aux autres « qu’on en a « dans le pantalon « !
*Comment peut-on* résoudre ces violences ?
{draw:frame} Lutter face aux violences urbaines s'avère difficile, les difficultés d'intervention face à la violence urbaine, elle même, le témoigne. Les violences urbaines s’avèrent particulièrement grave d’un point de vue politique, car elles remettent en question la capacité de l’Etat à défendre ses citoyens. L'état devrait donc apporter une réponse nette au problème de la violence des villes s'il veut rester crédible. La solution oscille tantôt entre répression et prévention, avec en France, un accent fort sur la seconde. Elle nécessite en tout cas l'intervention d'une justice forte, or, la violence est une notion très peu utilisée par les juristes car assez mal définie aux articles du code pénal. En général, actuellement, la lutte contre les « violences urbaines « prend plusieurs formes :
Le renforcement de la présence policière dans les zones sensibles par une redistribution des forces vers celles-ci, qui sont elles-mêmes redéfinies, deux mouvements qui peuvent d'ailleurs accentuer involontairement la déstructuration des espaces visés ou le sentiment de déstructuration. Le meilleur équipement des policiers qui les accompagne pourrait quant à lui faire craindre aux jeunes un renforcement du contrôle pesant déjà sur eux. A noter qu'aujourd'hui, la majorité des fauteurs de trouble éventuellement interpelés après des incidents sont déjà « connus « de la police auparavant.
Des tentatives de discrimination positive en faveur des quartiers sensibles.
Le renouvellement urbain, plus ou moins important selon les pays. La France en faveur de la politique de la ville et du développement social urbain n'a consacré que 0,36% du PIB contre 3,5% pour l'Allemagne.
Les sources
-Reynier.com,
-laurent.mucchielli.free.fr,
-Marianne...
-Le parisien
-Le figaro
-Le dauphiné
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